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Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

Publié le dimanche 10 octobre 2021 à 22h15min

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Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

Enfin, la lumière sur le dossier Thomas Sankara ? C’est la question qui taraude les esprits. Le Burkina converge les regards à partir de ce lundi 11 octobre 2021. Pour preuve, ils sont plusieurs centaines de journalistes venus des quatre coins du monde, à se positionner pour ce procès, longtemps attendu et pour lequel certains avaient même perdu tout espoir de voir jaillir la lumière de la justice.

La longue bataille judiciaire dans cette affaire d’assassinat est donc en train de lever le voile. De cet assassinat en 1987 à ce jour, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. S’il est fastidieux d’épuiser le portrait du père de la révolution, on pourrait simplement se borner à résumer que Thomas Sankara, c’est celui-là qui était devenu gênant pour sa vision pour son pays, pour l’Afrique, voire contre le nouvel ordre mondial. L’évocation de son nom rime avec des signes forts de son pays.

Thomas Sankara, c’est le changement de nom du pays, de la Haute-Volta (qui ne voulait rien dire, de son point de vue) au Burkina Faso (Pays des hommes intègres). Parler de sa dynamique politique, c’est aussi brandir la volonté de diminution du train de vie des dirigeants (lui-même roulait dans un véhicule modeste) ; la défense des couches vulnérables ... bref, parler de Thomas Sankara, c’est évoquer la hargne à mettre la fin aux injustices sociales et à faire de la lutte contre la pauvreté et la corruption, son cheval de bataille.

Arrivé au pouvoir en 1983 après un coup d’Etat appuyé par une insurrection populaire contre Jean-Baptiste Ouédraogo, Thomas Sankara va vite tracer les sillons et donner une direction au pays. Les quatre années qu’a duré Révolution démocratique et populaire, 4 août 1983 au 15 octobre 1987 (son règne à la tête du pays), auraient enregistré un bond qualitatif, à en croire ces Burkinabè qui ont été témoins de ces périodes. Son passage aurait surtout permis aux Burkinabè de briser le sentiment d’infériorité. Ce pan d’éveil des consciences est admiré par les Africains.

Ses interventions à travers des tribunes internationales, aux Nations-Unies, à l’Union africaine, semblent devenir une menace pour des puissants du moment. Mais, au fil du temps, de la Révolution démocratique et populaire les relations deviennent difficiles entre les principaux leaders révolutionnaires. Ce qui va faire le lit du drame de 15 octobre 1987. C’est le cinquième coup d’État réussi, depuis l’accession du pays à l’indépendance, en 1960. Des soupçons du coup d’État pèsent sur son ancien ami et conseiller principal, Blaise Compaoré.

L’ère du Front populaire

« Le Front populaire, regroupant les forces patriotiques, décide de mettre fin en ce jour 15 octobre au pouvoir autocratique de Thomas Sankara, d’arrêter le processus de restauration néocoloniale entrepris par ce traître à la Révolution d’Août. Souvenons-nous que déjà dans la nuit du 4 août 1983, le renégat Sankara avait dépêché un émissaire auprès des forces révolutionnaires en marche triomphale sur Ouagadougou pour les dissuader d’engager l’assaut final contre les forces réactionnaires sous prétexte que Jean-Baptiste Ouédraogo et lui étaient parvenus à un accord. A la faveur des méandres de l’histoire, cet autocrate s’est hissé à la tête de notre Révolution pour mieux l’étouffer de l’intérieur. Cette haute trahison s’est illustrée par le bafouement de tous les principes organisationnels, les reniements divers aux nobles objectifs de la RDP, la personnalisation du pouvoir, la vision mystique, quant aux solutions à apporter aux problèmes concrets des masses, toutes choses qui ont engendré la démobilisation au sein du Peuple militant. C’est pourquoi, aux plans économique et social, nous avons assisté à l’écroulement continu de notre système productif et à la décadence sociale. Ceci nous menait inexorablement au chaos total. Pour arrêter cette dégénérescence de notre processus révolutionnaire et redonner espoir à notre peuple et à notre patrie, le Front populaire proclame : -le Conseil national de la Révolution est dissout ; le gouvernement est dissout ; l’organisation militaire révolutionnaire est dissoute ; le président du Faso et le secrétaire général national des comités de défense de la révolution et les commissaires politiques sont démis de leurs fonctions. Les pouvoirs révolutionnaires provinciaux (PRP) sont invités à désigner démocratiquement en leur sein un nouveau président qui aura la charge d’assumer les responsabilités généralement dévolues au haut-commissaire.

Le Front populaire lance un appel à toutes les Organisations patriotiques et révolutionnaires (CDR, Syndicats, Organisations de jeunesse, Organisations de femmes…) pour qu’elles prennent part au processus de rectification entrepris en ce jour. Ouvriers, paysans, soldats, paramilitaires, intellectuels révolutionnaires, démocrates et patriotes du Burkina Faso, le Font populaire vous invite tous à soutenir fermement l’action de rectification tant attendue par tous les révolutionnaires démocrates sincères. Le Mouvement populaire du 15 octobre qui entend poursuivre conséquemment la révolution d’août 1983, s’engage à respecter les engagements pris vis-à-vis des autres peuples, Etat et Organisations internationales. Le peuple militant est invité au calme et les forces de défense populaire (militaires, paramilitaires et CDR) à la vigilance », lit-on sur le site web Thomas Sankara, présenté comme la proclamation du Front populaire, lue sur la Radio nationale du Burkina, le 15 octobre 1987 à 19h par le lieutenant Traoré Oumar.

À la tête du « Front Populaire du 15 octobre », le numéro deux du régime, le capitaine Blaise Compaoré qui a ainsi, entre autres, dissout le Conseil révolutionnaire de Sankara. Président donc du Front populaire, nouvel organe dirigeant du pouvoir, Blaise Compaoré affiche l’ambition d’un « mouvement de rectification de la révolution d’août 1983 ».

La période post-révolutionnaire va également être émaillée de tueries de leaders de la révolution, à l’image de Oumarou Clément Ouédraogo, Boukary Lingani, etc. Au début de la décennie 90, il procède à une « ouverture démocratique » et dote le pays d’une nouvelle Constitution, celle de la IVè République (en vigueur), soumise à referendum en juin 1991.

Dans la foulée, un scrutin présidentiel est boycotté par l’opposition. C’était le 1er décembre 1991. Blaise Compaoré est élu comme premier président de la IVè République pour un mandat de sept ans. Le paysage politique va être marqué par un règne sans partage avec le « Tuuk guili » (sans partage, en langue locale mooré) de son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). En 1998, Blaise Compaoré est réélu comme président du Faso, mais ce nouveau mandat est entaché par l’assassinat du journaliste indépendant Norbert Zongo, et de trois de ces compagnons d’infortune, à Sapouy. La crise née du drame de Sapouy met à mal la paix sociale.

Tout ce cocktail devient explosif, lorsque la question de la modification de l’article 37 de la Constitution, de création d’un Sénat se pose et que des anciens « camarades » politiques se transforment en opposants ‘’purs et durs ». Le dénouement de cette évolution de la situation va être l’insurrection populaire de fin octobre 2014. Ce départ en catimini du pouvoir Compaoré et le regain des idéaux ‘’révolutionnaires’’ sont favorables à l’avancée du dossier Thomas Sankara et compagnons. C’est du reste une demande populaire, si l’on se réfère à toute l’actualité liée à l’insurrection populaire.

La parenthèse Transition, une bouffée d’oxygène pour le dossier

L’insurrection populaire a donc constitué une sorte de boom des idéaux et de l’idéal Sankaristes. Tous les insignes et symboles sont bons pour les insurgés pour faire vivre le héros national. C’est d’ailleurs par cette image que le Lieutenant-colonel d’alors, Isaac Yacouba Zida, va ravir la vedette à la hiérarchie militaire pour récupérer et exercer le pouvoir après la démission de Blaise Compaoré. Le lieutenant-colonel Isaac Zida, numéro 2 du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), s’autoproclame ainsi « chef de [la] transition et chef de l’État ». Il déclare également « caduques », les déclarations du général Nabéré Honoré Traoré, chef de l’état-major des armées. Ce dernier avait annoncé la veille qu’il assumerait les « responsabilités de chef de l’État ».

Toute la période de la transition va être animée de cet esprit de mettre fin à l’impunité et, partant, de voir « enfin » la lumière jaillir sur les dossiers de justice, notamment ceux présentés comme les plus emblématiques. De 1987 à 1997, le dossier Sankara avait dix ans et devait être, selon la loi burkinabé, frappé par une prescription. Pour garder espoir et continuer son combat pour la vérité, la veuve, Mariam Sankara, va porter plainte contre X pour assassinat. C’était en septembre 1997. Une plainte sans suite, « puisque pendant les 27 années du pouvoir Compaoré, la mort de Thomas Sankara était un sujet mis sous l’éteignoir ».

Avec l’insurrection populaire, en 2014, les choses vont très vite évoluer. Ainsi, dès mars 2015, soient cinq mois après la chute de Blaise Compaoré, la plainte est relancée, suivie de la réouverture d’un dossier de crime sans véritable enquête, ni accusé. Le gouvernement de transition adopte un décret « portant autorisation d’exhumation et d’expertises des restes du président Thomas Sankara ». Une décision qui donne la permission aux ayants droit de l’ancien chef de l’État « d’ouvrir la tombe supposée contenir son corps et de faire procéder à toutes expertises nécessaires à l’identification ». Les avocats de la défense relancent donc la machine et obtiennent que les présumés corps de Thomas Sankara et de ses compagnons soient exhumés pour une expertise ADN. C’était en fin mai 2015. La contre-expertise réalisée sur les restes supposés de Thomas Sankara et ses douze compagnons indique qu’« aucun profil génétique » n’a pu être établi sur les corps exhumés dans la tombe où ils étaient présumés enterrés.

La marche ultime vers la vérité ?

Pour la première fois, un juge d’instruction, François Yaméogo, a été nommé et est chargé d’enquêter sur ce dossier. Le 9 avril 2015, il a fait placer la tombe supposée de Thomas Sankara sous scellée et s’est disposé à mener ses premières auditions. En mai 2015, l’ancienne première dame, Mariam Sankara, est auditionnée devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Un mandat d’arrêt a été émis contre l’ancien président Blaise Compaoré par la justice burkinabé, le 7 mars 2016. L’ancien chef d’Etat qui vit en Côte d’Ivoire depuis sa perte du pouvoir a acquis la nationalité ivoirienne par alliance. A ce titre, il ne peut être extradé (les lois ivoiriennes ne permettant pas l’extradition de leurs nationaux vers des pays tiers).

En octobre 2016, le collectif d’avocats de Thomas Sankara anime une conférence de presse pour situer l’opinion nationale et internationale sur l’évolution du dossier Sankara. Les avocats se félicitent de l’avancée du dossier par les actes d’instruction posés. Mais certains faits comme le coup d’Etat manqué de l’ex RSP (Régiment de sécurité présidentielle) vont contribuer à ralentir l’évolution du dossier, parce que c’est le juge d’instruction en charge du dossier Sankara qui pilote aussi celui du coup d’Etat manqué.

Dans l’affaire Thomas Sankara, les yeux sont aussi tournés vers Paris. Suite à une action de la famille Sankara, le député des français de l’étranger Afrique de l’Ouest-Maghreb, Pouria Amirshahi, transmet une demande officielle au président de la République François Hollande en mars 2017. Une requête aux fins de levée des archives pour aider à l’établissement de la vérité sur l’assassinat de l’ancien président burkinabé. Emmanuel Macron qui s’installe à l’Elysée hérite de cette requête. Il promet que tous les documents français concernant l’assassinat seraient « déclassifiés ».

Le 15 octobre 2020, le dossier est renvoyé devant le tribunal militaire de Ouagadougou ; le juge d’instruction en charge du dossier a rendu son ordonnance de renvoi devant la chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou. En janvier 2021, la Chambre de contrôle lance l’audience de confirmation des charges.
Le 17 avril 2021, l’État français transmet, par l’intermédiaire de son Ambassade au Burkina, le troisième et dernier lot d’archives Thomas Sankara dans le cadre de la commission rogatoire internationale.

Le 19 janvier 2021, la Chambre de contrôle procède à l’écoute des différents inculpés disponibles afin de statuer sur les charges retenues contre chacun. En avril 2021, la justice militaire confirme les charges contre les principaux accusés, dont notamment Blaise Compaoré. C’est le dernier acte avant le procès de l’affaire Thomas Sankara.

Par un communiqué du 17 août 2021, le procureur militaire près le tribunal militaire de Ouagadougou informe que le procès des personnes mises en accusation dans l’affaire de l’assassinat de Thomas Sankara et douze de ses compagnons (le 15 octobre 1987) s’ouvrira le lundi 11 octobre 2021 à Ouagadougou.

Le feuilleton judiciaire qui s’ouvre le 11 octobre 2021 à Ouaga 2000 étanchera-t-il la soif de vérité des défenseurs de la cause ? D’ores et déjà, Blaise Compaoré et ses avocats ont, par un communiqué rendu public le jeudi, 7 octobre 2021, annoncé qu’ils ne seront pas au procès, estimant entre autres que « cette décision s’inscrit dans la logique de la procédure qui ne lui (Blaise Compaoré, ndlr) a pas été rendue contradictoire, du fait de la carence de la juridiction d’instruction, laquelle ne l’a jamais ni convoqué pour un interrogatoire, ni ne lui a jamais notifié aucun acte sinon sa convocation finale devant la juridiction de jugement ». Pour des spécialistes du droit, cette absence n’entrave pas le déroulement du procès.

O.H.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 10 octobre 2021 à 15:44, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Blaise reste un poltron car il n’a jamais manifestement assumé ses actes. Comment un capitaine qui a fui en plein midi dans sa belle famille en pleurant sous un arbre avant d’être exfiltré par la France peut-il avoir le courage de venir répondre devant les juges ? Pire encore sans honte le pyromane "facilitateur" prend la nationalité de sa femme après 27 ans de règne chaotique. Un bon africain ne prend jamais la nationalité de sa femme pour soustraire des soucis domestiques(crimes de sang avec son pays). Blaise Kouassi Compaoré a toujours accusé ses frères d’armes de vouloir lui ôter la vie sur la base de fausses preuves. ”J’accuse” de Blaise(en référence au roman ”J’accuse” de l’écrivain français Émile ZOLA) a été invariablement sa ligne de défense. La seule personne qu’il n’a pas pu éliminer est son acolyte Gilbert Diendere son lieutenant fidèle car les caïmans d’une même mare(spécialistes en crimes de sang) se connaissent très bien prêts à tirer sur la gâchette(Far West). Visiblement pour le cdp et ses partis satellites veulent nous chanter urbi et orbi les mérites de leur champion.Quelle bassesse ! Quelle comédie ! Toute sa vie, il a singulièrement trahi ses amis THOM SANK, BOUKARY LINGANI, HENRI ZONGO...Sa carrière politique a été une succession de crimes de sang. Entre amis(THOM SANK et Blaise) il peut y avoir des divergences d’idées et qu’on se sépare en fair play mais aller tuer ton frère ton ami(THOM avec qui tu as eu un parcours commun) il faut etre inhumain comme Blaise pour le faire afin d’obtenir le pouvoir ou l’argent. Il fallait que DIEU TOUT PUISSANT crée des genres Blaise pour montrer à quel point un homme peut etre foncièrement méchant ou machiavélique. A quoi sert tout l’or du monde si par la suite tu seras malheureux ? Exilé. Selon son assassin, il pensait salir la mémoire de notre GRAND MONUMENT AFRICAIN INOXYDABLE THOM SANK après sa mort. Malheureusement il a lamentablement échoué,SANK est mondialement devenu un HÉROS(plus 800 000 visiteurs par an au conseil de l’entente). Le faux facilitateur a passé son temps à tuer ses frères africains à travers ses trafics illicites pour se rendre "indispensable" dans la sous région (Angola, Libéria, Sierra-Léon, Cote d’Ivoire, Mali). Il a fait chou blanc, Se prenant pour un "dieu"(culte de personnalité et de l’indispensabilité) il a été vomi partout et chassé en 2014. THOM SANK même mort vaut 1 million de fois que Blaise, Diendere ou "ange" Djibril Bassolé vivants parce que pour la jeunesse africaine THOM N’EST PAS MORT il reste un REPÈRE ou un GRAND VISIONNAIRE.Personne n’est contre Blaise Kouassi mais ses projets funestes du passé le condamnent lourdement. Mon éducation et ma foi religieuse m’empêchent de soutenir l’assassin de THOM dans le mal. Reconnaître son tort(crimes de sang) relève logiquement de la sagesse et d’une grandeur d’esprit. On pardonne dans la BIBLE et LE CORAN celui qui avoue son tort ou son errance. Oui au pardon mais dans le sens de la justice. Aucune réconciliation n’est possible dans le couvert du mensonge ou de tricherie. Que la loi s’applique radicalement à Saint Achille De TAPSOBA, Saint Blaise, Saint François le pape de la division et de la révision de l’A37, Saint Gilbert, Saint Djibril, Saint Roch ou Saint Simoj si l’un d’entre nous est en porte-à-faux avec la justice. Notre attachement à une justice équitable ne sera altérée. Une justice saine est le miroir d’un pays qui se développe.
    Merci à la justice militaire pour ce procès emblématique 35 ans après de cet acte odieux. Sans Blaise le grand criminel nous rendrons JUSTICE A NOTRE HÉROS. Bravo et félicitations nous sommes très contents.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR BOUKARY DABO
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE

    VIVE LE GRAND MONUMENT AFRICAIN INOXYDABLE
    VIVE NOS BRAVES FDS ET NOS VAILLANTS VOLONTAIRES
    VIVE LE BURKINA PAISIBLE, EQUITABLE en JUSTICE ET PROSPÈRE.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA (PUR PRODUIT DE THOM SANK ET DE NORBERT ZONGO)

    • Le 10 octobre 2021 à 18:36, par Ka En réponse à : Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

      Merci mon ami Achille de Tapsoba pour cette Belle analyse, impartiale et simplement citoyenne ; Je souscris entièrement ce que tu as écrit : Tué gratuitement un fils de toute l’Afrique qui aura fait avancer tout un continent, et refuser de répondre ses actes est d’être un lâche. La seule chose qu’on demande à ce procès, c’est qu’il nous apporte la lumière et la vérité, La justice est là pour décider de ce qui est juste. Nul n’est au-dessus de la loi, et il se peut qu’il soit condamné par la justice des hommes en attendant celui qui nous a donné sans condition la vie, et qui est le seul a la reprendre.

  • Le 10 octobre 2021 à 20:44, par HUG En réponse à : Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

    Ah,blaise compaoré ne sera pas au proces pour nous dire ce qui s est passé.Un homme ne fuit pas son destin il l affronte.Oui,blaise compaoré qu est ce que tes 27 !ans de pouvoir ont eu de benefique pour le Burkina Faso.Pourtant en quatre ans de la gestion du pouvoir par Thomas sankara on a pu manger à notre faim.Mais l arbre ne doit pas cacher la foret.Beaucoup ont profité de la mort de thomas sankara mais se considere comme saint aujourd hui. Ces personnes sont ceux qui ont cotoyé blaise compaoré pendant plus de 26 ans sans lever le petit doigt pour dire la.verité . Suivez mon regard.

  • Le 10 octobre 2021 à 21:24, par SOME En réponse à : Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

    Merci pour ce rappel chronologique qui aidera les plus jeunes. Je répéterai mon doute et méfiance et suspicion à attendre quelque chose sortir d’un procès ou des gens plus que douteux sont ceux la même qui veulent juger. Je n’entends plus les autres avocats du collectif, pourquoi ?
    SOME

  • Le 11 octobre 2021 à 02:43, par Trahison En réponse à : Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

    Ce mogobiteur jaloux et envieux, c’ est l’ indignite faite officier burkinabe devenu apatride. Sans l’ insurrection, il aurait pu entrer frauduleusement dans la cour des grands.
    Vive le Balai Citoyen ! Vive l’ Insurrection ! Vivent tous ceux qui ont risque leur vie pour chasser le guinabarou/zigniarou/guinarou de Ziniare et qu’ on diabolise aujourd’ hui. Hommage au Colonel Zida, qui finalement, nous a aides a demasquer l’ infamant RSP. On l’ avait envoye, il s’ est envoye a la faveur du peuple. Pour ca seulement, il faut le feliciter. Ne vous inquietez meme pas. Vous avez fait votre devoir, vous qui avez mouille le maillot pour le peuple digne du Burkina.
    De cet officier felon qui aintroduit la violence en politique dans mon cher pays, je ne dirai plus rien. D’ aucuns diront que Sankara aussi a tue. Pietre argument. Et si c’ est Sankara qui tuait, pourquoi apres son assassinat affreux les tueries ont continue ? Procedons par elimination et on comnprend que c’ est ce poltron indigne d’ une armee republicaine qui faiait tout ca. Un petit ne sera jamais un grand. Regardez comment il a fini. Comme un petit. On a failli pour le prendre pour un grand. On a eu la chance ! niin koudbaaa ! Un assassin ne !

  • Le 11 octobre 2021 à 02:53, par Attention Tapbs ! En réponse à : Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

    Achille le vrai Tamposoaba, je te lis toujours avec delectation. Mais cette fois- ci, trop c’ est trop. Je te permets pas de comparer notre Heros National et International a cette vermine juste assoiffee de pouvoir, d’ argent et de sexe :
    "THOM SANK même mort vaut 1 million de fois que Blaise, Diendere ou "ange" Djibril Bassolé vivants parce que pour la jeunesse africaine THOM N’EST PAS MORT il reste un REPÈRE ou un GRAND VISIONNAIRE."
    Assili, je te permets pas deeeh !!! Meme les enfants qui ne seront pas nes meme valent mieux que ces n’ importe comment, la. Karissa ! Faut meme pas comparer ces rienneux , la aux garibous dans la rue. Ils vont mourir comme ils sont nes. Dans la riennitude. Sankjara, lui, il force pas. Oridjidji et imitation, pa yembre koe. Ya Zapon bala !
    Felicitation pour ton ecrit tres profond comme d’ habitude. Tanpit pour ceux qui n’ auront pas saisi la portee ironique des l’ entame de mon propos.

  • Le 11 octobre 2021 à 10:36, par Mkouka En réponse à : Procès assassinat Thomas Sankara : Lever de voile sur 34 ans d’incertitudes, de silence et de douleur !

    Merci pour cette revue chronologique des evenements . Esperons que notre justice nous dira qui des 3 sur la photo est le grand VILAIN de notre histoire. Que Dieu benisse ce jour 11 octobre 2021.

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