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Hauts-Bassins : 40 femmes vulnérables bénéficient de métiers à tisser et de machines à coudre

Publié le dimanche 19 décembre 2021 à 21h48min

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Hauts-Bassins : 40 femmes vulnérables bénéficient de métiers à tisser et de machines à coudre

Les Sœurs de l’Annonciation de Bobo (SAB) ont procédé, samedi 18 décembre 2021 à Bobo-Dioulasso, à la remise de kits de tissage et de couture aux femmes vulnérables et handicapées de l’Association Vie meilleure.

Ce don s’inscrit dans le cadre du projet de promotion socio-économique et sanitaire des couches sociales et vulnérables des femmes et jeunes filles, y compris celles vivant avec un handicap.

En effet, après six mois de formation (débutée en mars 2021) en tissage de pagne Faso danfani pour certaines et en coupe couture pour d’autres, ces femmes vulnérables ou en situation de handicap, au nombre de 40, pourront s’installer à leur propre compte et être financièrement indépendantes.

Les participants

Elles ont à cet effet reçu une somme symbolique de 20 000 francs CFA pour démarrer leurs activités.

Sœur Marceline Soulama, responsable des Sœurs de l’Annonciation de Bobo.

Les donateurs et encadreurs ont surtout invité ces bénéficiaires à utiliser effectivement ces kits pour pouvoir s’auto-suffire, pour encourager les partenaires à faire plus.

La représentante des bénéficiaires, Franceline Ouédraogo, présidente de l’Association Vie meilleure, a chaleureusement remercié les Sœurs de l’Annonciation de Bobo (SAB) et l’Organisation Dupont pour le développement social (ODDS) qui ont permis à ce qu’elles puissent bénéficier de métiers à tisser et de machines à coudre. Elle estime en ce sens que cela va changer beaucoup de choses dans la vie des bénéficiaires, surtout les femmes en situation de handicap, car les gens les verront autrement plutôt que dans les rues en train de mendier. Elles vont ainsi s’auto-suffire, travailler et bénéficier du fruit de ces métiers à tisser et machines à coudre.

Vue des kits de tissage et des machines à coudre.

Selon Sœur Marceline Soulama, la responsable des SAB, elles ont donné une formation en entrepreneuriat, en gestion de microfinances et micro-projets aux bénéficiaires. C’est suite à cette formation qu’elles ont estimé qu’il était nécessaire de leur donner une formation pratique en métier où elles peuvent faire quelque chose de leurs mains car ce sont soit des parentes d’enfants en situation de handicap, soit des femmes vivant avec un handicap. « Nous savons, indique Sœur Marceline, que dans nos sociétés, ces personnes sont vulnérables et vivent dans des difficultés pour prendre en charge leurs familles ou leurs enfants. Donc cette formation, c’est pour les autonomiser, qu’elles puissent se prendre en charge. On le voit bien dans nos sociétés africaines, lorsqu’une femme a les possibilités financières, c’est toute la famille qui gagne ».

Franceline Ouédraogo, présidente de l’Association Vie meilleure.

La directrice provinciale en charge de l’Action sociale, Bernadette Yaméogo/Belem, a tenu à remercier les Sœurs de l’Annonciation de Bobo et l’ODDS qui, à travers leurs différents appuis, ont pensé aux personnes démunies parmi lesquelles des femmes handicapées, chose que bon nombre de partenaires n’arrivent pas encore à intégrer dans leurs conventions. Elle souligne que c’est également l’occasion de rappeler à ces bénéficiaires que c’est une manière de les interpeller à plus d’ardeur dans leur travail, pour amener leurs paires à ne plus s’adonner à la mendicité.

Bernadette Yaméogo/Belem, directrice provinciale en charge de l’Action sociale.

Haoua Touré
Lefaso.net

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