Cette journée a pour objectif de promouvoir l’utilisation des applications et plateformes numériques dans les administrations, en vue de réduire l’utilisation du papier.

Le concept "administration sans papier" du projet e-Burkina consiste en la réduction du coût de traitement, l’amélioration des modes de recherche et d’indexation, la qualité de saisie de l’information, la traçabilité des documents, la structuration des processus et procédures.

Le concept vise également à moderniser la relation entre l’administration et les citoyens à travers des services électroniques.

Les participants

Il permet de faire moins de dépenses en achat de papier, en imprimantes, consommables, entretien, frais d’élimination de déchets…, réduction ou suppression de papier, réduction de coût de déplacement…

En effet, c’est dans une dynamique d’amélioration de la capacité et de l’utilisation des TIC par les administrations publiques, privées, qu’il a été mis en œuvre en 2017, le projet e-Burkina, né de la coopération entre le Burkina Faso et la Banque mondiale.

Les communicateurs

Le projet e-Burkina comprend quatre composantes à savoir : le soutien pour le développement d’un environnement favorable pour la mise en œuvre du e-gouvernement et Open Data ; le développement d’applications pour améliorer les prestations dans les secteurs prioritaires, favoriser les compétences locales et l’esprit d’entreprise dans le domaine de l’économie numérique ; le soutien pour la gestion du projet, le renforcement institutionnel et le développement des capacités.
Au titre des plateformes du e-Burkina, on peut citer le guichet virtuel unique de l’administration et la réalisation de nouveaux sites web des ministères et institutions, le Système intégré de gestion électronique de document (SIGED), le Circuit intégré des missions (CIM), le Système d’information de référentiels de développement (SIRD)…

Comme le souligne Inoussa Traoré, secrétaire général de l’ANPTIC, l’essor du numérique est une opportunité pour alléger la procédure administrative d’où le terme dématérialisation qui a pour conséquence une réduction de l’usage du papier dans l’administration. Donc instaurer une journée sans papier revient à faire la promotion d’un ensemble d’applications et de plateformes numériques qui permettent la réduction de l’usage du papier.

Boukaré Sébastien Yougbaré, directeur du projet e-Burkina

Aussi, cette journée vise d’une part à faire la promotion de ces applications et plateformes mais aussi de montrer et faire la preuve au grand public qu’il y a une possibilité effective de réduire cet usage du papier et d’avoir plus d’efficacité et d’efficience dans les activités quotidiennes dans les administrations de l’e-Burkina.
Au titre d’applications et plateformes déjà utilisées, il a cité en exemple le Système intégré de gestion électronique de document qui gère les courriers, déjà utilisé à l’ANPTIC, au ministère de l’Économie numérique et à la primature. L’application des gestions de missions, le Circuit intégré des missions est utilisée à l’ANPTIC.

Inoussa Traoré, secrétaire général de l’ANPTIC

Ces différentes applications ont tendance à s’étendre à toutes les administrations publiques du Burkina mais il indique que pour l’heure, toute administration qui va exprimer le besoin de dématérialiser ses procédures, l’ANPTIC est disponible à l’accompagner à la mise en œuvre de ses plateformes, la prise en main et la gestion du changement qui va avec.

Photo de famille

Comme le souligne également Boukaré Sébastien Yougbaré, directeur du projet e-Burkina, l’e-Burkina est un instrument qui contribue à mettre en œuvre la politique nationale de digitalisation où un ensemble de plateformes ont été réalisées. Il consiste à la dématérialisation des procédures de l’administration parmi lesquelles un ensemble a été mis en ligne, d’autre en cours. Mais comme difficulté, Boukaré Sébastien Yougbaré cite le côté résistance à cette digitalisation, à toute introduction nouvelle mais qu’il souhaite voir acceptée par tous au fil du temps au profit de l’administration et de tous les citoyens.

Haoua Touré
Lefaso.net