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Fond documentaire : la Francophonie forme les animateurs

Publié le samedi 12 novembre 2005 à 09h07min

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Le Centre national de lecture et d’animation culturelle (CENALAC) a abrité un séminaire de formation au profit de quarante (40) animateurs de bibliothèque. C’était du 7 au 11 novembre 2005.

Quarante animateurs ont bénéficié d’un séminaire de formation, organisé par le bureau régional de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF/BRAO) et l’ambassade de France, eu collaboration avec le ministère de la culture, des Arts et du Tourisme (MCAT). La clôture dudit séminaire a été une occasion pour le ministère de recevoir un fond documentaire et didactique de la part de l’AIF.

Ce don est composé de sept mille (7 000) livres et bien d’autres matériels didactiques et ludiques d’une valeur de plus de cinquante (50) millions. Le séminaire en question qui a duré du 7 au 11 novembre 2005, s’est déroulé au Centre national de lecture et d’animation culturelle (CENALAC) de Ouagadougou.

Il avait pour objectif d’harmoniser les méthodes de gestion et d’animation des bibliothèques. Il s’est agi pour les participants de se pencher sur les différents types de bibliothèques, d’ouvrages, les techniques simplifiées du système de classement, la typologie des animations en bibliothèque, l’environnement institutionnel de la bibliothèque entre autres. Dans son intervention, le directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF/BRAO), M. Etienne M. Alingue a souligné que : « le droit à la lecture est un droit essentiel ».

De son avis, « les Centres de lecture et d’animation culturelle (CLAC) participent à l’accès au travail que Léopold Sedar Senghor a accompli ». Il a, par ailleurs, salué l’action de la coopération française et apprécié positivement l’effort quotidien des animateurs de bibliothèques. Dans ce sens, le secrétaire général du MCAT, M. Sanhour Méda, a souligné « qu’une bibliothèque pourvue de fond documentaire ne peut jouer son rôle s’il n’existe pas de personnel qualifié ».

Aussi s’est-il réjoui de la tenue de ce séminaire de formation qu’il qualifie de « remise à niveau ». Il a invité les stagiaires à faire preuve de responsabilité et à faire bon usage du fond documentaire reçu. Le même séminaire sera organisé à Bobo dans les prochains jours, selon le coordonnateur national du Centre national de lecture et d’animation culturelle (CENALAC), M. Dramane Konaté.

Aimée Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
Gladys OUEDRAOGO (gladoued@yahoo.fr)

Sidwaya

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