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Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

Publié le mardi 15 février 2022 à 17h44min

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Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

Un regroupement de partis et de mouvements politiques comprenant APR-TILIGRE, MOUVEMENT SENS, PAREN, PDS ET PUR, à travers ce document livrent leurs propositions pour les textes et l’agenda de la Transition.

ELABORATION DES PROJETS DE TEXTES ET DE L’AGENDA DE LA TRANSITION

CONTRIBUTION DE : APR-TILIGRE, MOUVEMENT SENS, PAREN, PDS ET PUR

I. CONTEXTE

1. Le 24 janvier 2022, notre pays le Burkina Faso, a encore connu un coup d’Etat perpétré par un groupe de militaires réunis au sein du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).

2. Le Président du Faso, monsieur Roch Marc Christian Kaboré, a été contraint à la démission à travers une lettre rendue publique.

3. Dès son avènement, le MPSR a suspendu la Constitution, dissout le Gouvernement et l’Assemblée nationale. Il a ensuite dissout les collectivités territoriales.

4. Le coup d’État du 24 janvier a suscité une vague de réaction au sein de l’opinion nationale et internationale. Au plan international, on note que l’ensemble des organisations internationales et régionales ont condamné le coup d’État. Au plan national, si certaines organisations politiques et de la société civile ont apprécié positivement le coup d’État en apportant directement leur soutien à la junte militaire, d’autres, en revanche, ont dénoncé cette prise de pouvoir sans fermer la porte à toute perspective de discussion avec l’ensemble des forces vives de la nation pour la définition d’une transition politique devant jeter les bases de la refondation de notre démocratie et assurer le retour à l’ordre constitutionnel.

5. Face à cette situation, nous, partis et mouvement politiques soussignés, avons dans une déclaration affirmé notre opposition de principe au coup d’État. Toutefois, prenant acte de la nouvelle situation de fait et de la nécessité de mettre en place une transition, nous proposons la présente feuille de route qui constitue notre contribution à l’élaboration des textes et de l’agenda de la transition ouverte depuis le 24 janvier.

6. La présente contribution s’articule autour des missions (II), des axes de réformes (III), des organes (IV) et de la durée (V) de la transition. Elle propose aussi des valeurs à promouvoir par la Transition (VI).

II. LES MISSIONS DE LA TRANSITION

7. Le Burkina Faso ayant connu dans un passé récent, et dans un tout autre contexte, l’expérience d’une transition politique née de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, il convient d’en tirer les véritables leçons afin de créer les conditions d’une démocratie véritable, seule à même d’éviter à notre pays de renouer avec l’instabilité politique et démocratique dont les coups d’Etat sont porteurs.

8. La Transition doit se fixer des missions réalistes et réalisables qui permettront de conduire à la mise en place d’institutions démocratiques dans des délais raisonnables. Elle doit s’attaquer aux principales causes de l’instabilité politique au Burkina. Il s’agit, d’une part de l’illégitimité des autorités politiques en raison notamment des conditions d’accession et de gestion du pouvoir politique, et d’autre part de l’insécurité généralisée sur l’ensemble du territoire national sans oublier la crise de confiance entre l’administration publique et les citoyens du fait de la corruption endémique entre autres.

9. Les missions de la transition doivent être essentiellement de trois ordres : d’une part, restaurer la sécurité dans les zones à fort défi sécuritaire et organiser le retour de l’administration et des personnes déplacées internes dans la dignité, d’autre part, rétablir la confiance entre l’administration et les citoyens, et enfin garantir la légitimité des futurs élus à travers une réforme du système partisan et de la loi électorale.

10. Au cours des dix dernières années, plusieurs rapports ont déjà été produits sur la question de la sécurité et de la gouvernance politique et électorale (Collège des sages, Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs, Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques, Commission de la Réconciliation Nationale et des Réformes, Centre pour la Gouvernance Démocratique, Forum national sur la sécurité, RENLAC, l’Autorité Supérieur du Contrôle d’Etat et de la Lutte contre la Corruption, la Cour des Comptes, etc.) au Burkina Faso. Ces rapports, dont les principales recommandations pertinentes n’ont jamais été mises en œuvre restent toujours d’actualité. Ils constituent une très bonne base de travail pour guider les actions de la Transition et opérer rapidement les réformes nécessaires. Il n’est donc pas nécessaire de perdre du temps en voulant réinventer la roue.

i. La question sécuritaire est le principal motif mis en avant pour justifier le coup d’État. Sa résolution est donc pour nous, la mission essentielle de la Transition. Pour renforcer sa légitimité, le régime de la Transition doit se donner tous les moyens pour apporter des réponses efficaces à cette question dans les plus brefs délais. Le seul indicateur qui est à prendre en compte n’est pas le nombre de terroristes neutralisés ou de matériels récupérés, mais le retour de l’administration dans les zones abandonnées et celui des personnes déplacées internes dans leurs villages, dans la sécurité et la dignité.

ii. Les actions à prendre et les réformes en matière de gouvernance politique, doivent viser principalement à restaurer la nécessaire confiance entre les citoyens et l’administration (administration publique, Justice et armée), condition nécessaire à l’instauration de l’autorité de l’Etat. Il s’agit ici d’engager les réformes et les actions nécessaires pour une gouvernance vertueuse fondée sur les valeurs de l’intégrité chères à notre peuple. Pour le cas de la magistrature, il s’agira en outre, d’une part, de protéger la magistrature contre toute ingérence venant de l’extérieur et contre le corporatisme, et d’autre part, pour assurer une cohérence entre le rôle du ministère public et le statut actuel des magistrats du parquet. Sans le rétablissement de la confiance et de l’autorité de l’Etat, aucun progrès ne peut être réalisé. Notre Etat, aujourd’hui fragile, court à sa faillite.

iii. Les réformes en matière électorale quant à elles, doivent garantir la tenue d’élections libres et transparentes pour assurer la légitimité des dirigeants politiques. De nombreux Burkinabé estiment avec raison que les processus électoraux ne sont pas suffisamment transparents et intègres en raison notamment d’une corruption électorale devenue systémique. En outre, les partis politiques sont discrédités car ne jouant pas leur rôle d’animation de la vie publique. Tout ou presque est déterminé par l’argent, véritable maître du jeu électoral. En conséquence, la désaffection politique et électorale touche une proportion très importante de la population, notamment sa frange jeune. Une telle situation affaiblit considérablement la légitimité des gouvernants et des institutions qu’ils animent.

Par ailleurs, la CENI dans son format actuel a montré ses limites. Elle doit être reformée pour lui assurer une plus grande efficacité. La réforme de la CENI doit prendre appui sur les propositions formulées par la Commission de la Réconciliation nationale et des réformes. La présente transition offre une opportunité à saisir pour agir sur ces faiblesses.

III. LES AXES DE REFORMES

11. Trois axes de réformes sont proposés au regard des missions à assigner à la Transition.

12. Le premier concerne la restauration de la sécurité dans les zones à fort défi sécuritaire et l’organisation du retour de l’administration et des personnes déplacées internes dans la dignité. Sur ce chantier, il convient de prendre les mesures suivantes :
i. Assurer la mise en œuvre diligente de la politique nationale de sécurité ;
ii. Achever et mettre en œuvre la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme ;
iii. Redéfinir le découpage administratif du Territoire national sur la base de critères objectifs de manière à rapprocher l’administration des administrés ;
iv. Renforcer l’autonomie des collectivités territoriales.

13. Le deuxième vise le rétablissement de la confiance entre l’administration et les citoyens. De façon indicative, les points suivants mériteraient une attention particulière.

i. La dépolitisation de l’administration publique et de l’armée ;
 Relire la loi 081 pour interdire la création des structures des partis politiques dans l’administration publique ;
 Prévoir une durée pour les fonctions techniques (dont la liste doit être établie) au sein de l’administration assorties de critères d’évaluation ;

ii. La moralisation de la vie publique ;
 Engager une opération mains propres et une opération casier vide ;
 Engager l’Administration à la tolérance zéro en matière de lutte contre la corruption ;
 Adopter une loi sur la transparence budgétaire pour étendre la compétence des organes de contrôle sur les budgets de l’Assemblée Nationale et de l’armée ;
 Créer une police des polices ;
 Adopter une loi sur le format-type du gouvernement fixant le nombre de ministères à 25.

iii. Le renforcement de l’indépendance de la magistrature
 Relire la loi organique relative au Conseil supérieur de la magistrature ;
 Relire la loi portant statut de la magistrature.

14. Enfin le troisième axe est le rétablissement de la confiance entre les citoyens et leurs élus. De façon spécifique, les réformes devront avoir pour effet de :

i. Améliorer la représentativité des élus et la participation électorale
-  Déterminer le nombre d’élus par circonscription électorale en rapport avec la population résidente dans les collectivités territoriales ;
-  Réviser le fichier électoral à partir des données de l’ONI avant les élections de fin de Transition ;
-  Élire les présidents de collectivités territoriales au suffrage universel direct dès les élections de fin de Transition.

ii. Prévenir et combattre la fraude électorale
-  Plafonner les dépenses de campagne électorale ;
-  Instituer une obligation pour tous les partis de déposer un compte de campagne faisant ressortir d’une part, le montant et l’origine des fonds de la campagne et d’autre part, les dépenses réalisées ;
-  Créer une brigade anti-fraude des élections rattachée à l’ASCE-LC avec les pouvoirs de police judiciaire.

iii. Renforcer la participation politique des femmes et des jeunes
-  Rendre obligatoire le respect du quota genre aux élections locales et législatives ;
-  Instituer un quota jeune obligatoire pour les élections nationales et locales ;
-  Instituer à la charge des partis et formations politiques bénéficiant du financement public, des obligations de formation au profit des femmes et des jeunes ;
-  Instituer un quota de représentation des jeunes et des femmes dans les instances des partis.

iv. Reformer la CENI
Créer au sein de la CENI, deux organes :
-  Un organe d’orientation stratégique et de supervision du processus électoral composé de représentants de partis politiques (opposition et majorité) et des organisations de la société civile ;
-  Un organe technique et d’exécution des opérations de vote composé d’agents spécialisés et de fonctionnaires de l’administration électorale.

Cette réforme ne devra pas s’appliquer aux élections en fin de Transition. Pour des raisons pratiques nous proposons de confier l’organisation des élections de sortie de Transition à la CENI dans son format actuel.

IV. LES ORGANES DE LA TRANSITION

15. Les organes de la transition doivent être définis dans le cadre d’une Charte approuvée par les forces vives de la nation à travers les principales composantes. On pourrait utilement s’inspirer de la Charte de la transition de 2014. La Charte viendra compléter la Constitution actuelle et donner une base juridique aux organes de la transition.

16. Le pouvoir exécutif sera constitué d’un Chef de l’État disposant de pouvoirs limités lui permettant de conduire efficacement les missions assignées à la transition.

17. Le second organe de l’exécutif sera le gouvernement conduit par un Premier ministre. Le Premier ministre est une personnalité civile nommée par le Chef de l’État. Il propose les membres du gouvernement.

18. Les membres du gouvernement seront au nombre de 25 au plus y compris le Premier ministre et les ministres délégués et les Secrétaires d’Etat s’il y a lieu.

19. Le Premier ministre et les membres de son gouvernement sont choisis exclusivement sur la base de leur compétence technique, leur intégrité morale et leur connaissance des enjeux politiques et sociaux du Burkina Faso, du contexte régional et sous régional ouest africain.

20. Au plan du pouvoir législatif, nous proposons la mise en place d’un parlement de la transition. Le Parlement de la Transition ne sera pas permanent, il ne sera convoqué que pour les lois les plus importantes pour lesquelles un consensus minimal est nécessaire. Le nombre des membres ne devrait pas excéder quatre-vingt-dix. Leur mandat est gratuit. Ils reçoivent pendant ou à l’occasion des sessions, une indemnité couvrant notamment le transport, l’hébergement et les sujétions particulières liées à leur activité de parlementaire.

21. Le Parlement de Transition sera composé comme suit :
-  Partis politiques : 35
-  Organisations de la société civile : 34
-  Forces de défense et de sécurité : 10
-  Autorités coutumières et religieuses : 4
-  Personnes vivant avec un Handicap : 2
-  Organisations féminines : 3
-  Organisations de jeunesse : 2
En ce qui concerne les OSC, nous proposons que 5 des membres soient réservés aux organisations nationales. Les 29 autres membres seront désignés à raison de 2 par région sauf la région des Hauts bassins (3) et celle du Centre (4).

22. Le Président de la Transition, le Premier ministre et le Président du Parlement de la Transition, ne seront pas éligibles aux élections devant mettre fin à la Transition.

V. LA DUREE DE LA TRANSITION

23. La durée de la Transition ne doit pas excéder 24 mois.

24. Pendant cette période, l’accent doit être mis sur la question sécuritaire de façon à ce qu’à la fin de la Transition, le retour de l’administration soit effectif sur l’ensemble du territoire. En outre, les PDI doivent être à même, sans danger pour elles, de retourner dans leurs localités d’origine et y mener leurs activités. Au cas où la sécurité n’est pas effective sur l’ensemble du territoire, les modalités d’organisation des élections devront être définies de façon consensuelle par les forces vives.

25. Parallèlement au travail de sécurisation du territoire, les réformes législatives et règlementaires proposées doivent être réalisées et ce, dans les six premiers mois de la Transition. Chaque ministère concerné pourra faire appel à des personnalités extérieures reconnues pour leur compétence et leur intégrité morale pour l’élaboration des projets de textes relevant de son département. De larges concertations devront aussi être organisées avec les acteurs de la société, y compris dans les différentes régions, afin d’obtenir le consensus sur le contenu des réformes proposées.

26. Les opérations électorales à proprement parler devront commencer après les douze premiers mois de la Transition. Cela a pour objectif de permettre une amélioration de la situation sécuritaire et de prendre en compte le temps nécessaire à l’adoption de toutes les réformes nécessaires.

27. Le cycle électoral devra commencer par les élections locales suivies des élections couplées législatives et présidentielle.

VI. LES VALEURS A PROMOUVOIR PAR LA TRANSITION

Outre les valeurs consacrées par la Constitution en vigueur, les valeurs suivantes doivent être affirmées comme valeurs à promouvoir par la Transition : l’inclusion, la tolérance et le dialogue, la discipline, le civisme, la solidarité et la fraternité.

Ouagadougou, le 15 février 2022

Pour les organisations politiques signataires
APR-TILIGRE, MOUVEMENT SENS, PAREN, PDS ET PUR

Me Guy Hervé KAM

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Vos commentaires

  • Le 15 février 2022 à 18:10, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    1) Que personne n’en impose à l’Histoire de notre Peuple. Cette periode que nous vivons recele beacoup plus des necessités du materialisme historique de notre Peuple que des necessités conjoncturelles ayant sonné lieu au COup d’Etat. C’est pourquoi, cette periode appélé Transition, je ne la refuse. C’est une periode de Refondation. Trnasition pour aller où ? vers des textes sacrés pour des dirigeants sacrilèges ?
    2) En faisant preuve d’un peu de bon sens scientifique, on voit nos politiciens deraillent. La science, la reflexion scientifique, c’est pour les Occidentaux et non pour les Africains ? Aucun regime dit democratique ne pourra faire redecoller le Burkina Faso après 2 ans chargé de tout et de rien. Regardez les resultats de la liste electorale aux presidentielles de 2020 : qui sont les 2 premiers de la liste, qui detiennent peut-etre plus de 80% des voix ? Un peu de bon sens. Ce que vous proposez ne saurait etre fait en 2ans. Le pays est dejà endette entre 40 et 48 milliards pour les elections de 2020. A-t-ton fini de rembourser ?
    3) Deux ans pour la Refondation, c’est possible. Seulement, il faudra suspendre les projets de developpements et miser sur la depolitisation et la restructuration de notre systeme judiciaire. Nous avons besoin d’une chirurgie politique et d’antibiotique, et les analgesiques seules n’y peuvent rien.
    A bas Dieu et vive l’Esprit Universelle !

  • Le 15 février 2022 à 18:26, par sidbé En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Arrêtez ces verbiages inutiles et soyez volontaires pour aller au front. Le Burkina est en fumée. Apportez de l’eau pour éteindre l’incendie d’abord... On verra le reste après. S’il faut cinq ans au MPSR pour ramener l’ordre qu’il le fasse. Arrêtons de copier l’occident ou à penser à vos seuls intérêts.... Un minimum de patriotisme quand même...

    • Le 15 février 2022 à 23:37, par Un Burkinabê En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

      Toi tu proposes quoi ? C’est vous autres qui n’avez pas grand chose dans la tête mais beaucoup à sortir de la bouche qui avez entrainé notre pays dans cette situation.
      Merci au regroupement de partis politiques qui puisent pour la plupart leur idéologie dans nos sources culturelles et ancestrales.
      Je propose que la loi électorale (peut-être que c’est la Constitution qui devait le faire ?) prévoit des mécanismes pour destituer le Chef de l’Etat, le Chef du Conseil Regional et le Maire de la Commune au moins à mi-mandat.

  • Le 15 février 2022 à 18:35, par Gongoni En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Pas mal, mais je trouve que le quota des OSC est trop élevé ( 34) car il y a des OSC beaucoup plus bavardes ,opportunistes ,inutiles ,que pleine de bonnes idées et d’idéaux nobles . En revanche, il faut comme au RWANDA, favoriser le quota genre, c’est à dire le quota des femmes et des jeunes, mais des femmes et des jeunes qui ont de la personnalité et un minimum de culture générale et de sens des responsabilités pour participer à un si haut niveau de la refondation d’un Etat . Bien sûr ,on pourra me rétorquer, qu’on pourra retrouver des femmes et des jeunes dans la représentation des partis, mais j’aurais préféré, que les quota femmes et jeunes hors partis politiques soit portés entre 5 et 10, tout en augmentant le nombre des membres du Parlement de la Transition à 110 membres, d’autant que cette fois la fonction est bénévole , à l’exception des indemnités de session . A contrario il faut ramener le nombre des représentants des OSC à tout au plus 20 personnes ,car il y a trop d’OSC farfelues que d’OSC sérieuses

  • Le 15 février 2022 à 18:47, par Sonni ALIBER En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    ILs sont tous près pour aller à la soupe /comme s’il n’y avait plus rien à faire pour son développement personnel sans passer par la soif du pouvoir /c’est honteux de donner un utilimatum aux MPSR /

    • Le 15 février 2022 à 23:46, par Un Burkinabê En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

      En quoi faire des propositions devient aller à la soupe ? Le MPSR devait vous retrouver et vous entendre. Donc vous voulez dire que c’est le MPSR qui est la soupe ou le propriétaire de la soupe ? Il faut grandir. C’est le MPSR qui a mis en place un Comité de Réflection. C’est ce comité de Réflection qui a invité les population à faire des propositions. Où est la soupe ici ? Vous êtes si habitué à la soupe que vous la voyez partout. Bon appetit alors !

  • Le 15 février 2022 à 19:20, par Koug En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    35 Partis politiques pour le Parlement de Transition est trop élevé.
    le nombre de partis politique ne doit pas dépasser 5. Désormais on doit limiter le nombre de partis à 10.
    Vous avez oublier les organisations paysannes dans le parlement. Ils sont plus important que les partis politiques qui nous embarqué dans cette situation à cause de leur interêt individuel.

  • Le 15 février 2022 à 19:21, par YARO En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    La refondation implique qu’on relise la loi sur les partis et autres organisations qui sont responsables du pourrissement de la vie du pays. Que la création des partis et autres organisations soit subordonnée à une liste d’engagement d’au moins 5000 adhérents au moins dûment identifiés et que d’autres conditions permettent de créer de vrais partis avec de vrais projets de société au lieu de ces regroupements d’individus sans foi ni loi ni principes qui sont près comme ce regroupement de partillons qui sont près à s’allier au diable s’il le faut. Malgré la forfaiture que le MPSR vient de poser et dont toutes les personnes honnêtes s’inquiètent, ce regroupement d’individus qui croient à travers leur torchon avoir révolutionné la science politique s’engage toute honte bue dans le secret espoir de se faire remarquer par les puissants du moment. Honte à vous

    • Le 15 février 2022 à 23:53, par Un Burkinabê En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

      Yaro, la honte c’est vous. Au moins ils ont proposé quelque chose ; et toi tu proposes quoi ? C’est le MPSR et le Comité qu’il a désigné qui ont fait appel à contribution. On dirait que vous ne vivez pas dans ce pays et écrivez tout ce qui vous vient en tête. C’est votre post qui est plutôt un torchon. Pensez vous qu’un regroupement qui a le Paren du Professeur Laurent Bado sortira un torchon ? Ridicule !

  • Le 15 février 2022 à 19:58, par Le Vigilent En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Bonnes propositions, mais la représentation des partis politiques (35/90) et des organisations de la société civile (34/90) au sein du CNT qui comptera au plus 90 membres, comme suggéré, est excessive.

  • Le 15 février 2022 à 20:05, par HUG En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Les partillons politiques sont de retours.le mal de ce pays c est les partis et partillons politiques qui ne pensent qu avoir de l argent.Garder ce calendrier pour vous meme..

    • Le 15 février 2022 à 23:59, par Un Burkinabê En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

      HUG, vous n’arrêtez pas de me decevoir. Ça ne fait pas de sens lorsque vous pensez qu’un partillon ne peut pas sortir de bonnes idées. Votre ODPMT devenu CDP+ MPP étaient de grands partis. Ont-ils pu sortir notre pays du marasme politique, social et économique ? Vous me faites rire. D’ailleurs les bonnes choses ne viennent jamais de la masse mais de la minorité.

  • Le 15 février 2022 à 20:25, par jeunedame seret En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Propositions tendancieuses. Attention Damiba ! Seulement 24 pour préparer ta déchéance ! Ou dépêcher ta disparition. Même pour le réinstallation des personnes déplacées, 2 ans ne garantissent pas un succès parfait. Et n’oubliez pas qu’il faut la sécurité avant leur retour. Et ce seront les mêmes qui sortiront 24 mois après pour publier ton échec et réclamer pouvoir et postes sans DAMIBA. Le MPSR doit travailler à son rythme et avec assurance. Il ne s’agit pas de précipiter pour recommencer les coups d’état. Hâtons nous lentement. Ce qu’on demande c’est une bonne analyse des idées, un choix, et une application noble et satisfaisante dans l’action.

    • Le 16 février 2022 à 00:07, par Un Burkinabê En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

      jeunedame seret, vous proposez combien de temps ? Si nous nous mettons au travail et que nous sommes tous sincères en temps que Burkinabè je pense que 24 mois sont même trop long pour retrouver la sécurité. Ce sont en majorité des Burkinabè qui attaquent notre pays. La diplomatie pourrait amener beaucoup à déposer les armes.

    • Le 16 février 2022 à 16:09, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

      @Un Burkinabè, c’est cela même, de la diplomatie "active".

      En 1945, les japonais ont capitulé à cause de Hiroshima et Nagasaki. La première bombe nucléaire, du nom de "Little boy", a été un "ambassadeur" actif et efficace.

      Si on dit plusieurs fois "bonjour" aux terroristes comme à Kalbo fin Janvier (164 djihadistes neutralisés), nul doute que beaucoup déposeront les armes...

      Quand au mécanisme de destitution que vous évoquez, j’ai fait la même proposition mais il y a un mais. En général, c’est dans les cas des suffrages indirects qu’une destitution est prévue. Les constitutionnalistes estiment que le suffrage direct l’emporte sur l’indirect, et qu’il n’est donc pas normal que des députés ou autres institutions démettent celui que le tout le peuple a investi. Aux USA, "l’impeachment" existe parce que le président est élu au suffrage indirect.
      Reste donc la démission...

  • Le 15 février 2022 à 23:19, par Sam aly. En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Voila encore, on vous voit venir,
    Qui vous donne la legitimité de determiner
    Des dates de de durés de transitions.
    Allez plutô vous inscrire pour le combating
    A fin de liberer les zones ocupées du burkina
    Et vous aurai l’avancement de tout procesus

  • Le 16 février 2022 à 00:21, par Un Burkinabê En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Merci à ce regroupement de partis politiques. Leurs propositions sont patriotiques. Ce que je voulais ajouter est peut-être la mise en oeuvre.
    1- il faudra négocier avec nos frères qui se sont égarés. Il ne faut pas avoir peur ni honte de se parler entre Burkinabè.
    2- au fur et à mesure que les déplacés Internes sont ramenés dans leurs villages respectifs il faudrait le faire concomitamment avec le minimum d’investissements (eau potable, pâturages, routes, retenues d’eau pour agriculture, etc...).
    3- partage du pouvoir au niveau local. Qu’il y ait un quota d’élus pour les castes et les marginalisés de la société dans les exécutifs locaux car ces gens sont si bien marginalisés que même les partis politiques ne les mettent pas sur leurs listes électorales.

    • Le 16 février 2022 à 17:39, par Youth En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

      Il faudra circonscrire vos propos surtout. Dire vos frères qui se sont égarés, cela sonne mieux. Personne dans ces groupes n’est égarée, il ya une mauvaise lecture. Sachiez que tous ceux qui ont pris les armes, sont d’anciens bandits et autres voleurs de tout genre. Allez-y à l’information, comprendre que quand ils capturent des jeunes ils testent leur capacité souvent pour voir s’il est capable d’aller voler ou leur fournir régulièrement de informations sur des cibles. Ces émirs qui ont utilisé les premiers ces termes, seuls savent de quoi parle leur textes.

  • Le 16 février 2022 à 09:08, par sagesse En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Ces gens là sont encore de retour. Laissez-les raconter leurs inepties ; ils croient que c’est encore la transition de Zida où ils ont profité mélanger le pays pour se remplir les poches. Me Guy KAM n’a qu’à aller se reposer maintenant et manger ses sous, ou retourner tranquillement à ses tâches d’avocat, sinon il finira par regretter un de ses jours.

  • Le 16 février 2022 à 10:42, par max En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Le parlement doit être composé de PDI et de soldats et de veuves de l’insécurité, pas de partis politiques pas d’OSC ni de chefs coutumiers n’en parlons pas de religieux.

  • Le 16 février 2022 à 12:43, par sidbé la sidkèta En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    En 2014, la révolution du peuple à été vendue par des soit disant responsables d’OSC qui se sont taillés à l’occasion des villas et des voitures... Le peuple burkinabè avait été trahi... Nous les voyant encore venir par ses manières de faire... Il paraîtrait même de sources d’investigations reçues que des millions sinon des milliards sont déjà rentrés au Burkina en guise de solde de corruption des valets locaux (déjà ciblés) pour perturber ou faire échouer le groupe des patriotes de MPSR. On se demande si ce présent collectif n’est pas déjà infecté.
    Ainsi, nous tirons l’attention aux patriotes burkinabè et au président de MPSR d’ouvrir le bon œil pour que son mouvement qui porte l’espoir du peuple burkinabè ne soit pas un échec. Surtout qu’il existe des burkinabè qui sont capable de vendre leur mère aux enchères...

  • Le 16 février 2022 à 16:29, par HUG En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Il faut avoir une capacité d analyse elevé pour comprendre HUG.Qui sont les responsables de ces ppartillons et parti politiques ? Ils sont cconnus de tous sauf leurs supporters.Quant a l odp , cdp , mpp....j. ai toujours dit que notre malheur provient des politiciens.

  • Le 17 février 2022 à 14:40, par SOME En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Cette sortie des OSC nous donne l’ampleur du travail que nous devons faire. A commencer par nettoyer ces soi disants OSC. Leur sortie nous dit dans quelle merde se trouve le Burkina, et comment le peuple a été trahi, nous qui croyions qu’elles étaient les garantes de la vie sociale. Eh ben non ! Elles ne ne balaient que pour mieux aller manger. Non les OSC ! votre proposition est globalement mauvaise et vous vous dévoilez enfin.

    Vous vous trompez d’époque : ce n’est pas parce que l’on a été derrière vous a un certain temps que vous êtes des rois. Même le roi on peut lui couper la tête. Vous êtes la preuve que le Burkina est vraiment pourri. Vous avez commencé à torpiller l’avenir du pays. Loin de moi toute idée que vous devez soutenir le MPSR : on ne les connaît pas, on les attend pour prendre position.

    La société civile du Mali a fait preuve de patriotisme. Vous, pas du tout ! Les maliens ont tiré lecon des errements de la transition au Burkina mais nous on ne veut pas tirer leçon de leur expérience. Le Burkina a vraiment besoin de refondation et ce de façon radicale.

    La transition n’a pas besoin de 25 ministres. La transition n’a même pas besoin d’affirmer un délai à l’heure actuelle, mais d’une fourchette, car tout dépendra des difficultés rencontrées sur le chemin. Votre délai de 2ans trahit encore plus clairement votre triste nature. Vous pensez que l’intégrité du territoire sera rétablie en 2ans ? Vous pensez que tout ce programme que vous déroulez sera fait en 2ans ? Etc. NON et non ! Vous avez voulu noyer les choses dans un verbiage creux car vous cachez un autre agenda. J’avais dit que la première transition devait durer 3ans si on voulait aboutir à quelque chose. On n’en serait pas là aujourd’hui.

    Les politiciens politicards médiocres et égoïstes et apatrides avaient tué la transition dans l’œuf. Et c’est ce que vous essayez de faire à votre tour. Cette transition devra durer entre 3 et 5 ans. Et si d’aventure ce MPSR n’est pas du bon côté du peuple, à nous de les chasser. Au bout des 5ans toute cette classe politique doit être virée et renouvelée.

    La tenue d’élections n’est pas une fin en soi. Nous avons d’autres priorités pour l’heure. Mais vous, vous voyez déjà autour de la mangeoire. A quoi une transition avec les mêmes politiciens qui ont mis le pays à terre ? Ou est la place des femmes, où sont ces jeunes qui ont donné leurs poitrails aux balles du RSP ? Ces jeunes sont les premiers concernés car c’est eux qui vont subir la vie : c’est à eux de décider. Les FDS sont largement sous représentées alors que les partis politiques et Osc sont surrepresentes.

    En conclusion : votre sortie est la preuve que le MPRS a du boulot sérieux sur sa table s’ils veulent vraiment redresser ce pays.

    SOME

  • Le 19 février 2022 à 00:33, par YARO En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Évidemment quand on est sans courage on s’appelle Un Burkinabé à tort car vous ne savez pas ce qu’est une proposition. Je propose concrètement qu’on assainisse la vie politique en adoptant une loi sur les partis politiques qui subordonne la création de tout parti à une liste d’au moins 5000 adhérents dûment identifiés, la publication d’un projet de société, d’un programme de gouvernement et de toute autre exigence qui permettra d’écarter tous les plaisantins et autres mange mil qui polluent la vie politique du pays. Pour les OSC on trouvera d’autres critères. Avec un tel niveau d’exigence je suis sûr que les partillons que vous soutenez sans état d’âme n’existeraient pas.

  • Le 19 février 2022 à 01:12, par YARO En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Évidemment quand on est sans courage on s’appelle Un Burkinabé à tort car vous ne savez pas ce qu’est une proposition. Je propose concrètement qu’on assainisse la vie politique en adoptant une loi sur les partis politiques qui subordonne la création de tout parti à une liste d’au moins 5000 adhérents dûment identifiés, la publication d’un projet de société, d’un programme de gouvernement et de toute autre exigence qui permettra d’écarter tous les plaisantins et autres mange mil qui polluent la vie politique du pays. Pour les OSC on trouvera d’autres critères. Avec un tel niveau d’exigence je suis sûr que les partillons que vous soutenez sans état d’âme n’existeraient pas.

  • Le 19 février 2022 à 09:51, par Lucien En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    Salut à tous ! C’est quel indicateur de base qui donne un temps de 24 mois à la transition ? Que ça soit un état d’exception, le résultat que nous attendons c’est notre libération. Va t on atteindre ce résultat en 24 mois ? Voici le delai : le temps qu’il faudra.

  • Le 21 février 2022 à 20:16, par SPOK 01 En réponse à : Transition politique au Burkina : APR-TILIGRE, SENS, PAREN, PDS et PUR proposent une durée de 24 mois maximum

    - 20 minutes - lundi 21/02/2022
    Au Mali, la transition démocratique s’éloigne. Le Conseil national de transition (CNT), contrôlé par les militaires, a approuvé par 120 voix pour, aucune voix contre et aucune abstention une révision de la charte de la transition ce lundi.

    Cette assemblée tenant lieu d’organe législatif au pays depuis la prise de pouvoir par les militaires a entériné une période pouvant aller jusqu’à cinq ans avant des élections et un retour des civils à la tête du pays.

    Flou sur la date des élections
    Cette charte fait office d’acte fondamental de la période précédant un retour des civils à la direction de ce pays plongé dans une grave crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et djihadiste en 2012. La révision approuvée lundi dispose que la durée de la transition sera conforme aux recommandations formulées à l’issue de consultations nationales qui ont eu lieu en décembre 2021.

    Ces « assises » préconisaient une transition de six mois à cinq ans. Elle maintient le flou sur la date à laquelle des élections auraient lieu, alors que la question donne lieu à un bras de fer entre les autorités maliennes d’une part et l’organisation des Etats ouest-africains Cédéao ainsi qu’une partie de la communauté internationale de l’autre.

    Un délai « totalement inacceptable »
    La version originelle de la charte, promulguée par les militaires le 1er octobre 2020 un peu plus d’un mois après leur premier putsch, fixait la durée de la transition à 18 mois. La junte a depuis révoqué son engagement initial à organiser des élections le 27 février prochain. Elle a exprimé son intention de rester en place quatre ou cinq années supplémentaires, un délai « totalement inacceptable » pour la Cédéao. Celle-ci a sanctionné un tel projet en infligeant le 9 janvier de lourdes sanctions économiques et diplomatiques au Mali, avec un embargo commercial et financier et la fermeture des frontières.
    QUAND TU AS GOUTE A LA BONNE SOUPE DU POUVOIR, TU NE LAISSE PAS FACILEMENT TON ASSIETTE. ATTENTION !!!!!!!

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