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Noël 2021 et insécurité au Burkina : « Faisons en sorte que cette fête soit spéciale et unique » (père Marc Bandaogo)

Publié le samedi 25 décembre 2021 à 13h00min

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Noël 2021 et insécurité au Burkina : « Faisons en sorte que cette fête soit spéciale et unique » (père Marc Bandaogo)

Le 25 décembre de chaque année, les chrétiens du monde entier célèbrent la fête de Noël ou "fête de la Nativité". Le père Marc Bandaogo a invité les chrétiens de la paroisse Saint Augustin de Bissighin à plus de solidarité envers les personnes vulnérables et à prier constamment pour la paix au Burkina Faso.

La Noël 2021 est célébrée sous le signe de la solidarité avec tous les hommes de bonne volonté, chrétiens ou non. C’est le message fondamental de la liturgie de ce 25 décembre à la paroisse de Bissighin, à Ouagadougou.

Fidèles chrétiens de la paroisse Saint Augustin de Bissighin

Pour le supérieur provincial de la congrégation "Fils de Marie Immaculée", Marc Bandaogo, « Noël, c’est la manifestation invisible de l’amour de Dieu pour l’humanité. Noël, c’est la rencontre de Dieu avec les hommes. Noël, c’est la joie, c’est la fête car Dieu s’est fait proche de nous. Faisons en sorte que cette fête soit spéciale et unique en pensant aux autres. Nous devons vivre la solidarité en partageant ce qu’on a avec nos proches, avec les pauvres, avec ceux qui sont dans des situations difficiles, dans l’insécurité... »

Baptême des bébés

Pour cette fête de la nativité, une centaine d’enfants ont été baptisés. Le célébrant principal explique que le sacrement de baptême, par essence, est la porte d’entrée de tous les sacrements. « Par le baptême, nous devenons enfants de Dieu. Ce premier sacrement nous lave du péché originel et nous prépare à tous les autres sacrements », a rappelé le père Marc Bandaogo. C’est dans cette logique que ces enfants ont été baptisés par l’eau et le Saint Esprit. Cet acte est une occasion pour l’Église d’accueillir des néophytes « pour la gloire de Dieu et le salut de l’humanité ».

Père Marc Bandaogo, supérieur provincial des "Fils de Marie Immaculée"

Pour finir, le père Bandaogo a demandé à ses ouailles de persévérer dans la prière pour la paix dans les familles, dans les lieux de travail et surtout pour la patrie éprouvée par l’insécurité qui a endeuillé et continue d’endeuiller les familles. « Nous souhaitons que l’année 2022 soit une année de paix pour notre pays », termine-t-il.

Dofinitta Augustin Khan
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