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Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

Publié le dimanche 6 février 2022 à 21h30min

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Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

Le président du Faso, Paul Henri Damiba, a signé le jeudi 3 février 2022, un décret portant création, attributions, composition et organisation de la Commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’ agenda de la transition. La Commission dispose d’un délai de deux semaines pour livrer ses résultats, précise le décret.



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Vos commentaires

  • Le 5 février 2022 à 23:32, par Koug En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Merci au MPSR, Mais nous espérons que la commission mise en place prendra en compte les spécialistes des autres domaines importants dans la refondation. Ex. La transformation digitales ou simplement le Numérique dans nos activités est un domaine qui est entrain de transformer tous les domaines.
    Sinon assez de juriste dans une telle commission est bien mais nous les interpellons à faire de l’innovation et à être précis dans les textes car c’est toujours eux qui nous envoie des textes qui ne sont par précis et allez les différentes interprétations.
    Bonne chance à la commission

  • Le 6 février 2022 à 02:39, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Ça, Ce n’est pas une mauvaise idée... Pas mauvaise du tout même. Cependant, il faudrait éclaircir deux choses :

    1°) Les militaires ont dit avoir pour seul et unique agenda le retour de la sécurité, et les élections sont tributaires de cette sécurité. Toutes les propositions de calendrier seront donc nulles si ils ne nous disent pas d’abord en combien de temps ils comptent ramener un minimum de sécurité sur le territoire national.
    Moi Goama je pourrais dire 6 ou 12 mois puisqu’ils ont toutes les cartes en main, mais eux, ils disent quoi ?

    2°) Vu le nombre d’acteurs qu’il faudrait consulter ou écouter pour être le plus inclusif possible, l’usage des TIC semble ici indispensable, avec si possible une plate-forme ou les acteurs pourraient déposer leurs propositions écrites. C’est ce qui a été fait pour les réformes institutionnelles en 2015. Cela réduirait aussi les distances, les tentatives d’influence et les double langages.

    Sinon, en deux semaines, cette commission n’aura même pas encore fini d’auditionner les politiques et les OSC, et je ne parle pas des autres.

    Évidement, il leur faudra du personnel de secrétariat administratif ayant un certain niveau pour les aider à gérer tout cela, à savoir recevoir, cataloguer, lire, résumer aux fins de synthèse.

    Mais surtout, surtout, n’écoutez pas ceux qui disent "cinq ans" sans justifier pourquoi on aurait besoin de 5 ans sans élections. Tout ce qu’ils veulent, c’est tenter de faire plaisir aux militaires. Sans compter ceux à qui "on" a promis une place au CNT pour qu’ils sortent manifester et qui veulent y manger le plus longtemps possible.

    • Le 6 février 2022 à 09:24, par Un Avis En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

      Je suis absolument d’avis avec vous M. Sebgo, il faut que ce comité qui a été mis sur pied ait une plateforme numérique (site internet, adresse mail ou Facebook) afin qu’il puisse récevoir les propositions, d’où qu’elles viennent.

    • Le 7 février 2022 à 09:47, par kwiliga En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

      Bonjour Sidpawalemde Sebgo,
      Toujours un plaisir de lire vos commentaires et d’apprécier la lucidité de vos analyses.
      Néanmoins, quand vous écrivez ici : "Moi Goama je pourrais dire 6 ou 12 mois puisqu’ils ont toutes les cartes en main", je n’y crois pas une seconde.
      Si l’on doit prendre en compte le contexte sous-régional, Africain, mondial, au delà des seules frontières de notre pays, je ne peux que croire que la difficile situation sécuritaire que connait notre pays, risque de perdurer, longtemps, longtemps, longtemps,...
      Pour exemple, s’il est vrai que les putschistes maliens, entreprennent des négociations avec une partie de "leurs terroristes", il ne restera alors qu’à franchie le Faso, pour se créer un couloir vers l’océan.
      Nous ne savons encore rien de la prochaine réorganisation des forces françaises et occidentales dans la sous-région.
      Je ne crois en rien à une coopération russe (que beaucoup confondent avec une prestation des mercenaires de Wagner), qui a ses problèmes à gérer, pour contrer les offensives de Biden, sous couvert de l’OTAN.
      J’ai honte, mais, bien qu’humaniste et panafricaniste, je souhaite que l’insécurité perdure en Lybie, car, en cas contraire, des hordes de mercenaires aguerris et surarmés, vont déferler sur nos régions (à moins qu’une meilleure opportunité se présente ailleurs...).
      Bref, je vais arrêter là l’étalage de mon pessimisme, mais sincèrement, si d’ici 6 à 12 mois, Damiba et ses militaires ont réussi à reconquérir quelques morceaux de notre territoire, je serais déjà satisfait.
      Hum, propos de "Goama"...

  • Le 6 février 2022 à 08:00, par Amors En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Une femme sur 15 membres ! Mais on la place en première ligne...

  • Le 6 février 2022 à 08:17, par HUG En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Merci labas.Renvoyez nous cette vieille classe qui ne pense qu a eux meme.Le burkina faso est l un des rares pays ou l indice de GINI est incroyable.Voyez vous dans les pays democratique on devient pauvre en faisant la politique mais dans mon pays on devient riche en faisant la politique.Combien coute un deputé au burkina ? Un chercheur disait qu un deputé gagne en 6 mois de salaire ce que un paysan moyen gagne en 20 ans de durs labeurs.. Pire l ancien nouveau pouvoir l mpp a mis de coté le decret de 2008 relatif a la remuneration des ministres en faisant signé des contrats faramineux à ces ministres.Non il faut assainir la classe politique dans le pays.Non au nomadisme politique.Non aux politiciens sans vergogne.Non au arrangement politique.Vive la politique vertueuse.Oui a la politique en faveur de l orphelin, de la veuves et des pauvres.

  • Le 6 février 2022 à 08:29, par Bangbèda En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Il nous est offert ici une très belle opportunité de nous redéfinir, de redéfinir nos textes fondamentaux, de poser des bases solides et en phases avec nos réalités et nos besoins, de nous défaire de tout ces textes copiés/collés qui ne font que nous retarder et nous empêcher de nous réaliser.

    La charge et l’honneur qui porte sur les membres de cette commission sont extraordinaires. Il leur appartient d’écrire les bases de notre futur.

    Que nos ancêtres et notre Créateur guident leur cœurs et leurs esprits dans l’intérêt supérieur de notre peuple !

  • Le 6 février 2022 à 08:39, par SOME En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    C’est déjà une bonne chose que cette commission ne contienne aucune personne « éminemment connue », qu’elle soit du domaine politique, acteur de la société civile, « hyper intellectuel indispensable au pays », religieux, traditionnel, ou tout simple citoyen. On voyait comment chacun sortait faire son vuvuzela pour se signaler au fameux « homme fort du jour ».

    Ensuite il est heureux que ce soit un travail gratuit, symbole de leur engagement patriotique. Nous devons-nous défaire du dieu argent pour le dieu amour, seule condition pour une vie saine

    2 semaines sont suffisantes pour faire un travail sérieux, efficace et correct.

    Et tout citoyen doit faire ses propositions
    SOME

  • Le 6 février 2022 à 08:41, par Saam En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Il y a des auditeurs qui ont des remarques et analyses très pertinentes sur certaines chaînes de radio de la place. Consultez les aussi.
    2 semaines me paraissent trop limité pour le temps d’écouter les uns et les autres. De rassembler les idées et sortir un bon document . Faudra pas que la contrainte de temps produise un travail bâclé.
    RAPPEL OBJECTIF 1 DU MPSR : RETOUR DE LA SÉCURITÉ !

  • Le 6 février 2022 à 08:44, par Ed51 En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    A la lecture des articles 5 et 6, on perçoit à quel point cet apprenti président est soit idéaliste, soit manipulateur en donnant l’impression d’une pureté des intentions.
    Article 6. Faire travailler bénévolement est une erreur car il y aura bien des influenceurs prêts à les payer.
    On croit que les mots vont sauver le Burkina alors que ce sont les actes qui font avancer.

  • Le 6 février 2022 à 09:42, par Obliviator ! En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Je pense que si les militaires du pays peuvent bien conduire le pays dans l’ordre et la discipline, on ne devrait même pas commencer à parler de transition maintenant. Pourquoi ?

    Je crois qu’ils doivent coûte que coûte et dans un délai bien déterminé, reprendre, sécuriser et contrôler tout le territoire national : dans le même temps, ils doivent parvenir à faire juger tous les responsables politiques des 34 dernières années pour évaluer leur gestion du pouvoir et situer les responsabilités sur tous les manquements. Même procédures pour tous ceux qui, partant de rien, sont devenus les nouveaux riches au détriment du peuple et de l’état burkinabè, dans le but de récupérer au maximum ce qui a été volé ou détourné de caisses de l’état.

    Avant de refaire la soi-disante démocratie, il faudra l’adapter à nos réalités culturelles et socio-économiques. Et il faudra dans le temps de la gestion du pouvoir par les militaires, trouver tous les moyens nécessaires pour éduquer et sensibiliser les masses populaires sur les droits et devoirs patriotiques du citoyen, avant de recommencer à faire des élections pour élire des gens qui ne sont pas vraiment représentatifs du peuple et de ses aspirations.
    Je m’explique : notre pays le Burkina Faso a une population de près 20,9 millions. Hors aux dernières élections présidentielles et legislatives, seulement 6,5 millions des Burkinabè ont voté pour élire le président et les députés. La grande majorité, soit 14,4 millions d’électeurs potentiels n’ont pas voté. Alors pas étonnant que le le président et les députés élus s’occupent de leurs électeurs et ne se préoccupent vraiment pas de la population. Je conclus que, si c’est ça qu’on appelle démocratie, nos pays africains doivent s’en défaire .

    Il ne faut sutout pas perdre de vue notre aspiration à la souveraineté nationale. Elle est culturelle, politique, monétaire, économique et industrielle, militaire. Son contexte se situe dans la diversification des parténariats dans un monde multipolaire, où l’Afrique doit cesser d’être pourvoyeuse de ses ressources naturelles pour le développement des autres, et devenir un pôle militaro-économique mondial important, considéré et respecté.

    Que Dieu et nos Ancêtres Africains bénissent et protègent le MPSR dans sa mission.
    La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons !

  • Le 6 février 2022 à 09:54, par Le Nahourien En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Bjr Son Excellence Mr le Président du Faso.Vos démarches sont salutaires mais nous voudrions vous demander la promptitude au niveau du traitement des dossiers des Fonctionnaires.Pour preuve, beaucoup
    d’instituteurs Certifiés attendent impatiemment la signature de leurs actes de nomination des les emplois d, Attachés d’Education,d’AISU et d’AASU.La 1ère liste de nomination d’emplois est signée depuis le 9 décembre 2021par le SG du Ministre de la Fonction Publique et les autres IC attendent impatiemment leurs actes.À cela s’ajoute le mandatement tardif des enseignants qui impacte sur l’éducation des élèves. Peu importe la durée du mandat de votre transition,nous voulons seulement,la sécurité,la paix et la vie moins chère au Burkina.Bon vent à vous.

  • Le 6 février 2022 à 10:02, par Alain En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Sciences exactes : aucun représentant
    Sciences de l’ingénieur : aucun
    Sciences médicales : 0

    Bon... C’est bien parti

  • Le 6 février 2022 à 10:05, par Wibdos En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Svp. Évitez les premiers ministres. Que tous ceux que vous prenez comme ministres ou commissaires vous rendent compte directement. Gérez comme le faisait le CNR.

  • Le 6 février 2022 à 10:44, par Le démocrate En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Seulement une femme dans une commission de 15 membres. Nous n’avons pas beaucoup de temps à perdre, mais 2 semaines pour rendre les conclusions me paraissent très courtes. Le MPSR doit travailler dans la plus grande transparence : toujours communiquer au peuple le sens des décisions. Associer autant que possible les autres. Sinon il aurait les autres forces de la Nation contre lui, ce qui va provoquer des crispations et des conflits.

  • Le 6 février 2022 à 12:27, par Internaute En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Tous des littéraires et des théoriciens. Depuis l’indépendance c’est les mêmes qui dirigent et voici où se trouve notre pays. Comme un l’a dit, le numérique n’est pas représenté, la science-technologie n’est pas représentée. Nous n’apprenons pas les leçons de notre passé.

  • Le 6 février 2022 à 12:47, par Citoyen En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Dans tous les cas, les nostalgiques peuvent prendre une décennie sabbatique car les AUTORITÉS DE LA TRANSITION ( et non la junte comme certains disent encore) sont là pour au moins 3 ans. En plus de la sécurité, les AUTORITÉS doivent faire un travail de REFONDATION. Courage et gardez la tête froide. N’oubliez pas d’appeler, de vous appuyer avec Humilité sur DIEU TOUT PUISSANT.

  • Le 6 février 2022 à 13:32, par Fat 24 En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    En quoi c’est 15 membres représentent l’ensemble des différentes couches sociales de la nation ? Revoir la stratégie, car autant, inclure directement 3, membres de lex-majorite, 3 de lex-opposition, 3 des osc, et 3 des religieux. Ainsi à la sortie, personne ne contestera. Et si à la fin du rapport des 15, certaines couches sociales n’approuvent pas, on fait comment ? Aussi le délai, 2 semaines pour qu’ils aillent vers les partis politiques, et autres leaders pour récolter leurs propositions, c’est très peu comme temps, et autant les intégrer directement. Ici, il ne s’agit pas de siéger au parlement de la transition, mais d’écrire la charte de la transition. Évitons que des acteurs disent après qu’ils ne se sentent pas concerner. Enfin juste une observation, la plupart des décrets sont toujours signés à l’avance, et balancés des jours après, à regarder les dates de signature et de publication.

  • Le 6 février 2022 à 13:46, par TIENFO En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Il faut laisser le MPSR dérouler tranquillement son programme. Lire attentivement le décret portant création de la commission technique surtout en son article 4 premier tiret. Toute personne ressource sera consultée. Bon vent à la commission et bonne inspiration à ses membres. Le MPSR ne fera pas de miracle sans l’accompagnement des burkinabè eux-mêmes. Il ne fera pas lever le soleil au nord ou au sud. Accompagnons le pacifier le pays et à combattre les maux qui minent le pays

  • Le 6 février 2022 à 14:08, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    M. ILLY Ousseni, d’office, j’ai une bonne idée de lui. Il a ecrit des articles durant la Transition. J’ai apprecié et même demandé pourquoi ilne faisait pas partie du CNT. A mon avis, il manque dans cette commission
    - un Expert en en Technique d’innovation et de Debat
    - Un expert en Audit ISO 9001 version 2015 : pour la demarche, les bonnes questions
    - un bon epistemologiste panafricaniste
    - J’ai peu confiance en nos enseignants-chercheurs : ce sont des diplomés qui ne raisonnent pas au dessus du niveau 3 (sur 6 niveaux) de la hierarachie des competences intellectuelles.
    - Pourquoi ne pas inviter quelqu’un comme le Camerounais Banda Kani un des plus grands intellectuels panafricanistes comme Observateur ?
    - Je pense qu’il faut prevoir plusieurs niveaux ou seances de commissions :
    Niveau 1 : Niveau de rassemblement de toutes les idées
    Niveau 2 : Niveau de Debat Technique ISO 9001 version 2015
    Niveau 3 : Premiers Resultats
    Beaucoup de gens sont des experts dans leurs domaines mais nul quand il s’agit de mener des debats dans un ordre scientifique operationalisante. C’est pourquoi, il faut forcement des Experts en Debats ISO 9001 version 2015. Par exemple, dans cette situation urgente, il faut mettre en pratique la technique des 80/20 pour aller très vite.

    Vive le MPSR !
    Long Live PMPR (Patriotic Movement for PReservation and Reinstatement)

  • Le 6 février 2022 à 15:01, par Ibrahim En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Son excellence Monsieur le Président,
    Je suis convaincu que cette méthode est une bonne démarche qui permettra d’avoir les premiers rudiments de discussion afin de mettre en place un calendrier définitif. Je suis convaincu qu’on y gagnerait à mettre en place un tel comité au niveau des régions. Ce qui permettra ensuite de faire une plieniere et de vous soumettre le document définitif.
    Par ailleurs, le fait qu’il y ait beaucoup de déplacés internes et des réfugiés, attire mon attention sur le fait qu’il pourrait être judicieux d’avoir un (e) spécialiste des questions humanitaire. La capitalisation des expériences actuelles et passées des pays confrontés aux problèmes de déplacés montre que mise en place des populations dans le village natal peut prendre du temps. Toute chose qui peut impacter sur le calendrier proposer.
    Merci et bon courage à tous.
    La patrie ou la mort nous vaincrons

  • Le 6 février 2022 à 15:20, par Le Prince En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Cher FAT 24, je crois que tu n’as rien compris jusqu’à présent. Changement=révolution.
    A bon entendeur bonne suite.

  • Le 6 février 2022 à 16:45, par NZ En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Cette idée de bénévola devrait être instaurée au niveau de l’assemblée nationale. Ainsi on saura ceux qui viennent pour travailler pour le peuple ou ceux qui viennent pour se remplir les poches et bénéficier de toutes sortes d’avantages. Les frais de sessions sont largement suffisants. Attention aux commissions. Attention. Certaines pourraient être manipulées dans l’intérêt d’une personne ou groupe de personnes.

  • Le 6 février 2022 à 17:24, par Zaj En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Il ne faudrait pas laisser croire que travailler sans rétribution financière est une preuve de patriotisme, c’est du populisme que de penser cela.

  • Le 6 février 2022 à 18:12, par jeunedame seret En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Chaque fois que tu entreprends fort, tu as toujours contre toi ceux qui n’ont pas réussi la même chose ; et ceux qui ont envie de faire la même chose ; et la plus grande masse de ceux-là qui ne font rien.

  • Le 6 février 2022 à 18:13, par Fat 24 En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Il y a urgence pour la formation d’un nouveau gouvernement. Trop d’urgences et de priorités dans ce pays

  • Le 6 février 2022 à 18:21, par Zimm En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Incroyable de voir le nombre de ``nouveaux pseudos`` depuis le changement de régime !
    Je comprend et je vois une certaine prudence (Peur ?) des nouvelles autorités mais que l’on se rassure, les temps ont bien changé...

  • Le 7 février 2022 à 08:47, par sidbala En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Cette commission ne doit surtout pas proposer une CNT comme la fois dernière. On a vu comment le Président de cette CNT a travaillé et ensuite est devenu le Haut Représentant du Président puis Ministre. On peut gérer ce pays par ordonnances et décrets, sans ces machins inutiles sinon qu’à préparer le lit d’un bouleversement futur. Il faut également profiter supprimer des faux trucs comme le HCRUN, Le CES, le Médiateur du FASO...Pas d’argent pour ces trucs

  • Le 7 février 2022 à 08:56, par Article 37 En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Bonjour, c’est une bonne initiative. Je souhaite que ces personnalités puissent montrer patte blanche en produisant une attestation d’intégrité et d’indépendance. Si quelqu’un dans ce comité se trouve cité dans un dossier, qu’il en tire les conséquences.
    Le Burkina nouveau a besoin que les responsables qui engagent la nation entière donnent l’exemple.

  • Le 7 février 2022 à 09:11, par SOME En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Je constate que beaucoup font des commentaires (positifs ou négatifs) sans lire réellement les buts de cette commission
    SOME

  • Le 7 février 2022 à 09:19, par véritévraie En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Espérons seulement que dans tout ca, il se sera effectif la dépolitisation de l’administration et la bonne gestion des ressources humaines aussi bien dans le public, les semi étatiques (SONABEL, ONEA) et les privés

  • Le 7 février 2022 à 09:22, par véritévraie En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    il faut que ça finisse les promotions canapés, les promotions par cousinage, les promotions monnayées, les promotions en évitant la promotion des incompétents qui ne savent que dire "OUI" à tout

  • Le 7 février 2022 à 09:28, par Le révolutionnaire En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    C’EST CINQ ANS POUR BIEN ASSAINIR LA MAISON CHERE A NOUS TOUS.

  • Le 7 février 2022 à 10:56, par le fou En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    C’est un bon pas posé pour amorcer le processus de transition. Ce comité a vraiment besoin de sérénité et doit être suffisamment objectif pour proposer des options à pouvoir ramener la sécurité dans le pays et un ordre constitutionnel durable dans le pays des hommes intègres. Courage pour la suite.

  • Le 7 février 2022 à 11:25, par Passakziri En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    La construction de cette nation ne saurait se faire en oubliant la grande majorité qui devrait avoir son mot à dire, et la majorité c’est le sexe féminin. Par conséquent, cette composition peut bien laisser dubitatif plus d’un.

    Passakziri

  • Le 7 février 2022 à 15:08, par LE VIGILANT En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    FELICITATIONS au MPSR pour ce document de création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition. Il est clair et révolutionnaire. Ceux qui y siègeront le feront cadeau. C’est un bon départ car ils ne viseront pas leurs intérêts mais ceux de la nation.

    Je voudrais qu’on cesse de dire que le MPSR a un seul objectif à savoir celui de ramener la sécurité et de réinstaller les déplacés internes dans leurs villages d’origine, car il y en a QUATRE (04), à savoir :

    1- Libérer totalement et durablement les zones occupées par les djihadistes, les terroristes et autres bandits et réinstaller les déplacés dans leurs villages d’origine ;

    2- Renforcer sérieusement le dispositif de lutte contre la corruption (textes, moyens humains, matériels et financiers),

    3- Plafonner les aides, legs et dons aux partis politiques pour éviter que le pouvoir élu soit pris en otage par le privé qui voudra se rattraper en cas de victoire à travers les contrats de marchés publics juteux et voilà le retour au galop de la corruption, de la surfacturation de l’enrichissement illicite et j’en passe.

    4- Asseoir un environnement propice à des élections démocratiques libres et transparentes en élaborant des textes qui vont exiger que toute personne qui veut se faire élire subisse d’abord une enquête de moralité approfondie et prendre un texte pour faire sanctionner lourdement tout fraudeur ou tout corrupteur électoral (10 ans de prison et au minimum 10 millions d’amende).

  • Le 7 février 2022 à 15:46, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Visiblement, comme l’a remarqué SOME, beaucoup réagissent sans avoir lu en détail les objectifs de cette commission technique, ni pensé à notre histoire récente.

    1°) Il ne s’agit pas de faire un groupe représentatif de tous les burkinabè (partis, communautés, genre, etc) mais de choisir des gens relativement "neutres" pour un travail technique : Celui de proposer comment consulter tout le monde sur ce que doit être la feuille de route de la transition et les textes la régissant. La dolotière, c’est le peuple, mais proposer un texte législatif n’est pas son travail. Par contre, membre d’un CNT, elle peut dire ce qu’elle pense du texte proposé.

    2°) Si le bénévolat a été retenu, c’est parce que tous ces gens sont déjà des salariés ailleurs et que le délai est de deux semaines seulement. Même avec ça, s’ils ont un employeur autre que l’état ils devront justifier une absence de deux semaines ou perdre leur job. Ce genre de "patriotisme" destructeur là, quittons dans ça.

    Mais vous ne pouvez pas demander à des gens sérieux de venir travailler à temps plein dans un CNT par exemple et rester un an ou plus sans revenu. Ils doivent manger et leurs enfants doivent aller à l’école. Si on persiste dans cette démagogie, il va se passer deux choses :

    a) Ne viendront que les fonctionnaires et militaires qui pourront garder leurs salaires payés par l’état, et seulement ceux résidant déjà à Ouaga. Ce n’est pas exactement représentatif du peuple...

    b) Ceux qui viendront seront téléguidés par d’autres, qui les paierons pour réaliser leur agenda à eux, et ils ne pourront pas refuser parce qu’il seront dans le besoin.

    3°) Le Burkina est un pays pauvre et enclavé qui ne survivra pas longtemps à la fermeture des frontières et sans la BCEAO. La durée de l’état d’exception doit en tenir compte et non faire du populisme démagogique comme les maliens.

    La corruption, le népotisme, l’impunité et autres maux sont le fait de l’homme, et donc 5, 7 ou 10 ans de putschistes au pouvoir ne les feront pas disparaitre comme par magie. Si c’était le cas, après le règne de Sankara on n’y serait pas revenu en force. Rappelons aussi que sur les 61 ans du Burkina, 49 ont été sous régime militaire. Qu’est ce que cela a réglé ?

    Ce qu’il faut, ce sont des textes qui répriment sévèrement ces crimes et une justice forte pour les appliquer. Et ça, on n’a pas besoin de plus de quelques mois pour le faire. La transition a commis l’erreur de donner une indépendance sans contrôle ni sanction des fautifs à l’appareil judiciaire. Le régime MPP s’est heurté à la solidarité de cet appareil à protéger ses avantages et ses brebis galeuses, espérons que le MPSR fasse mieux.

    Dans un état de droit, on n’arrête pas et on n’emprisonne pas les gens sur de simples accusations, sans preuves et pour des durées fixées au hasard par la rue, et ce n’est pas le travail de l’exécutif mais du judiciaire. Cela peut donc se faire sans être sous régime d’exception, tant que le système ne permet pas à l’exécutif ou aux acteurs même de la justice de protéger les criminels.

    Quand à la sécurité, elle n’est totale dans aucun pays au monde. La RDC, l’Ukraine, l’Ouganda, l’Inde, le Nigeria, la Colombie, le Kenya, le Mozambique, le Sénégal, Israël, font face à des violences armées sur leur territoire, djihadistes ou non. Mais ce n’est pas pour cela que l’armée devrait y être au pouvoir, y perdurer ou qu’il n’y a pas d’élections.

    Nul ne pourra me convaincre que les militaires doivent forcément être au palais présidentiel pour faire leur travail de sécurisation du territoire. Quand au délai et aux moyens, Idriss Deby Itno, militaire, a fait 31 ans au pouvoir et englouti tout l’argent du pétrole dans son armée. Cela n’a pas pour autant sécurisé tout le territoire tchadien, que ce soit face au terrorisme ou aux rebellions.

    La transition précédente a fait des erreurs, certes. Mais est-ce dû à sa durée ? Tous les régimes précédents ont aussi fait des erreurs, y compris le CNR de Thomas Sankara. Ceux du CDP et du MPP en ont fait, le MPSR en fera, et ceux qui lui succéderons aussi. Arrêtons de rêver à l’infaillibilité qui serait tributaire du temps passé au pouvoir. Les 4 ans de Thomas Sankra ou les 27 ans de Blaise Compaoré ont-il suffit à régler tous les problèmes ?

    Par expérience des cas Burkinabè et malien, on sait que 12 à 18 mois sont acceptables pour les institutions communautaires. On devrait donc s’y tenir, et faire preuve de volonté et de créativité pour réaliser les réformes dans ce délai. Point barre !

  • Le 8 février 2022 à 16:25, par Zocé En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    @wibdos

    Je suis parfaitement d’accord avec toi. je souhaite vivement que le MPSR gère comme Sankara sous le CNR. Si on veut un changement, il doit être fait de façon rigoureuse pour espérer avoir des résultats tangibles. On ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, que chacun (surtout les fonctionnaires habitués aux deals dans les bureaux avec des missions fabriquées de toutes pièces) fasse un minimum de sacrifice pour sauver la nation. Ce régime est un régime d’exception même s’il n’est pas explicitement dit. Effectivement il serait mieux d’éviter ce poste de "premier ministre" ou chef du gouvernement qui ne suivent pas les activités des ministres. On s’aperçoit que beaucoup de ministres font ce qu’ils veulent au sein de leur département et cela a contribué a créer pourrir le climat au sein de certains départements ministériels. Que le chef de l’Etat évite les intermédiaires "controlant" lui-même ses ministres pour s’assurer des résultats à obtenir. Pour ce faire, un gouvernement "léger" serait mieux pour plus d’efficacité. Il serait aussi souhaitable que les DG des sociétés d’Etat tout comme des EPE soient nommés par le président lui-même et dissoudre tous les conseils d’administration qui sont d’ailleurs budgétivores, qui ne servent à rien et qui constituent plutôt des charges inutiles pour le budget de l’Etat. On se retrouve avec des conseils d’administration qui n’apportent rien en terme de plue-value dans la vie de nos sociétés. La plupart de nos sociétés d’état et les EPE sont truffés de problèmes et les membres du conseil d’administration se réunissent en session et perçoivent leurs indemnités sans pouvoir apporter de solution, alors que cela relève de leurs prérogatives. Conséquences, les problèmes demeurent et s’empilent de jour en jour pendant que les administrateurs ne font rien pour les apurer au fur et à mesure. Les DG sont a la solde des présidents de ces conseils d’administration, si bien que leur mal gouvernance est toujours masquée pendant que les agents croupissent dans la misère. C’est triste, la configuration de tous ces organes est à revoir dans l’ensemble.

  • Le 9 février 2022 à 21:04, par Saam En réponse à : Burkina Faso : Création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition

    Abdoulaye Barry que j’écoute beaucoup a des analyses intéressantes. Vivement qu’il reste constant ds ses positions. Bon vent à lui et à toute l’équipe ! Les burkinabè vs regardent et comptent sur vous et vous soutiennent.

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