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Exploitation minière au Burkina : La Cour des comptes rend public le rapport final du 2e audit

Publié le mercredi 13 octobre 2021 à 22h44min

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Exploitation minière au Burkina : La Cour des comptes rend public le rapport final du 2e audit

L’équipe chargée de la mission du 2e audit était face aux hommes de médias, ce mercredi 13 octobre 2021 à Ouagadougou. Objectif, leur communiquer le rapport final en vue d’une large diffusion.

L’objectif fondamental de cette étude est de « réduire les impacts négatifs de l’exploitation minière industrielle pour le bien-être des populations ».
Le thème de cette seconde enquête porte sur « Audit de performance de la surveillance et de la réhabilitation environnementales des sites miniers industriels au Burkina Faso de 2015 à 2019 ».

Le Burkina Faso, 4e producteur d’or en Afrique et 16e au plan mondial, selon le classement de World gold council (organisation mondiale de développement de l’industrie de l’or) est fortement marqué par les activités minières industrielles. Malheureusement, ces zones minières subissent des menaces importantes sur le plan physique, chimique et biologique.

Participants

Pour y faire face, il fallait s’assurer de la mise en place des politiques de surveillance et de suivi environnementaux opérationnels et adéquats par les ministères en charge de l’environnement et des mines, les collectivités territoriales et les communautés locales impactées.

Ce sont les populations des communes de Niankorodougou, de Zabré, de Boudry et de Mogtédo qui ont reçu la visite du comité de pilotage. A travers des rencontres d’échanges avec les bureaux d’étude et les consultants, il est ressorti que les populations des lieux d’implémentation des projets miniers ne sont pas informées des impacts et des enjeux réels des projets miniers lors de la réalisation de l’étude d’impact environnemental et social (EIES)

Par conséquent, selon le président de la Cour des comptes, Justin Jean-Baptiste Bouda, ces populations ne sont pas en mesure de donner des avis pertinents sur ces questions. « Leurs préoccupations sont insuffisamment examinées et prises en compte à l’étape de la validation des EIES », explique M. Bouda. Au terme de ce deuxième audit, la cour a conclu que ces différentes entités ont failli à leurs missions de surveillance et de suivi dans les sites miniers.
Quelques recommandations ont été faites par la Cour des comptes au ministère en charge de l’environnement

Il s’agit, entre autres, de « sensibiliser les populations des lieux d’implémentation des projets miniers sur les questions environnementales en amont du processus et d’assurer de la pertinence et de la sincérité des données aux populations par les bureaux d’études et les consultants pendant le processus des EIES ».
En rappel, le deuxième audit réalisé par la Cour des comptes a connu la participation du Projet d’amélioration de la surveillance de l’industrie extractive en Afrique francophone subsaharienne (PASIE).

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 octobre 2021 à 15:12, par Alexio En réponse à : Exploitation minière au Burkina : La Cour des comptes rend public le rapport final du 2e audit

    Quelle quantite d or reserve a l Etat du Burkina Faso a son depot pour la generation future ? Comme une epargne en or ? On doit pas tout exporter a ces pays occidentaux qui nous tiennent par leur dictature economique nos nations africains.

    • Le 15 octobre 2021 à 20:36, par Seydou Toure En réponse à : Exploitation minière au Burkina : La Cour des comptes rend public le rapport final du 2e audit

      Resources non renouvelable. Voilà pour quoi il faut une gestion responsable, transparente, et inclusive. Il faut un investissement tenant compte de la génération future. Pour quoi pas une caisse, une banque, appelons çà comme on veut, qui permettrait d’investir pour le future.
      Au stade actuel du mecanisme de controle du système minier Burkinabe.abe, le réveil sera douloureux. Le contrôle n’est pas exigent, les moyens de pression pour respecter toute la réglementaire est limité, les décideurs sont peut éclairé, en plus de plus dix ans dexploition la ressource humaine étatique n’est pas à mesure de relever tout les défis. Bref

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