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Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

Publié le mercredi 10 novembre 2021 à 22h12min

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Procès Thomas Sankara et douze autres :

La conviction des avocats de la partie civile, après ce deuxième jour d’audition du général Diendéré n’a pas changé.

En effet, Me Prospère Farama, est convaincu que dans l’infraction d’attentat à la sûreté de l’État, le général Diendéré a contribué à asseoir le régime de Blaise Compaoré et que dans ses actions, il a fait le choix d’apporter un soutien matériel, intellectuel au nouveau régime.

S’il n’était pas du camp du capitaine Blaise Compaoré, à l’époque, il n’aurait pu occuper des postes aussi sensibles dans l’armée après les évènements du 15 octobre 1987, surtout dans une armée où les gardes rapprochées tiraient sur les présidents.

"Depuis le début nous avons senti que sa version est incohérente et qu’il ne pouvait pas la tenir et la soutenir plus longtemps", fait-il remarquer.

Selon Me Nzepa Ferdinand l’ex chef de la sécurité du conseil de l’Entente, ne peut pas se dérober systématiquement. Car on ne peut pas être le patron d’une caserne où se déroule des faits graves, commis par des éléments de votre troupe et dire que vous n’êtes pas responsable.

Il dit s’en tenir aux responsabilités administratives de celui-ci. C’est pourquoi, il lui a fait savoir qu’il s’attendait au moins à ce qu’il accepte assumer ne serait-ce que la responsabilité militaire parce que, ce sont ses hommes qui ont tiré.

Le général Diendéré au courant de rien

Le général Diendéré est dans une logique de défense faisant croire qu’il n’était pas au courant des évènements du 15 octobre 1987, de l’avis de Me Ambroise Farama.

D’abord, explique t-il, du point de vue de sa présence au conseil de l’Entente au moment des tirs, des témoins confirment qu’il était bel et bien présent contrairement à ce qu’il tente de faire croire qu’il était au sport. Personne ne confirme d’ailleurs cette thèse, foi de Me Ambroise Farama.

Il ajoute que le général Diendéré a dit que quand il est arrivé sur les lieux, il a lui-même reconnu ne s’être pas approché de ce qu’il désigne comme étant des corps. Alors que, de l’entendement de l’avocat de la partie civile, il aurait dû, si son intention était toute autre, apporter secours aux personnes qui avaient reçu des balles.

Et lorsque le médecin de la présidence entend les coups de feu et qu’il accourt avec son matériel pour porter secours, c’est encore le général Diendéré qui l’en empêche alors qu’il pouvait sauver des vies.

"Pour nous, il était bien et bel au courant du coup. Le coup a d’ailleurs été exécuté sous son contrôle. Les témoins viendront, il y aura des confrontations et vous serez édifés sur ce drame", conclut-il.

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Vos commentaires

  • Le 10 novembre 2021 à 20:15, par MyMy En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    - DONC TOUS CEUX NOTAMMENT MILITAIRES, QUI ONT SURVÉCU (en suivant le mouvement bon gré mal gré de "Rectification") A CETTE TRAGÉDIE ÉTAIENT DU CÔTE DE BLAISE COMPAORE ? VOS CONVICTIONS FONT FORCE DE PREUVES MAINTENANT ?

    JE COMPRENDS POURQUOI LE BRAVE PANAFRICANISTE KEMI SEBA A EFFECTIVEMENT PU ÊTRE EXPULSE (honteusement, illégalement, illégitimement, injustement) DU BURKINA, IL Y A QUELQUES JOURS.

  • Le 10 novembre 2021 à 20:51, par Ka En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    Maitre Me Prospère Farama quelle tragédie avec les mensonges d’une personne qui se dit militaire et gradé comme Gilbert Diendéré ? Pourtant, la discipline et l’intelligence qui sont, entre autres, des qualités d’un bon militaire, et doivent être mis en avant le sens de l’honneur, n’est pas de Diendéré Gilbert, que celui de tuer ses frères d’arme pour le pouvoir. Et ce qu’il oublie, c’est qu’il se retrouve devant un tribunal militaire, et tout manquement doit être sanctionné selon la gravité des faits. Au sein de l’armée Burkinabé, tous reçoivent la même éducation ! Mais avec les mensonges du général Diendéré et ses acolytes, quelle image ces criminels donnent-ils de l’armée Burkinabé ? Un vrai soldat assume ses actes.

    Oui maître c’est une pantalonnade avec ce félon ! Tout ça pour en arriver là. Monsieur Diendéré Gilbert aime trop le réchauffé et le recyclage de ses mensonges pour sortir quelque chose de nouveau et original, uniquement pour ne pas dire que c’est Blaise Compaoré qui lui a envoyé avec ses hommes canardé Thomas Sankara et ses compagnons.

    Mais les contradictions dans ses déclarations le démasque, a l’exemple que Blaise Compaoré était malade, tant dis qu’il est venu sur les lieux du crime, surtout que lui Gilbert Diendéré à empêcher un médecin de secourir les blessés. S’il veut sauver sa peau, qu’il commence à dire la vérité, comme lui et Blaise Compaoré ne cessaient de dire avant le 31 Octobre 2014 que c’était Thomas Sankara ou eux, et qu’ils ne regrettaient de rien, des interviews qui peuvent être lu sur Jeune Afrique durant leur règne sans partage.

    • Le 11 novembre 2021 à 07:52, par caca En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

      Je connaissais vieux Ka come un agent du Développement communauté, mais je remarque depuis le procès injuste de l’affaire Sankara. Le vieux Ka s’est spécialisé en psychométrie afin de détecter le mensonge des accusés.
      Pour lui, les différents accusés dans ce procès de la honte sont des manipulateurs du tribunal. Pourtant, la loi leur permets de se défendre rationnellement et juridique parce qu’ils risquent des peines lourdes.
      Voyez vous, nous sommes à la fin de l’interrogatoire des prétendus accusés, mais aucun indice ne permets de comprendre que le carnage était ordonner par le président Blaise Compaoré. En dehors le déséquilibré Elisée Ilboudo qui ne comprends rien et a mélangé les choses au départ.
      Il faudrait arrêter de prendre les autres burkinabè pour des imbéciles. Ce procès augmentera la douleur des burkinabè et politiquement la paix sociale sera encore fragilisée.

  • Le 10 novembre 2021 à 21:43, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    Moi je m’y attendais un peu... Si on s’en tient comme Golf le dit, il n’est pas celui qui a tiré les balles assassines . Il paraît que Kaf revendiquait ce macabre rôle, et cette prouesse le faisait redouter par tous. Golf n’était certes pas en ligne de front, mais qu’il en soit l’un des cerveaux me paraît très plausible. Je me souviens qu’un premier discours très violent avait été diffusé à la radio, les heures qui ont suivi la mort de Tom Sank et ses compagnons, le décrivant comme "un autocrate à dérive droitière" . Blaise m’avait paru très affecté par la mort de son ami, toute chose qui laissait penser qu’il n’avait pas souhaité sa mort. D’ailleurs il mettra près d’une semaine pour parler à la radio, et son discours a "adouci" un peu le premier discours qui vilipendait Tom Sank. Lui a parlé de "camarade qui s’était trompé de voie"... Golf dit de s’en tenir aux faits, mais à l’époque la thèse qui était retenu disait que le cerveau du putsch était justement Golf et que Blaise aurait été mis devant le fait accompli, et aurait été contraint de force à assumer.
    Je termine en disant à Goff que s’il réussit à plaider non coupable ici, lorsqu’on le jugera pour le massacre des Henry Zongo et de Lingani, pour le putsch imaginaire, il aura du mal à dire qu’il n’a pas joué les premiers rôles... Car il avait opéré presqu’à visage découvert.

  • Le 10 novembre 2021 à 22:07, par Togsi sida En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    Pourquoi faire des déductions quand on peut faire sortir des preuves.
    Donc la reproche, c’est pourquoi il n’est pas mort le 15/10. Et pourquoi il a accepté travailler pour ceux qui ont survécu. Ça c’est loin d’être un procès pour l’instant.
    Donner nous des preuves

  • Le 10 novembre 2021 à 22:59, par Medio En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    @Dedegueba Sanon
    Il parait que Blaise se cachait parce qu’il pensait que Sigué allait l’abattre.C’est après la mort de ce dernier qu’il a eu le courage de sortir.

  • Le 11 novembre 2021 à 00:26, par Sacksida En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    C’est impossible que Blaise Compaore ait utilise sa garde rapprochee pour commettre une telle operation sans informer en principe Gilbert Diendere. Apres cette operation terroriste du 15 octobre 1987, Gilbert Diendere fut Secretaire charge de la Defense et de la Securite du Front Populaire et ensuite Chef d’Etat Major Particulier de la Presidence du Faso. Derriere son Calme apparent dissimule une realite accablante dont il refuse d’assumer evidemment publiquement, parce leurs crimes sont crapileux. Mais il passe tres vite dans les grades militaires et General aujourd’hui par volonte de Blaise compaore. Sahez que Diendere et Blaise sont les deux faces d’une meme realite et c’est humain qu’il adopte une attitude defensive devant les crimes qu’ils ont prepare, supervise et execute par leurs subalternes. L’assassinat du President du Faso Thomas Sankara et ses compagnons resulte d’un complot anti Sankara et Revolution premedite dont les tetes pensantes locales sont Blaise compaore et Gilbert Diendere pour des questions d’interets personnels et allies a des forces politiques exterieurs internationales et africaines. En tout etat de cause, le Tribunal militaires a la fin de ce proces pourrait tirer les resultats probants pour rendre ses decisions qui devraient correspondre a la realite. Salut

  • Le 11 novembre 2021 à 06:23, par chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    Si on suit le raisonnement scabreux de cet avocat qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter, les premiers qui devraient se retrouver dans le box des accusés ce sont :
    - Halidou Ouédraogo : conseiller de Blaise Compaoré aux premières heures de la rectification ;
    - Etienne Traoré : Tout puissant défenseur de la rectification ;
    - Rock Kaboré : plusieurs fois ministre, président du CDP, président de l’assemblée nationale ;
    - Salif Diallo : tout puissant ministre d’état, homme de tous les coups bas ;
    - Simon Compaoré : DG de CGP qu’il a conduit à la faillite avant de devenir tout puissant maire de Ouaga, menaçant de mort les journalistes qui osaient critiquer sa gestion (cf. Norbert Zongo) ;
    - Tous les ministres, DG et autres commis de l’état qui ont occupé des postes sous l’ère BC.
    Ce procès n’est qu’une comédie pour assouvir les fantasmes d’une élite petite bourgeoise recluse à Ouaga et Bobo pendant que la majorité de la population se fait massacrer par dizaines.
    Mais cela ne peut émouvoir ce "célèbre" avocat qui trouve en ce procès, une occasion de se donner une visibilité à moindre frais.
    Tous les insurrescrocs en faso dan fani paieront un jour pour leurs forfaitures. Tout près n’esi pas loin, comme le dirait l’autre.

  • Le 11 novembre 2021 à 08:31, par SOUGOURI En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    J avoue Maitre que depuis le début, le débat n’est pas à la hauteur des attentes du peuple burkinabè.
    Celui qui a lu la première déclaration virulente traitant Thomas de tous les péchés n’est quelqu’un d’autre que le grand frère de la femme de yacinthe.

  • Le 11 novembre 2021 à 08:38, par SOUGOURI En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    Maitre FARAMA, laissez les histoires de camp et relevez le niveau du débat par d’autres arguments ou preuves. le fait d’être du camp de Blaise ne fait pas de lui le commanditaire ou le superviseur des opérations.
    Même des civils étaient du camp de Blaise, on fait des déclarations, ont dîné avec Blaise pendant 27 ans ; cela fait-il d’eux les commanditaires ou superviseurs des opérations.
    Il me semble également que les gens perdent de vue le fait qu’il n’était que lieutenant au moment des faits

  • Le 11 novembre 2021 à 09:57, par Fat24 En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    Où sont passés les interviews que ces derniers ont donné au lendemain du coup d’état à JEUNE AFRIQUE et à certains médias internationaux ? Les avocats attendent quoi pour faire écouter ces audios, vidéos ? Ils parlaient sans se soucier du lendemain en hommes forts du moment, oubliant que le temps appartient à Dieu.

  • Le 11 novembre 2021 à 09:57, par Abou En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    A mon avis, soit il veut du gagner du temps et je ne sais pour quoi faire, soit il se moque de nous. Mais tout compte fait, depuis son procès du coup d’état manqué j’ai remarqué que c’est 1 général qui se défend mal. Il a perdu son 1er procès par cette tactique de nier les faits. 9
    Ici encore il récidive. Cela me fait conclure que c’était eux, Sankara appelait "réactionnaires" ils se sont mieux rapproche du Monsieur pour le trahir et surtout l’assassiner

  • Le 11 novembre 2021 à 11:03, par warzat En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    Si on s’en tient aux faits du moment, il n’avait pas d’arme sur lui, il n’a pas tiré. Il n’a pas aidé à assister d’éventuels blessés. Il est cependant responsable premier au moment des faits.
    Si la justice se base sur le fait de la recherche de la personne ou des personnes à qui le crime a profité, les coupables sont connus parce que les assassins en ont largement profité.
    Ce qui pourrait plaider en faveur de l’accusé est la réputation de ’’tueur pour un rien et en tout lieu, y compris dans les bistrots’’ d’un certain nombre de soldats subalternes, craints par les plus gradés au moment des faits. Il serait compréhensible dans ce cas que s’opposer aux actes posés en position de faiblesse pouvait correspondre à signer son arrêt de mort. Cette manière de faire, ’’cette approche gagnante’’ s’est poursuivie avec le RSP, mais le peuple s’est opposé à la félonie et à la forfaiture à la poursuite de la captation familiale des deniers publics.

  • Le 11 novembre 2021 à 11:10, par Obliviator ! En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    L’affaire devient alors très compliquée :

    "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée".

    Si cette déduction est vraie, que dites vous donc de tous ceux qui ont fait carrière et de tous ceux qui sont devenus brusquement et honteusement riche sous le pouvoir de Blaise compaoré ?
    D’ailleurs si notre peuple (avec son armée) n’était pas constitué à sa grande majorité par des lâches et des hypocrites, comment Blaise Compaoré, après avoir fait assassiner Thomas sankara et la Révolution, a pu prendre le pouvoir pour diriger le pays pendant 27 longues années ? Aurait-il pu diriger tout seul ou seulement avec ses commandos, si féroces seraient-ils contre la volonté d’un vaillant peuple ? Comment Blaise et l’auteur principal de l’assassinat Hyacinthe Kafando ont-ils pu fuir le BF sans complice ? Pourquoi, malgré tous les mandats d’arrêt internationaux lancés contre eux , ne peut-on pas les retrouver ?

    Diendéré lui au moins n’a pas fuit et ça c’est déjà quelque chose ! Mais il y’a trop d’hypocrites et hypocrisie autour de l’assassinat de Thomas Sankara, voilà pourquoi on ne peut pas s’attendre à une justice correcte dans ce procès.

  • Le 11 novembre 2021 à 15:56, par Sida En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    Continuez les déductions,vous aurez les vrais responsables car ce sont les groupuscules de gauche UCB,GCB ,ULCR et OMR qui ont précipité la fin de l’expérience en opposant les deux amis.
    ce sont eux qui ont animé la session sur le bilan des 4 ans de révolution,qui ont fait le tour de l’Afrique pour justifier.
    Ce sont eux qui ont pris les postes dans le Front populaire et ses Gouvernements

  • Le 11 novembre 2021 à 17:50, par Ka En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    ’’’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’ internaute Fat24 : Tu demandes ’’’’’’Où sont passés les interviews que ces derniers ont donné au lendemain du coup d’état à JEUNE AFRIQUE et à certains médias internationaux ? Les avocats attendent quoi pour faire écouter ces audios, vidéos ? Ils parlaient sans se soucier du lendemain en hommes forts du moment, oubliant que le temps appartient à Dieu.’’’’’
    Merci Fiat24 : le pouvoir Compaoré Diendéré en a fait détruire certains, mais les écris restes comme ceux de Jeune Afrique, dont on peut lire sur le No 1449 de 1988 dont Blaise Compaoré dit qu’il ne regrette de rien que c’était Thomas Sankara ou eux. Eux c’est lui et Gilbert Diendéré. Devant les juges militaires s’ils font profil bas, ce n’est pas le cas quand ils avaient le pouvoir avec des interviews avec prétention disant qu’ils ont canardé Thomas Sankara et ses compagnons car, c’était lui ou eux.

  • Le 11 novembre 2021 à 23:47, par Mechtilde Guirma En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Si le général Diendéré n’était pas du camp de Blaise Compaoré, il n’aurait pas occupé des postes aussi sensibles dans l’armée", déduit Me Farama

    À dédegba Sanon

    J’ai effectivement lu dans les dépositions de certains prévenus que Blaise avait peur d’être tué par Vincent Sigue... Mais bien après que les putschistes aient pu rattraper et exécuter Sigue qui semble t-il cherchait à se rendre au Ghana, Blaise à "rasé" les murs pendant longtemps avant de petit à petit, prendre de l’assurance et commencer à avoir des apparitions publiques.

    J’allais oublié autre chose importante qui corrobore ce que tu dis. Du reste d’ailleurs j’en avais déjà parlé :

    Mon frère Frédéric qui avait dès le lendemain quitté le Burkina en « rase-désert » (si vous permettez l’expression), à dos de chameau déguisé en touareg pour rejoindre Niamey sur les conseils de mes oncles maternels (dont certains d’ailleurs avaient assisté aux exécutions de Gampèla conduites par Sankara lui-même), et ainsi avait gagné la France, voulu regagner le Burkina après l’arrivé de Blaise au pouvoir. Mais auparavant, il voulu avoir le cœur net si le retour des exilés était possible. Notre aîné Mgr. Guirma me demanda si je pouvais, puisque j’étais du Ministère des Affaires Étrangères, demander un rendez-vous pour lui au Président Blaise Compaoré : Lui il pensait que moi agente du Ministère, je pourrai facilement et le plus vite possible obtenir du Protocole d’État ce rendez-vous. Or précisément étant du Ministère je connaissais parfaitement les difficultés du Protocole d’État à honorer les différentes sollicitations (surtout Internationales), mêmes les plus urgentes affaires d’État. Je téléphonais à mon frère de Paris qui après Air Afrique était maintenant à Air-France et lui posai le problème. Il me recommanda alors à Frédéric Korsaga dont la grand’mère maternelle était une princesse de Bilbalgo. Nous avions des affinités parentales puisque l’arrière grand-père (le Baloum-Naaba Tanga) de Frédéric Korsaga avait épousé une sœur de mon papa, une princesse de Guirgo. Frédéric Korsaga en effet arrangea le rendez-vous et me communiqua la date. À mon tour j’en communiquai à Mgr. Guirma. Mais ce dernier me dit de décliner la date et de trouver une autre parce que lui, à cette date, il avait ses catéchumènes ou ses catéchistes de service de culte et autre baragouin religieux. Alors je vis rouge de colère. Mais quelque chose me dit : « Va rapporter la chose à Son Éminence Paul Cardinal Zoungra ». Sans plus tarder, je courrai chez son Éminence, son secrétaire m’annonça et il me reçu immédiatement. Je lui racontai la chose tout essoufflée les larmes aux yeux. Il m’écouta attentivement, puis de sa voix douce et apaisante il me dit : « Mechtilde, je te remercie et te suis reconnaissant de m’avoir saisi. En effet, ne pas répondre à la date précise, pourrait créer un précédent diplomatique préjudiciable à l’Église. Rentre chez toi, je m’en occupe ». Je rentrai rassurée que Son Éminence allait téléphoner à ce Mgr Guirma qui ignorait tout des pratiques diplomatiques et l’enjoindre de répondre dare-dare au rendez-vous fixé du Président à la date et heure exacte. C’était sans connaître le Cardinal, car il n’était pas aussi autocrate et puéril. En effet à la date fixée, il avait envoyé sa propre voiture et son chauffeur personnel à Mgr. Guirma pour honorer l’appel de Monsieur le Président de la République. Ce dernier à son tour renvoya le chauffeur et fit dire à son Éminence que tout justement il était sur le point de se mettre en route et il y sera à l’heure indiquée. Mais devinant que c’était moi qui avait passé la mèche à son Éminence, il me réprimanda sévèrement en disant que ce n’était pas la peine que je dérange son Éminence parce qu’il allait bel et bien respecter ce rendez-vous du Président à la date et heure précise. Puis il me fit le compte rendu de sa visite au Président Blaise Compaoré. Et c’est ainsi qu’il m’a raconté la version de Blaise Compaoré sur les événement du 3 Août 1983 : « Il serait dans sa chambre, et après la prise du pouvoir des mains de Jean-Baptiste Ouédraogo ce 3 Août 1983, c’est alors que des blindés sont venu face à sa villa et ont commencé à la bombarder. Lui se serait refugié dans la cuisine et par la porte arrière il a rejoint la cours intérieure et dans la promiscuité des pâles lumières de la nuit, derrière un arbre, il a observé le bombardement de sa villa, puis ils sont repartis croyant l’avoir laissé pour mort ».

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