Situation économique au Mali : Les autorités rassurent leurs investisseurs
Dans une note adressée à ses investisseurs, l’État malien tient à les rassurer de sa volonté et sa capacité à faire face à ses engagements.
À la suite des sanctions prises contre le Mali, la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ( BCEAO) a pris plusieurs mesures. Il s’agit notamment du gel des avoirs de l’Etat malien et des entreprises parapubliques, ainsi que le blocage de tous ses transferts en passant par les systèmes de paiement de la banque centrale. Des mesures jugées contraires aux règles de fonctionnement du marché monetaire et financier et ses conséquences préjudiciables aux investisseurs, selon les autorités maliennes.
Au-delà de cet aspect, les autorités soulignent que ces mesures fragilisent le développement du marché financier régional et le décredibilise auprès des investisseurs régionaux et internationaux.
Toutefois, l’Etat malien tient à rassurer les investisseurs de sa volonté et sa capacité à faire face à ses engagements. Il rassure que les échéances non reglées seront immediatement payées dès la levée des restrictions.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 février 2022 à 09:07, par kwiliga En réponse à : Situation économique au Mali : Les autorités rassurent leurs investisseurs
" l’Etat malien... rassure que les échéances non reglées seront immediatement payées dès la levée des restrictions"
Dès la levée des restrictions ! Mais qui pensez-vous donc rassurer en disant des choses pareilles.
Vous avez demandé jusqu’à 5 ans avant d’organiser des élections, vous êtes fâchés avec la CEDEAO, l’UA, l’Europe, la France, le USA,... et vous semblez vouloir vous entêter dans la même logique, vous appuyant sur un supposé soutien populaire, sur des syndicats de fonctionnaires prêts à tous les sacrifices....
Mais vos investisseurs, vos financeurs, eux, ne vivent pas à l’ombre de vos kalach.
Il vous faudra donc en changer, et comme la situation dramatique de votre pays, ne permettra aucune négociation, vous allez être obligés de brader le pays aux russes et autres chinois.
Beaucoup de courage au peuple malien, qui va devenir la proie idéale dans un monde de rapaces.
2. Le 4 février 2022 à 12:11, par Jonassan En réponse à : Situation économique au Mali : Les autorités rassurent leurs investisseurs
Si on ne fait pas l’effort d’expliquer à la rue les rouages de l’économie, le Mali et le Burkina vont payer cher les sanctions de la CEDEAO. Le contournement des sanctions ne résoud pas le problème. La plus grave nuisance c’est dans la crédibilité. Pourquoi le Bénin a refusé le concours des réductions/ré-échelonnement de sa dette Covi-19 c’est pour bénéficier de la crédibilité. Quand on perd la crédibilité le coût des emprunts augmente et les prêteurs se raréfient et même la Chine ne vous fait plus confiance. Et quand on la perd, c’est des efforts de plus d’une dizaine d’années qui s’envolent. Si on avance que les coups d’État ne sont pas bon, c’est dans cet esprit. La recherche de la stabilité ce n’est pas pour faire plaisir à la France, c’est pour faire plaisir au reste du monde et attirer les investisseurs. Aujourd’hui même les pays autarciques courent après la stabilité. C’est quand même un paramètre incontournable de développement dans un monde globalisé.
Le 11 février 2022 à 18:26, par Lucien En réponse à : Situation économique au Mali : Les autorités rassurent leurs investisseurs
CEDEAO et consors, la honte de l’Afrique ; incapables d’aider les peuples ... mais de les punir en pensant sanctionner des dirigeants.
Le 11 février 2022 à 18:42, par Lucien En réponse à : Situation économique au Mali : Les autorités rassurent leurs investisseurs
CEDEAO et consors, la honte de l’Afrique ; incapables d’aider les peuples ... mais de les punir en pensant sanctionner des dirigeants.
3. Le 4 février 2022 à 17:17, par A qui la faute ? En réponse à : Situation économique au Mali : Les autorités rassurent leurs investisseurs
Le Mali actuel a le même problème que le pouvoir de Roch c’est à dire écouter les populistes qui ramènent tous les problèmes aux occidentaux.
Rien que dans la CEDEAO il y a le Cap-Vert, le Ghana, le Nigéria, la Guinée Bissau qu’on ne peut pas traiter de vendus de la France. Ces pays vous demande de vous mettre à jour par rapport à la mentalité générale dans le monde.
Au delà de la démocratie, on rencontre les mêmes problèmes sous les mêmes régimes : l’instabilité, l’incertitude sont deux critères plus importants que la rentabilité dans la tête d’un investisseur.
Si vous faites le bras de fer en mettons tout sur le dos de la France votre réveil sera douloureux car pour renverser un civil c’est plus facile que gérer un pays