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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : « L’alibi de Blaise Compaoré ne tient pas », selon Me Maria Kanyili

Publié le mercredi 3 novembre 2021 à 13h03min

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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : « L’alibi de Blaise Compaoré ne tient pas », selon Me Maria Kanyili

Présenté par son conseil comme le seul blessé du drame du 15 octobre 1987, Bossobé Traoré a été évacué en France pour des soins appropriés après avoir séjourné pendant 43 jours au CHU-Yalgado. Pour Me Maria Kanyili, cette évacuation n’est nullement un privilège reçu en contrepartie d’une quelconque participation au coup du 15 octobre 1987.

Bossobé Traoré a déclaré à la barre avoir été indemnisé en 2004 dans le cadre de la journée nationale du pardon. Mais il précise qu’à son retour de France, il n’a pas reçu d’argent de qui que ce soit. Pour Maître Kanyili, il est évident que si l’accusé avait participé aux événements du 15 octobre, il serait casé dans « un poste juteux ». D’ailleurs, elle a précisé à la Chambre que Bossobé Traoré n’a aucun bien à Ouagadougou et vit dans la précarité au village.

Toujours selon Me Maria Kanyili, l’alibi utilisé par Blaise Compaoré pour justifier le coup d’Etat ne tenait pas. Selon les documents déclassifiés, l’ancien no2 de la révolution burkinabè dit avoir été informé par la garde de Thomas Sankara que ce dernier comptait l’éliminer la nuit du 15 octobre à 20h. Il aurait donc pris les devants. Selon Me Maria Kanyili, cet alibi de Blaise Compaoré pour justifier son coup d’état ne tient pas.

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Vos commentaires

  • Le 3 novembre 2021 à 16:59, par Alexio En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : « L’alibi de Blaise Compaoré ne tient pas », selon Me Maria Kanyili

    Blaise Compaore un jaloux de Sankara qui s est ensoleiller sous sa brillance et son aura. Ce farfelu negre de maison qui a mis notre pays dans du petrin qu on nous vivons aujourdhui. A sa chute infiltrer par ses patrons de la Francafrique sangsue des peuples d Afrique. Le comble de son malheur, la France ne veut plus du beau Blaise malade dans ses hoptitaux.

    Elle veut plus s associer son image a une figure vomit par toute la jeunesse africaine.

    Le citron presse et jetter.

    C est l art et le sport prefere de la Francafrique. Nos zombies presidents tour a tour sont manipules dans ce jeux d apatride contre leur propre pays pour le benefice de leurs egos minables.

    La France et la Cote d Ivoire devraient etre sur les bancs des accuses pour complicite et commandite.

    Le crime a profiter a ces deux pays et bien sur a Blaise Compaore et sa femme vipere produit de la Francafrique. Elle est la cerise sur le gateau de cette haute trahision d etat.

    Elle a participer comme le relais de cette minable et criminelle organisation avec Felix Houphet Boigny, le Concierge de la Francafrique.

  • Le 3 novembre 2021 à 17:42, par Ka En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : « L’alibi de Blaise Compaoré ne tient pas », selon Me Maria Kanyili

    Aux internautes de bonne foi et mes lectrices et lecteurs : Le prix du sang se paie tôt ou tard sur cette terre avant le séjour final. C’est une loi divine. Et personne ne peut y déroger. Simplement vous dire que pour commenter les analyses de ce procès, il faut le suivre de près, comme aller dans la salle du tribunal et analyser les mensonges des dits présumés coupables, surtout les arguments de leurs avocats qui surpassent les mensonges de ces criminels qui ne veulent pas reconnaitre leurs actes.

    En écoutant les arguments et le refus de trois présumés coupables de dire leur part de vérité pour que la présomption leur profite, j’avais décidé de ne rien commenter sur ce procès dont les mensonges des coupables commencent à agacer les juges militaires et celles ou ceux, des familles des victimes dans la salle. Pourtant, depuis 31 Octobre 2014, il est particulièrement la preuve que le Burkina est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception.

    La présomption d’innocence doit prévaloir avant que l’enquête en cours ne soit achevée. La présomption d’innocence possède de nombreuses implications concrètes : il s’agit tout d’abord d’un principe qui vient limiter la liberté d’expression, et qui autorise toute personne non encore condamnée mais présentée comme coupable, à obtenir une rectification publique. Surtout, la présomption d’innocence vient garantir au prévenu qu’en l’absence de démonstration probante par l’état de sa culpabilité, le doute devra nécessairement lui profiter.

    Mais les contradictions entre les rapports des juges d’instruction de ces criminels et leurs refus devant les juges militaire de reconnaitre leurs actes, mettent ces criminels menteurs dans le non-respect de la présomption d’innocence, et qui les classe néanmoins dans la caractérisation des graves infractions d’atteinte à la sureté de l’Etat, et qui limite la présomption d’innocence, dont la perpétuité comme sanction est assuré.

    Pour dire a ces accusés de ne pas prendre les juges militaires et le peuple Burkinabé pour des idiots, car ceux qui ne se rappellent pas du passé sont condamnés à le répéter, et doivent se rappeler que nos juges militaires jouent leur crédibilité auprès de son peuple, et les mensonges ne sont plus permises, la preuve sont les condamnations des coupables du coup d’état a la maternelle et les voleurs des armes : Et vous deviez se réjouir de ne pas connaître le sort que vous aviez réservé à Thomas Sankara et ses compagnons.

    La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Il reste à souhaiter que toutes les zones d’ombres qui l’entourent, soient élucidées. C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué. C’est à ce prix aussi que l’on peut poser les bases d’une réconciliation vraie. C’est à ce prix enfin que l’on peut arrimer notre cher pays à la démocratie, la vraie.

  • Le 3 novembre 2021 à 17:44, par swartskoff En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : « L’alibi de Blaise Compaoré ne tient pas », selon Me Maria Kanyili

    Curieux quand même que le clan de ceux devaient être supprimés à 20 heures et qui ont décidé d’anticiper soient sélectifs. Un ennemi supposé voire réel blessé qu’on évacue en france alors qu’on a abattu Sankara les mains levées et bousillé sans discernement militaires comme civils restés dans la salle. Hum ! Hum ! Hum ! Sorcelleries !

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