"Le Burkina dispose d’un tissu industriel dynamique, malgré un contexte difficile". C’est le secrétaire général du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’artisanat, Jean-Claude Bicaba, qui l’a dit. Les autorités de ce département et les membres du Groupement professionnel des industriels (GPI) en ont fait la preuve par des visites matinales dans deux entreprises.

C’est la Société industrielle des tubes d’acier (SITACI) qui a d’abord ouvert ses ateliers et ses bureaux pour présenter son activité : la transformation de l’acier et le négoce de produits métalliques (fer à béton, fers marchands, tubes, tôles, clous, pointes, brouettes, etc.). Le groupe Hage a ensuite dévoilé sa filiale CERAMIX qui produit des carreaux made in Burkina. Pionnière et unique en Afrique de l’Ouest, la société a été inaugurée en décembre 2004 et produit actuellement 1000 m2 de carreau par jour (soit, entre 11 000 et 47 000 pièces, selon la taille).

A ces industriels, Jean-Claude Bicaba, dans son discours, a adressé ses félicitations et ses encouragements, pour les emplois et la valeur ajoutée qui sont en constante progression. "Accroître la compétitivité de l’Afrique pour un accès durable aux marchés", c’est le thème retenu cette année pour la journée de l’industrialisation de l’Afrique. A ce propos, les entreprises burkinabè doivent saisir les opportunités offertes par le marché sous-régional de l’UEMOA, selon Jean-Claude Bicaba.

Et pour y arriver, le secret, à l’entendre, réside dans la compétitivité qui devient même "une condition de survie". Dans le contexte difficile d’ouverture des marchés à la concurrence mondiale, le tissu industriel burkinabè doit bâtir son audace sur "les compétences managériales, les innovations technologiques et les stratégies de partenariat".
Dans cette ambition, les entreprises burkinabè bénéficient du soutien du gouvernement.

Selon le secrétaire général du département du Commerce, Jean-Claude Bicaba, les pouvoirs publics jouent leur partition en améliorant l’environnement des affaires et en aidant le secteur privé dans la conquête des marchés extérieurs. Ces dernières années, de nombreux cadres de concertation ont été mis en place pour trouver des solutions aux nombreux problèmes que rencontrent les entreprises burkinabè.

Par D. Parfait SILGA
Le Pays