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Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

Publié le dimanche 12 décembre 2021 à 22h50min

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Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

C’est un groupe constitué de vice-présidents du parti et de bien d’autres cadres de la direction politique qui a animé ce vendredi 10 décembre 2021 à Ouagadougou, une conférence de presse autour de la vie du parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), notamment sur la crise née de la convocation du congrès initialement annoncé pour les 4 et 5 décembre 2021.

Cette conférence, qui s’est déroulée dans une atmosphère d’assemblée générale, a scruté la gestion du président du parti, Eddie Komboïgo (à la tête du CDP depuis mai 2018). « En Eddie (Komboïgo), nous avons cru, mais très vite des doutes ont émergé sur notre camarade à assurer le rassemblement indispensable pour un parti qui vient de perdre le pouvoir après 27 ans de règne. Notre président se montrait impatient, pressé de briguer la magistrature suprême. En un temps record, notre camarade président a transformé le CDP en ‘’un marchepied’’ pour accéder au pouvoir d’Etat. C’est sous cette ambition fièrement affirmée que va commencer le ‘’massacre de tous les contradicteurs’’ », ont relevé les conférenciers à travers la déclaration liminaire.

Ce qui aurait poussé au départ du parti, des cadres comme Léonce Koné, premier responsable du directoire et la commission ad’hoc du CDP (de décembre 2014 à mai 2015), Kadré Désiré Ouédraogo, Mahamadi Kouanda (secrétaire chargé des Relations avec les Communautés coutumières et religieuses), Boureima Badini, Luc Adolphe Tiao, etc.

Ces responsables du parti en veulent également pour illustration, ce qu’ils qualifient de sanctions abusives et intempestives, relatives à la suspension du parti de cadres comme Gaston Soubeiga, président de la commission contrôle et vérification, Adama Tiendrébéogo, Abdoul Karim Baguian et Gislain Konseiga.

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Lire aussi Burkina/CDP : « Il est temps d’inviter le président du parti à la raison », lance un groupe de la direction politique nationale
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Ces cadres du parti reprochent également à Eddie Komboïgo, « la défiance ouverte » au président-fondateur du parti. « Le président Eddie (Komboïgo) a conçu la défiance au président Blaise Compaoré avec minutie. Il se refuse de faire référence au président Blaise Compaoré à travers ses déclarations, discours et interviews. Dernièrement, il a jeté un discrédit sur l’authenticité des lettres signées par le fondateur du parti. Il instrumentalise des militants à tenir des propos orduriers et inacceptables qui sont couverts par son silence coupable », ajoutent-ils.

Sur l’autre point d’achoppement, élément enclencheur de cette crise ouverte, à savoir l’annonce de la tenue du congrès du parti les 4 et 5 décembre 2021, les animateurs de la conférence sont revenus sur les tractations judiciaires à cet effet. Un recours introduit en justice par les conférenciers et d’autres cadres ont abouti à la suspension du congrès aux dates sus-évoquées. Au recours en appel du président du parti, le juge a ordonné que le congrès soit convoqué dans le respect des textes fondamentaux du parti.

D.g.d. : Noël Sourweima (secrétaire général du parti dans le Kadiogo), Blaise Sawadogo (secrétaire général du parti), Blandine Sawadogo (7ème vice-président chargé du genre), Topan Sanné (5ème Vice-président), Bila Gérard Segda et Yahya Zoungrana (secrétaire chargé des questions parlementaires et des élus locaux).

« Notre démarche répondait à deux préoccupations : que le congrès soit reporté ou suspendu. Nous l’avons obtenu. Qu’un congrès soit convoqué dans le respect de nos textes fondamentaux. Nous l’avons obtenu. Pour nous signataires et des milliers de militants et militantes, c’est le parti qui a gagné. C’est sur cette note de toutes les espérances que nous pouvons vous rassurer que le CDP est engagé dans un processus qui va lui permettre de retrouver toutes ses lettres de noblesse », détaille Topan Sanné, principal intervenant à la conférence, pour qui, Eddie Komboïgo est seul aujourd’hui avec le parti. « Les huit vice-présidents qui sont actifs sont signataires ou approuvent la démarche judiciaire », disent les conférenciers.

« Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti et le statut du président d’honneur ; ce que nous ne pouvons pas accepter », dévoile le 2ème vice-président du CDP, Bila Gérard Segda.

Topan Sanné et ses camarades demandent à Eddie Komboïgo de tirer toutes les conséquences de la situation, à savoir son esseulement au sein du parti.

O.L

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 décembre 2021 à 01:02, par Un Burkinabê En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    Je serais d’accord si vous vous en teniez au style "voyou" de Leadership d’Eddie. Il faut que vous oublies Blaise Compaoré car son époque est révolte. Le Burkina Faso a 70% de jeunes (joins de 35 ans) et Blaise Compaoré ne saurait être la boussole meme si "homme fort". C’est d’ailleurs une honte pour le CDP que quelqun qui est fuit et abandonné la maison soit toujours le chef incontrôlable du CDP. Aussi BC étant en Côte d’Ivoire pouvait toujours être une âme du CDP. Mais du fait qu’il ait pris la nationalité ivoirien devrait l’éliminer de l’influence qu’il a.

  • Le 11 décembre 2021 à 08:43, par Le Vigilent En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    Blaise Compaore est vraiment « fort » ! Il a compris, dès le début, que Eddie Kombeogo n’était qu’une marionnette du couple Diendere dont le plan était de faire main basse sur le CDP et s’en servir pour accéder au pouvoir. En fin manœuvrier, Blaise Compaore a fait semblant de croire à la bonne foi d’Eddie Combeogo en appuyant sa candidature à la présidence du parti. Eddie et ses commanditaires, qui sont de piètres politiciens rêveurs et impatients d’accéder au pouvoir, ont cru naïvement au succès de leur plan d’amateurs primitifs qu’ils prenaient pour « machiavélique ». On en veut pour preuves :
    1- le putsch manqué de septembre 2015 ;
    2 - la candidature « forcée » d’Eddie Combeogo aux élections présidentielles de novembre 2015 malgré « la « loi Shérif » qui ne lui autorisait pas ;
    3 - les excitations fébriles du même Eddie Kombeogo durant la campagne présidentielle de novembre 2020 avec la promesse de mettre fin aux attaques terroristes dès son accession au pouvoir en brandissant aux yeux de ses inconditionnels « les compétences exceptionnelles et la longue expérience » du général Diendere en matière de lutte contre le terrorisme ;
    4 - les tentatives de détournement des objectifs des différentes marches de protestations en infiltrants ces manifestations avec des groupuscules scandant le slogan « libérez Diendere » ;
    5 - l’ultimatum d’un mois lancé au président Kabore pour faire baisser les attaques terroristes, sinon il déclencherait avec le CFOP des manifestations pour exiger sa démission ;
    6 - le soutien affiché d’Eddie Kombeogo à la marche du 27 novembre des OSC et d’autres obscurs leaders d’opinion ou de partis politiques insignifiants, marche qui avait pour objectif principal « la démission du président Kabore et cele du président de l’Assemblee nationale.
    Blaise Compaore, stratège et très patients a fait semblant de ne pas percevoir les dessous de l’activisme d’Eddie Combeogo et de ses parrains, l’a laissé (Eddie Combrogo) peindre son propre « tableau de piètre politicien arrogant » et ainsi se disqualifier pour la direction du CDP et le tour est joué. Blaise Compaore n’a jamais montré aucun signe pouvait faire croire que, des le début, il a compris ou même eu un quelconque soupçon quant aux intentions scélérates et complotistes d’Eddie et de ses commanditaires.

  • Le 11 décembre 2021 à 10:03, par Warba En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    Reconnaissez que le nom du parti doit être changé car un parti ne peut pas s’identifier a un congrès.on peut changer le C en convention pour la démocratie et le progrès.

  • Le 12 décembre 2021 à 04:59, par Polichier Maco En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    Prisonnier n’ est pas presse pour aller aux funerailles de policier. Ce parti de mangeurs va molurir de "sa maladie". Comme tous ceux que son fondateur tueur chizophrene a fait mourir de "leur maladie" et puis les fantomes le pousuivent aujourd’ hui, la et puis il peu meme pas dormir, la !

    Si Dieu existe, et il existe, Blaise Compouri et Giraffe djendjenre vont vivre suffisamment longtemps pour mediter sur tout le sang des burkinabe et des africains qu’ isl sont ont fait couler avant de mourir aussi. Car eux aussi ils sont mortels. Maudiaaaa !!!

  • Le 13 décembre 2021 à 09:28, par yerbanga henri joel En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    le CDP est tout simplement une association pour une seule famille qui la voulus ainsi, cest Blaise compaoré et sa famille qui l’ont créer leur fondation et les autres sont partis adhérer simplement. Donc je demande gentillement, simplement au grand fere de lâcher la chose et créer son propre parti, Dieu merci tu as les moyens et les hommes nécessaires. Voila maintenant qu’il faut donner raison pour ceux ont quitter le parti ou qui sont entrain de vouloir le quitter, parceque ça appartient à une seule personne et sa famille ;

  • Le 13 décembre 2021 à 12:11, par billy billy En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    Mais s’il veut changer le logo et le nom du parti, il n’a qu’à créer son parti et arrêter d’emmerder les gens. Tout compte fait le grand frère KOUANDA vous avait prévenu quelle personne était Eddie mais personne voulait l’écouter. Les mossis disent quand un canari plein d’eau se casse sur ta tête lave toi de son contenu. merci allons seulement.

  • Le 13 décembre 2021 à 22:31, par Gwandba En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    Très chers sympathisants du CDP. Je ne pensais pas dire un jour considéré ce parti comme une force pouvant apporter quelques solutions que ce soit au Burkina vu sa genèse, il était tout sauf un parti politique.

    Je continu d’être un adversaire de ce groupement de personnes habituées à des manière archaïques qui plonge le Burkina et l’Afrique dans la médiocrité et et le mensonge.

    Ceci dit, comprenez que Blaise est aujourd’hui un boulet qui traine à vos pieds, vous empêchant d’aller de l’avant.
    Dites moi je si je me trompe, mais le CDP n’est pas une religion et Blaise son prophète ??!!

    Alors, si Eddie a fait quelque chose de bien, c’est de changer de fond en comble le CDP. Donnez-vous la mains, soyez fort car le Burkina à besoin de toutes les bonnes compétences. Ne restez pas camper à Blaise. Il est dépassé de la mauvaise manière.

  • Le 13 décembre 2021 à 23:02, par Dibi En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    C’est pathétique, la guerre de chiffonniers qui se déroule au CDP. Elle donne la nausée.
    Dans la pétaudière que l’autre satrape a déguerpi, en plein midi pour Abidjan, exfiltré couché dans les cantines des forces spéciales de l’armée française, on est ébahi de voir, à Ouaga, 7 ans après cette fuite en sandales et pantalon court, ses héritiers putatifs politiques (gros bonnets rouges de féodaux et politicailleries provinciales pourries), se livrer à des conflits infantiles de revendications pour savoir qui a l’onction de la prééminence de filiation politique au satrape déchu ; et de qui on nous dit que son état de santé psychique et mentale confine à une forme de dégénérescence problématique. Il perdrait la mémoire de l’Histoire !
    Cette guerre de chiffonniers politiques qui se déroule sur un arrière plan honteux où l’on voit, Blaise Compaoré, ce Mobutu burkinabè, esquisser un large sourire en surplomb d’une classe politique débilité et irresponsable, au moment même où le pays tout entier, subit les coups de boutoirs d’éléments criminels djihadistes, soutenus on ne sait par quelles forces obscures décidées à faire effondrer la nation entière aux mains des incompétents aux affaires au sommet de l’Etat ; cette guerre de chiffonniers dis-je, montre, au moment où l’existence même du pays est confrontée à de gaves menaces, que ces hommes du CDP, comprennent peu à l’histoire, et font craindre le pire, par leur manque de vision et de conscience patriotique.
    Djibo, Gorom-Gorom, le Gourma, le Mouhoun, Tougan, Nouna... sont sous la menace directe des djihadistes égorgeurs, pendant que Eddie Komboïgo et Topan Sanè se chamaillent sur quand et comment faire référence à Blaise Compaoré fondateur du CDP ? Des chamailleries infantiles reprises à leur compte par Bila Gérard Segda, Blaise Sawadogo, Léonce Koné, Kadré O. Désiré, M. Kouanda, B. Badini ou Luc A. Tiao.
    On a envie de connaître les enjeux politico-financiers de cette foire d’empoigne qui les oppose, en reconnaissance des bienfaits occultes que leur prodigue notre satrape et grand décapiteur brutal de la RDP ?
    Comme aveuglés on ne sait par quoi, toutes ces raclures semblent ne rien voir de l’incendie gigantesque qui cerne de toutes parts le pays.
    Aussi, on a envie de leur dire : de grâce, ayez un peu de retenue et de respect pour le moment où l’insécurité mine le pays, où le procès des criminels de la RDP cherche les voies et voix de la vérité, tout comme celles qui demandent justice pour Norbert Zongo, Dabo, Nébié... et tous les autres !
    Alors, pour l’instant, il y a plus urgent ! Et taisez-vous au CDP bien tenu dans les draps sales de B. Compaoré !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

  • Le 13 décembre 2021 à 23:10, par Dibi En réponse à : Burkina/CDP : « Eddie Komboïgo voulait changer le nom, le logo du parti..., ce que nous ne pouvons pas accepter » (Bila Gérard Segda, 2ème vice-président du parti)

    C’est pathétique, la guerre de chiffonniers qui se déroule au CDP. Elle donne la nausée.
    Dans la pétaudière que l’autre satrape a déguerpi, en plein midi pour Abidjan, exfiltré couché dans les cantines des forces spéciales de l’armée française, on est ébahi de voir, à Ouaga, 7 ans après cette fuite en sandales et pantalon court, ses héritiers putatifs politiques (gros bonnets rouges de féodaux et politicailleries provinciales pourries), se livrer à des conflits infantiles de revendications pour savoir qui a l’onction de la prééminence de filiation politique au satrape déchu ; et de qui on nous dit que son état de santé psychique et mentale confine à une forme de dégénérescence problématique. Il perdrait la mémoire de l’Histoire !
    Cette guerre de chiffonniers politiques qui se déroule sur un arrière plan honteux où l’on voit, Blaise Compaoré, ce Mobutu burkinabè, esquisser un large sourire en surplomb d’une classe politique débilité et irresponsable, au moment même où le pays tout entier, subit les coups de boutoirs d’éléments criminels djihadistes, soutenus on ne sait par quelles forces obscures décidées à faire effondrer la nation entière aux mains des incompétents aux affaires au sommet de l’Etat ; cette guerre de chiffonniers dis-je, montre, au moment où l’existence même du pays est confrontée à de graves menaces, que ces hommes du CDP, comprennent peu à l’histoire, et font craindre le pire, par leur manque de vision et de conscience patriotique.
    Djibo, Gorom-Gorom, le Gourma, le Mouhoun, Tougan, Nouna... sont sous la menace directe des djihadistes égorgeurs, pendant que Eddie Komboïgo et Topan Sanè se chamaillent sur quand et comment faire référence à Blaise Compaoré fondateur du CDP ? Des chamailleries infantiles reprises à leur compte par Bila Gérard Segda, Blaise Sawadogo, Léonce Koné, Kadré O. Désiré, M. Kouanda, B. Badini ou Luc A. Tiao.
    On a envie de connaître les enjeux politico-financiers de cette foire d’empoigne qui les oppose, en reconnaissance des bienfaits occultes que leur prodigue notre satrape et grand bourreau brutal de la RDP ?
    Comme aveuglés on ne sait par quoi, toutes ces raclures semblent ne rien voir de l’incendie gigantesque qui cerne de toutes parts le pays.
    Aussi, on a envie de leur dire : de grâce, ayez un peu de retenue et de respect pour le moment où l’insécurité mine le pays, où le procès des criminels de la RDP cherche les voies et voix de la vérité, tout comme celles qui demandent justice pour Norbert Zongo, Dabo, Nébié... et tous les autres !
    Alors, pour l’instant, il y a plus urgent ! Et taisez-vous au CDP bien tenu dans les draps sales de B. Compaoré !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

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