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Substances naturelles : “Rencontre de chercheurs sur la médecine traditionnelle”

Publié le vendredi 25 novembre 2005 à 07h31min

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Le Réseau ouest-africain des chercheurs dans le domaine des substances naturelles, section Burkina (WANNPRES-B) a organisé une table ronde, le jeudi 24 novembre à Ouagadougou. Il s’agit de présenter et de promouvoir les activités du Réseau.

Le Réseau ouest-africain des chercheurs dans le domaine des substances naturelles couramment appelé Western Africa Network of National Products Resau Scientists en abrégé WANNPRES a organisé une table ronde le jeudi 24 novembre 2005 à Ouagadougou. La présente table ronde vise à présenter et à promouvoir les activités du Réseau au Burkina Faso. Il s’agit à terme, de trouver des partenaires techniques et financiers pour soutenir les activités du Réseau.
De l’avis de Mme Delphine Ouédraogo, représentant le secrétaire permanent du Conseil national pour l’environnement et le développement durable, parrain de la cérémonie, « les activités du WANNPRES-B entrent en droite ligne non seulement dans la mise en œuvre de la stratégie nationale et du plan d’action en matière de diversité biologique, mais également dans la mise en œuvre du programme d’action national de la lutte contre la désertification que notre pays a élaboré.

Le Réseau entend contribuer à l’amélioration de la santé des populations, par la valorisation des recettes des tradithérapeutes et des substances alimentaires dont les valeurs nutritionnelles ne sont plus à démontrer.

En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 80% de la population du Burkina a recours à la médecine et à la pharmacopée traditionnelles. Cela s’explique par plusieurs raisons. D’une part, les médicaments importés ne sont pas toujours à la portée des populations. D’autre part, les plantes médicinales, conseillées par les tradithérapeutes, ont souvent fait leurs preuves.

En outre, une évaluation du Programme des Nations unies pour l’environnement, fait état d’un million deux cent mille (1 200 000) tonnes de plantes médicinales utilisées chaque année au Burkina Faso. Aussi, face à la dégradation constante de l’environnement, les chercheurs travaillant sur les plantes médicinales ont décidé de s’organiser. Il s’agit de mettre un accent particulier sur la protection de l’environnement, la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique.

Le Réseau ouest africain des chercheurs dans le domaine des substances naturelles, section du Burkina a vu le jour en mars 2004. Il a donc son siège à Ouagadougou. Il est constitué d’une équipe pluridisciplinaire regroupant des chercheurs dans différents domaines de la recherche telles que la chimie, la botanique, la pharmacologie, etc.

Ces chercheurs proviennent notamment du Centre national de recherche scientifique et technique (CNRST), des ministères chargés des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Environnement et du Cadre de vie, ainsi que celui de la santé.

Gladys OUEDRAOGO (stagiaire)
Sidwaya

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