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Procès Thomas Sankara : Les conseils de Diendéré dénoncent le manque de preuves attestant de la culpabilité de leur client

Publié le jeudi 11 novembre 2021 à 13h32min

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Procès Thomas Sankara : Les conseils de Diendéré dénoncent le manque de preuves attestant de la culpabilité de leur client

Me Abdoul Latif Dabo, un des conseils du général Gilbert Diendéré, soutient ce jeudi 11 novembre 2021 que tout est mis en œuvre pour tenir son client responsable des évènements du 15 octobre 1987, tout simplement parce qu’il avait en charge la sécurité du conseil au moment des faits.

Pour lui, le général ne peut être tenu responsable de ce que certains de ses hommes ont fait. Il poursuit en diant que la partie civile a même reconnu que tout était "flou" et qu’elle comptait sur le général pour éclaircir les choses, comme s’il était à la base de tout.

Me Mathieu Somé quant à lui, soutient que l’on colle à son client des infractions sans la moindre preuve. Parquet et partie civile se contentent juste de faire des déductions. Il a préféré ne pas faire d’observations, disant ne plus savoir exactement pour quelles infractions son client était poursuivi.

Me Dabo a invité le tribunal, à regarder son client comme le lieutenant de 27 ans qu’il était au moment des faits et non comme le général qui se tient à la barre aujourd’hui.

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Vos commentaires

  • Le 11 novembre 2021 à 13:52, par Compaoré Marcellin En réponse à : Procès Thomas Sankara : Les conseils de Diendéré dénoncent le manque de preuves attestant de la culpabilité de leur client

    Dans ce monde, si on décide de te condamner, on te posera les milles questions du monde pour te pièger et te faire tourner en rond. Finalement tu t’embrouilleras et tomberas.

  • Le 11 novembre 2021 à 23:32, par Sheikhy En réponse à : Procès Thomas Sankara : Les conseils de Diendéré dénoncent le manque de preuves attestant de la culpabilité de leur client

    Si on suit l’avocat, dans ce cas, on dirait trop de morts macabres en 40 ans mon lieutenant. Hormis l’ancienneté et la confiance de son chef, j’ai des difficultés à lui attribuer le grade de Général. Et il était au coeur du système. Dans les années 1990, un étudiant avait inventé un dispositif qu’il a nommé couteau calmeur. Golf semble subtilement dire qu’il a été cela entre son chef bandit Blaise et les éléments du CNEC/RSP. C’est dur... Avouer qu’on a joué ce rôle lugubre pendant des années révèle la nature de l’homme et de son mentor dont il apparaît qu’il en avait une peur bleue le connaissant. Tout tourne autour de Blaise depuis son enrôlement au CNEC par Tom.Sank. Je m’arrête là pour le moment face à ce théâtre du Golf bien organisé pendant des années.

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