Procès Sankara et compagnons : L’accusé Tibo Ouédraogo, victime d’un accident vasculaire cérébral
Le procès Thomas Sankara et ses douze compagnons est, en cette deuxième semaine de jugement, au quatrième accusé ce mardi 2 novembre 2021.
Avant de suspendre l’audience du jour pour la reprise demain, mercredi, 3 novembre 2021, avec l’accusé Bossobè Traoré, le président du tribunal a rappelé l’ordre de passage à titre indicatif des accusés.
Mais un des avocats de la défense, Me Irène Victoria Nébié, va saisir le moment pour informer le tribunal de ce que son client, Tibo Ouédraogo, a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et admis à l’hôpital.
Par là, elle demande que le tribunal en tienne compte dans l’ordre de passage, n’étant pas sûre que l’accusé soit rapidement apte à répondre à la barre.
Selon la liste à titre indicatif, Tibo Ouédraogo devrait passer en septième position (après Bossobè Traoré en cours, Albert Pascal Sibidi Bélemlilga et Diakalia Démé)
Pour rappel, Tibo Ouédraogo est colonel à la retraite. Il était le commandant de l’Escadron motocycliste commando (EMC) à Pô. Il est accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 novembre 2021 à 12:23, par Lom-Lom En réponse à : Procès Sankara et compagnons : L’accusé Tibo Ouédraogo, victime d’un accident vasculaire cérébral
Çà fait pitié ! Et dire qu’en son temps, certains parmi eux ont été simplement utilisé par le camp de Blaise Compaoré, d’autres ont volontairement pris position pour Blaise et ont participé au carnage. C’est vraiment dans la conscience de chaque personne que le jeu devra se jouer 35 ans après les évènements et toutes les expériences vécues avec les différents crimes gratuits sur des militaires et des civils, les crimes économiques, etc. Je pense qu’un soldat même retraité a son honneur, l’honneur de sa famille à défendre et de ce fait, même si le poids de l’histoire est lourd à porter, chacun devra reconnaître les faits, demander pardon, accepter les peines mais avoir au moins la conscience tranquille d’avoir dit la vérité de son vivant. Oui, c’est une chance pour eux d’être toujours vivants car beaucoup de leurs camardes sont morts après avoir été utilisés comme des chiffons par leurs hiérarchies militaires et ne sont pas là aujourd’hui pour défendre leur image ! Que Dieu apaise les coeurs après que les vérités aient été dites !