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Vœux aux Editions Sidwaya : Sous le signe de l’identification

Publié le lundi 19 janvier 2004 à 07h12min

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Le personnel des Editions Sidwaya a présenté à la Direction générale, ses vœux de santé et de prospérité. C’était le 16 janvier 2004 au siège de l’organe de presse. La cérémonie a connu la participation d’invités venus du monde de la communication et d’artistes-musiciens.

L’année 2004 a été placée sous le signe de l’identification aux Editions Sidwaya. La cérémonie de présentation de vœux du 16 janvier 2004 a été une occasion pour le Directeur général, Michel Ouédraogo d’appeler ses agents à s’identifier à Sidwaya qui, à son avis, n’est pas seulement qu’un journal, mais aussi et surtout "une famille, une entité vivante". Ainsi les travailleurs ont-ils été invités à entretenir à partir de cette année 2004, une compétition permanente à tous les niveaux de la production. Avec un tel élan, a estimé M. Michel Ouédraogo, les Editions Sidwaya pourront améliorer la compétitivité de leurs produits face à la concurrence accrue de la presse privée. Pour créer l’engouement, le Directeur général a annoncé l’instauration d’un prix de l’excellence qui récompensera chaque année, les meilleurs de la rédaction, de l’imprimerie, du service de recouvrement et du secrétariat de rédaction. Cette initiative, a-t-il précisé, va s’étendre à d’autres services.

Le personnel pour sa part, a exprimé sa disponibilité à emprunter avec M. Ouédraogo, le vol de la prospérité. "Nous vous avons soutenu, nous vous soutenons, nous vous soutiendrons", a indiqué son porte-parole, M. Salifou Ouédraogo, directeur de l’imprimerie. Ce fut également un cadre pour le personnel de faire le bilan des quatre (4) années de pilotage de son directeur général, Michel Ouédraogo. De ce bilan, sont apparus des acquis fort louables. Le porte-parole Salifou Ouédraogo a cité entre autres, l’approvisionnement continu en matières premières, le changement qualitatif de la forme et du contenu des titres, la modernisation en cours de l’imprimerie. Toutefois, les travailleurs ont formulé des doléances relatives à l’informatisation des services, à l’étoffement du parc automobile, à la formation des agents, à la question de l’indemnité spécifique de journaliste, au cas des pigistes, etc. A toutes ces requêtes, le premier responsable des Editions Sidwaya a promis une satisfaction dans la mesure de son possible.

La reconnaissance

La présentation de vœux à la Direction générale des Editions Sidwaya a par ailleurs, été marquée par une "reconnaissance du travail bien fait" aux agents les plus méritants ainsi qu’à des pionniers, aujourd’hui à la retraite. Une vingtaine de personnes ont reçu publiquement leur prix.

Outre son caractère administratif, cette cérémonie des grandes retrouvailles a connu une manifestation festive. Il y avait à manger et à boire. Le personnel, les invités et les "intrus" s’y sont vraiment régalés. Des artistes-musiciens, en l’occurrence Rigobert Kaboré, le groupe Acrymogène Choc et une Cheela made in Burkina, se sont "déchaînés" en sons et en rythmes. Les prestations d’artistes ont fait place après la cérémonie, à un "bal poussière", permettant à des personnes de se trémousser et de se défouler. La fête fut belle.

Alassane KARAMA

Joie et surprise étaient au rang des lauréats

1) Zida Rabankhi Abou-Bâkr (journaliste) : Le journalisme pour moi, c’est d’abord une passion avant d’être un métier. Et comme tel, c’est avec beaucoup de plaisir que je m’adonne quotidiennement à ma tâche. Si au finish, je suis désigné comme le travailleur le plus méritant de la rédaction, cela vient ajouter un autre plaisir à celui que me procurait déjà mon travail. Et puis je considère plus cette distinction comme une invitation à persévérer, faire encore plus, toujours donner le meilleur de moi-même, tendre vers l’excellence... Les défis à relever me semblent désormais plus importants que ce qui a été fait jusqu’à présent. Je voudrais pour terminer, dédier mon prix à tous les travailleurs des Editions Sidwaya car quoi qu’on dise, il n’y a pas de victoire ou de succès solitaire dans un organe de presse.

A tous ceux qui croient en moi, me font confiance, m’encouragent, me soutiennent, je dis merci.

Merci à tous.

2) M. Benoît Yago (service distribution à la retraite : Je remercie infiniment le Directeur général et tout le personnel des Editions Sidwaya. Les mots me manquent car je ne m’attendais pas du tout à ce que l’actuelle direction pense à nous autres qui ne travaillons plus. C’est vraiment l’occasion pour moi, d’exprimer mon entière disponibilité à faire quoi que ce soit pour l’épanouissement des Editions Sidwaya. Courage et longue vie au directeur général.

3) Mme Clotilde Tiendrébéogo (Direction générale) : Cela fait 17 ans que je travaille à Sidwaya, mais j’avoue que je n’ai pas senti cette prime venir. C’est moi-même qui ai préparé les cadeaux pour les agents, mais je n’ai jamais su que je faisais partie des lauréats. La surprise a été vraiment belle. Ce cadeau me donne du tonus pour les futures échéances. Et je le dois à toute la maison Sidwaya.

Vœux du nouvel an à l’ADF-RDA

Plus de combativité et de cohésion pour 2004

Le bureau exécutif national de l’Alliance pour la démocratie et la Fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) a présenté ses vœux de nouvel an au président Gilbert Noël Ouédraogo le 17 janvier 2004. La cérémonie qui s’est déroulée au Mess des officiers, a réuni des militants du parti ainsi que des représentants de partis amis.

Au-delà des vœux de santé et de prospérité que les militants de l’ADF-RDA se sont souhaités mutuellement, les grands axes de la politique future du parti ont été annoncés à la cérémonie de présentation de vœux du 17 janvier 2004. L’année qui vient de s’amorcer a été placée par le président du parti de l’éléphant, Me Gilbert Ouédraogo sous de meilleurs auspices avec pour maîtres-mots, la cohésion et la combativité. Aussi, il a relevé que 2004 "sera surtout une année de veillée d’armes dans les états-majors des partis politiques, prélude aux grandes échéances de 2005, notamment d’un côté les consultations locales, municipales et régionales et de l’autre, l’élection présidentielle". C’est dire que l’ADF-RDA entend consolider ses assises au pays des hommes intègres en vue de faire mouche aux grandes confrontations politiques à venir.

Pour ce faire, le président du parti, Me Gilbert Noël Ouédraogo a déclaré qu’il effectuera des tournées dans chacune des treize (13) régions du Burkina Faso pour écouter les militants à la base en vue de l’élaboration d’un programme de développement qui tienne compte des préoccupations réelles des populations.

Un autre fait qui va marquer la vie du parti de l’éléphant l’année 2004, est l’organisation du deuxième congrès ordinaire, après le premier depuis décembre 2001. Ce congrès, a précisé le président, "sera celui de la refondation pour une relecture profonde des textes de base, à savoir les statuts et le règlement intérieur ainsi que le programme du parti". Il sera également question du renforcement de la coopération entre l’ADF-RDA et ses partis amis que sont l’Union des démocrates du Faso (UDF) et l’Union des patriotes pour le développement (UPD).

Les membres du bureau exécutif, par la voix du vice-président du parti, Cyrille Goungounga, ont souhaité de Me Gilbert Ouédraogo, une contribution dans la résolution définitive de la crise ivoirienne. Et le bureau a exprimé toute sa disponibilité à épauler son président dans ce sens. Monsieur Goungounga a, en outre, souhaité voir l’établissement d’une communication franche au sein du parti de l’éléphant.

Par ailleurs, les retrouvailles du Mess des officiers ont été saisies par les militants de l’ADF-RDA pour faire le point de la vie du parti en 2003. Selon le président, ce fut une année de lutte, de clarification et d’espoir. De lutte parce qu’à la sortie du scrutin du 5 mai 2002, l’ADF-RDA a dû poursuivre le combat à l’intérieur et à l’extérieur du parlement pour confirmer et légitimer sa position de premier parti d’opposition et de deuxième parti politique. La notion de clarification quant à elle, fait allusion au congrès extraordinaire des 29 et 30 juin qui aurait permis un véritable recentrage du parti. Espoir enfin, parce que la "thérapie" qui a eu lieu, témoigne d’une maturité politique des militants, désormais aptes à entamer avec plus de sérénité, les batailles futures.

Les temps forts de cette cérémonie ont été marqués par des acclamations, le tout couronné par un cocktail offert par le bureau exécutif national.

Alassane KARAMA
Sidwaya

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