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Barrage de Samandéni : Démarrage effectif des travaux en 2006

Publié le mercredi 23 novembre 2005 à 08h38min

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Les partenaires financiers du Programme de développement intégré de la vallée de Samandéni se sont réunis, lundi 21 novembre 2005 à Ouagadougou, pour une concertation technique avec des directeurs et chefs de services du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques (MAHRN).

La concrétisation du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni est en bonne voie. Les partenaires financiers de ce programme que sont la BID, la BOAD, le Fonds koweïtien, l’OPEP, le Fonds de la CEDEAO et le Fonds saoudien se sont réunis le 21 novembre dernier à Ouagadougou pour une concertation technique avec les directeurs et chefs de services du ministère de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques en présence de l’ambassadeur du Burkina Faso en Arabie Saoudite, M. Oumar Diawara. Au terme de la réunion, chaque bailleur a confirmé le niveau de participation qu’il apporte au programme.

Les partenaires qui n’ont pas pu faire le déplacement, en l’occurrence la BADEA et le Fonds d’Abu Dhabli ont transmis leur intérêt au programme. Il reste à préciser leurs contributions de même que celle du FRD/CEDEAO.

Pour le premier responsable du MAHRH, Dr Salif Diallo qui a présidé la cérémonie de clôture, la rencontre a permis d’atteindre les résultats escomptés. Plus de 61 millions de dollars seront bientôt mobilisés pour la construction du barrage hydroélectrique et hydroagricole de Samendéni. « Nous sommes parvenus à des accords couvrant amplement la construction du barrage et de ses annexes, environ 61 millions de dollars. Avec la réunion de ce jour, nous avons dépassé ce cap », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Dr Salif Diallo. Il a précisé en outre que le reliquat servira aux aménagements et à la construction du canal.

Le ministre a confié que l’évaluation conjointe du programme aura lieu au cours de la troisième semaine du mois de janvier 2006. Par ailleurs, les représentants des bailleurs de fonds ont convenu de présenter le programme à leur conseil d’administration respectifs le plus tôt possible. Ce que n’a pas manqué de saluer le ministre Diallo qui les a remerciés au nom du gouvernement pour leur engagement et leur marque de confiance.

Le gouvernement s’engage à continuer la coordination avec les bailleurs de fonds afin de préciser les dates d’évaluation et de rendre officielles les annonces des partenaires absents à la présente réunion.

« En tout état de cause, nous prenons l’engagement le cas échéant d’approvisionner toute composante du programme qui souffrirait d’un manque de ressources », a ajouté le Dr Salif Diallo.

Selon les prévisions, l’étude détaillée sera terminée courant mai-juin 2006, les appels d’offres pourront être lancés au mois de juillet 2006.

Le lancement effectif des travaux aura lieu dans le dernier trimestre de l’année 2006. Cela devrait être possible, selon le ministre si les procédures inhérentes au Burkina Faso, à savoir les ratifications au niveau de l’Assemblée nationale et les procédures définitives des différents marchés ne traînent pas. « Notre volonté et celle des bailleurs de fonds, c’est que 2006 soit l’année de démarrage de cet important programme », a déclaré le Dr Salif Diallo.

Bachirou NANA (nbachir1@yahoo.fr)
Sidwaya

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CEDEAO : Bassin de la Volta

Conclave des ministères chargés de l’Eau à Ouagadougou

Les ministères en charge de l’Eau des seize (16) pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du Bassin de la Volta se réunissent les 5 et 6 décembre prochains, à Ouagadougou autour de la gestion intégrée des ressources en eau de la région. C’est du moins ce qui ressort de ce communiqué de presse de la direction de la communication et de la presse du ministère burkinabè de l’Hydraulique.

Pour la réunion du 5 décembre 2005, de la première session du Comité ministériel de suivi (CMS) du Cadre permanent de coordination et de suivi (CPCS) pour la gestion intégrée des ressources en eau en Afrique de l’Ouest, la création d’un département chargé de l’eau au sein de la CEDEAO, faut-il le rappeler, est le résultat des efforts déployés par les Etats de l’Afrique de l’Ouest, avec le Burkina Faso comme chef de file. C’est ce qui explique, sans doute, le choix de notre pays pour abriter le siège du CPCS dont l’organe exécutif est l’Unité de coordination des ressources en eau (UCRE), basée à Somgandé (au secteur 30).

L’UCRE est opérationnelle depuis mars 2004 et s’attelle à compléter le cadre institutionnel régional, en mettant progressivement en place les autres organes du (CTE). Notamment, le Comité Technique des experts a été installé en juin 2005 à Ouagadougou.

Il se réunit une deuxième fois, les 1er et 2 décembre prochains, pour préparer la toute première session du Comité ministériel de suivi, à laquelle prendront part les seize (16) ministres de l’Eau de la CEDEAO.

Ensuite, ce sont les ministres de l’Eau des six (6) pays membres du Bassin de la Volta qui se réunissent également pour la première fois, le 6 décembre 2005 dans notre capitale, pour examiner et signer un protocole d’accord pour la création de l’organisme de bassin.

Les experts du Comité technique du Bassin de la Volta auront déjà balisé le terrain le 3 décembre 2005. La création d’une Autorité du Bassin de la Volta serait, là aussi, l’aboutissement d’un long processus dont le Burkina Faso aura été la cheville ouvrière.

En somme les nombreux efforts des premiers responsables du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques dans la sous-région ouest-africaine portent manifestement des fruits et ouvrent la voie à des perspectives heureuses, en termes de réalisation pour nos populations laborieuses.

DCPM du MAHRH

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