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Coopération sino-burkinabè : Les rideaux sont tombés sur la 2e édition du festival dédié aux deux pays

Publié le lundi 29 novembre 2021 à 09h00min

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Coopération sino-burkinabè : Les rideaux sont tombés sur la 2e édition du festival dédié aux deux pays

Le Club des jeunes pour la promotion de la coopération sino-burkinabè (CJPC-BF) a bouclé les activités de la deuxième édition du Festival de la coopération sino-burkinabè (FESCO-SB2). C’était le vendredi 26 novembre 2021. Ce festival a été meublé de plusieurs panels animés dans une école de Ouagadougou.

Placée sous le thème « Conciliation de la culture et de l’innovation dans le processus de développement du Burkina Faso : Exemple de la Chine », la deuxième édition du FESCO-SB2 s’est tenue du 25 au 27 novembre 2021 à Ouagadougou.

La coopération est un socle dont les pays ont besoin dans un monde en pleine globalisation. Certains jeunes du Burkina ont voulu d’un modèle de développement à suivre afin de tracer leur chemin. Dans cet élan, ils ont porté leur choix sur le pays le plus peuplé au monde, dont le développement interpelle plus d’un : la République populaire de Chine.

Noélie Ouédraogo, SP du DG FBDES

Diverses activités ont été organisées à l’occasion de ce festival : une foire d’exposition d’entreprises et institutions burkinabè et chinoises, des expositions artistiques, commerciales et des mets de chaque culture, de l’innovation, des formations et des panels.

Les panels du festival ont enregistré la participation de plusieurs structures. Pour entretenir les jeunes, plusieurs panelistes du Fonds d’appui aux initiatives de jeunes (FAIJ) ou du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) étaient présents.

Sébastien Sanou, directeur général du FAIJ, a salué la jeunesse pour l’initiative et remercié la qualité de l’auditoire. Sa structure, dira-t-il, finance les micro-projets des jeunes allant de 200 000 à 2 millions de francs CFA. Il dit être heureux que la jeunesse soit en train de prendre conscience que l’entrepreneuriat est la seule véritable porte de sortie. Il a ensuite rassuré de la disponibilité de sa structure à accompagner les micro-projets des jeunes de 18 à 35 ans dans tous les secteurs. Il va conclure en invitant notamment les jeunes à entreprendre dans le domaine de l’économie culturelle qui, jusque-là, reste inconnu.

Abdoul Razahagou Déné, Coordonnateur Général du festival

Quant à Noélie Ouédraogo, secrétaire particulière du directeur général du FBDES, elle a expliqué que ce fonds national est destiné au financement des projets, sans critère d’âge pour les éventuels bénéficiaires. En ce qui concerne les jeunes, elle précise qu’il y a le programme Burkina startup qui est innovant et qui est surtout orienté vers la jeunesse. Il y a également le crédit ordinaire qui est disponible pour toutes les couches. Elle invite donc les jeunes à saisir les opportunités qui s’offrent. Elle renchérit en demandant aux jeunes de s’informer et se faire accompagner dans leurs projets.

Pour sa part, Abdoul Razahagou Déné, le coordonnateur général du festival, il faut pouvoir informer les jeunes afin qu’ils puissent s’auto-employer. C’est l’un des objectifs que s’est assigné le festival en se positionnant comme lieu de brassage de différentes cultures mais également de partage de connaissances. C’est notamment le lieu où les jeunes peuvent être informés sur les mécanismes de financement mis en place par le gouvernement pour accompagner les projets jeunes. Son vœu, dit-il est de voir dans cinq ans, des jeunes qui participent aux panels aujourd’hui, bénéficier de financements d’un de ces fonds dans quelques années afin de créer leurs entreprises. ‘’Les jeunes doivent aller au charbon’’ exhorte-t-il.

Sébastien Sanou, DG FAIJ

Les participants, tous jeunes, se disent heureux d’avoir pu assister à ces différents panels.

Mahamadou Ouédraogo, étudiant en réseau informatique et télécommunications, se dit entièrement satisfait. Il a pour projet de développer le tourisme virtuel afin que les gens puissent visiter le Burkina Faso sans avoir besoin de craindre l’insécurité ou le coût d’un déplacement.

Mariatou Barro, étudiante en banque et microfinance abonde dans le même sens disant toute sa satisfaction en ce qui concerne l’opportunité de financement des projets de jeunes qu’offre l’Etat.

Rappelons que la Chine est un pays dont le développement séduit plus d’un. C’est un modèle d’école de développement qui inspire les jeunes. C’est sur ces mots de satisfaction que les rideaux sont tombés sur le festival.

Membres du Club des jeunes pour la coopération chino-burkinabè

A noter qu’initialement, le festival devait s’achever le samedi 27 novembre 2021. Mais à cause des appels à manifester, les organisateurs ont préférer anticiper la clôture.

Inocent H. Alloukoutoui (Stagiaire)
Lefaso.net

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