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Primature du Burkina : Le nouveau Premier ministre Albert Ouédraogo prend ses quartiers

Publié le lundi 7 mars 2022 à 22h35min

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Primature du Burkina : Le nouveau Premier ministre Albert Ouédraogo prend ses quartiers

Nommé le samedi 3 mars dernier Premier ministre de la transition par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, Albert Ouédraogo a rencontré les responsables du cabinet et du secrétariat général de la primature. Il s’est agi d’une séance de présentation et d’échanges afin de mieux faire connaissance avec ses plus proches collaborateurs. La cérémonie de prise de fonction a eu lieu dans la soirée de ce lundi 7 mars 2022 à Ouagadougou en présence du secrétaire général du gouvernement, Sosthène Dingara.

Quelques heures après son premier conseil des ministres et de prise de contact tenu dans la matinée de ce lundi 7 mars 2022, le nouveau chef de l’exécutif, Albert Ouédraogo a, dans la soirée, rencontré ses futurs collaborateurs. Une prise de contact voulue par le chef du gouvernement.

Apres les différentes présentations des fonctionnaires de la primature, le nouveau locataire a, de prime abord, rappelé la vision première du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). « L’avènement du MPSR a été imposé par le cours des évènements dans notre pays fragilisé par tant d’évènements et assailli de toutes parts par des groupes terroristes », a-t-il justifié.

Les futurs collaborateurs du Premier ministre

Pour le Premier ministre, barrer la route à l’ennemi n’est pas chose facile mais pas impossible non plus. A l’en croire, l’accomplissement de ce défi demande un vrai sacrifice, un don total de soi, un sursaut patriotique pour l’intérêt général de la patrie car, dit-il, « Cela va exiger de votre part une plus grande débauche d’énergies et de disponibilités car nous avons la responsabilité historique de sauver notre pays ». En plus du sacrifice, Albert Ouédraogo veut compter désormais sur chaque collaborateur pour qu’ensemble ils puissent accomplir la lourde mission qui a été lui confiée. « Je compte sur chacun de vous dans cette œuvre gigantesque de restauration et de refondation de notre pays. Chacun est un maillon important de la chaîne sur lequel je veux m’appuyer », a dit le Premier ministre.

Pour ce faire, le chef de l’exécutif a invité ses collaborateurs à travailler avec abnégation et exemplarité : « Soyez des collaborateurs très exemplaires, assidus, qui prennent en charge les dossiers avec diligence et sérénité. Aucun dossier ne doit traîner dans vos bureaux. Enfin, il a insisté sur la nécessité des valeurs que chaque agent doit incarner pour l’intérêt général de la nation burkinabè : patriotisme, intégrité, bonne gouvernance, respect mutuel de la hiérarchie etc.

Au nom des cadres du cabinet et du secrétariat général, le directeur du cabinet, Mwin-nog-ti Luc Hien a adressé un message de félicitations au Premier ministre pour sa nomination à la tête de l’exécutif. Il a également réitéré la disponibilité de ces collaborateurs à l’accompagner dans la mission qui lui a été confiée.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 mars 2022 à 21:07, par Indjaba En réponse à : Primature du Burkina : Le nouveau Premier ministre Albert Ouédraogo prend ses quartiers

    Plein succès au premier. par ailleurs il faut qu’il grossisse un peu pour remplir ses vestes ou bien il faut que le tailleur fasse des retouches pour resserrer la veste. C’est important.« »

  • Le 8 mars 2022 à 09:07, par Sonni ALIBER En réponse à : Primature du Burkina : Le nouveau Premier ministre Albert Ouédraogo prend ses quartiers

    Plein succès à vous tous pour sortir le Burkina Faso de sa traversée de désert,la maison 🏠 burkinabé est à feu 🔥 et à sang 🩸,tous les attaques Terroristes sont perpétrés contre nos paisibles parents qui ne demandent rien absolument rien d’autre que la sécurité,, et la quiétude pour vivre tout simplement

  • Le 8 mars 2022 à 13:14, par Cisse En réponse à : Primature du Burkina : Le nouveau Premier ministre Albert Ouédraogo prend ses quartiers

    Officiellement venue au Mali pour bouter les terroristes hors du pays, la France aura-t-elle un intérêt à soutenir ces mêmes individus ? Malgré l’annonce de son retrait du Mali, le pays d’Emmanuel Macron continue d’être critiqué dans l’enlisement de la situation sécuritaire au Mali. Suite à l’attaque (celle du vendredi 4 mars à Mondoro) la plus meurtrière depuis l’arrivée des colonels au pouvoir en 2021, des responsables ont voulu édifier les Maliens au sujet du pays présumé responsable.

    Sans aucune tergiversation, nombreux sont ceux qui disent être persuadés que c’est la France qui est derrière l’attaque des FAMa à Mondoro. A la fois un leader politique, Aboubacar Sidick Fomba est aussi un membre du conseil national de transition(CNT).Sur la question, il soutient haut et fort que le Mali vient d’être victime d’une « entente » de la France. « Il est intéressant que les Maliens sachent ce qui s’est réellement passé à Mondoro.

    Cela faisait trois (3) mois que nous avons alerté les autorités en disant qu’un coup venant du Niger se préparait contre le Mali. Il s’agit bien du complot que la France préparait contre le pays », explique le politique. Aboubacar Sidick rappelle avoir tiré la sonnette d’alerte sans être écouté. « Nous avions annoncé la manœuvre qu’elle manigançait, mais personne n’a voulu nous écouter à temps.

    Avec la montée en puissance de l’armée dont les citoyens se disent fiers, le coup a été alors préparé pour créer un manque de confiance entre les FAMa et les populations », indique l’honorable. Aussi membre influent du Collectif pour la refondation du Mali(COREMA), l’élu précise avoir à sa disposition le résultat des investigations menées suite à l’attaque meurtrière de Mondoro. « Ces investigations attestent que la France est derrière l’attaque qui vient de se produire à Mondoro.

    Je le dis haut et fort aux Maliens. Par le passé, dit-il, nous avons fait des patrouilles conjointes avec les soldats français. Les mêmes matériels que disposaient les soldats français viennent d’être découverts à la suite de l’attaque. Parmi les terroristes neutralisés figurent des visages clairement connus.

    Sur les terroristes tués par les FAMa figurent ceux qui sont venus du Niger, a-t-il confié. Il s’agit, selon lui, des éléments de Boko Haram qui ont été préparés depuis le Niger pour affronter les soldats maliens.

    Avec la présence des troupes de Barkhane et de Takuba sur le sol malien, le leader fait comprendre qu’il sera difficile pour le Mali d’enrayer l’hydre. « En tant que membre du COREMA, nous allons faire des caravanes de sensibilisation à l’endroit des populations.

    Les soldats français ne doivent plus durer au Mali ».Ce leader n’est pas le seul à tancer la France dans cette histoire. Certains panafricanistes avouent être certains que l’attaque meurtrière, destinée à humilier les militaires au pouvoir, serait menée sous la complicité de la France.

    Ainsi, si ces révélations s’avèrent authentiques, la question se pose à savoir pourquoi Paris tient tant à la dégradation de la situation sécuritaire du Mali ? Est-elle réellement une amie du Mali ? La dramatisation de l’insécurité profite à qui ? A ces accusations s’ajoutent les nombreuses dénonciations du premier ministre Choguel Kokalla Maiga et des partisans du mouvement Yèrèwolo debout sur les remparts.

    À visage découvert, le Dr. Maiga et des leaders comme Jeamille Bittar, Adama Ben Diarra et bien d’autres personnalités maliennes ont toujours estimé que la France ne joue pas un franc-jeu avec le Mali, dans la lutte contre le terrorisme.

    Mamadou Diarra

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    Source : Le Pays

  • Le 9 mars 2022 à 07:29, par THANOS En réponse à : Primature du Burkina : Le nouveau Premier ministre Albert Ouédraogo prend ses quartiers

    Plein succès au Premier Ministre et à son gouvernement. Madame Rouamba, la Dame humble, travailleuse, sereine, mes respects et courage, le meilleur reste à venir. Dieu vous bénisse.

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