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Abdoul Karim Sango, président du PAREN : « Un pays, on le développe avec des idées »

Publié le dimanche 10 octobre 2021 à 22h00min

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Abdoul Karim Sango, président du PAREN : « Un pays, on le développe avec des idées »

Cinq mois après son congrès extraordinaire qui a vu le renouvellement de son organe dirigeant, le parti de la renaissance nationale (PAREN) effectue, ce samedi 9 octobre 2021 à Ouagadougou, sa rentrée politique.

L’occasion donne lieu à une journée de réflexions sur des sujets d’actualité et sur la vie politique.

C’est d’ailleurs autour du thème, "Le retour des coups d’Etat en Afrique, causes, conséquences et solutions », que s’effectue cette rentrée politique. Outre ce thème général, les militants et invités auront droit à une communication sur ce qui s’est qu’être un militant de parti politique.

"On assiste à un grave recul de la démocratie. Les peuples commencent par ne plus croire en la démocratie libérale qui affirme le principe de l’élection comme mode d’accession au pouvoir. En moins d’une année, on a assisté à des coups d’Etat dans trois pays de l’espace francophone que sont le Mali, le Tchad et la Guinée. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, les coups d’Etat au Mali et en Guinée ont été applaudis par des foules en liesse qui ont envahi les rues des différentes capitales de ces pays. Comment comprendre que les mêmes populations qui, hier, ont élu majoritairement les dirigeants se retrouvent dans la rue quelques temps après pour saluer leur chute ?", a, dans son discours d’ouverture, constaté le président du PAREN, Abdoul Karim Sango.

Pour lui, une telle situation interpelle sur la qualité de la gouvernance démocratique et électorale dans les États.

Cependant se persuade-t-il que "faire un coup d’État, c’est apporter une fausse réponse à un vrai problème". Aussi pense-t-il qu’il n’y a pas de solution aux coups d’État, tant que la qualité de la gouvernance ne s’améliore pas.

C’est pourquoi interpelle-t-il les dirigeants, les acteurs politiques, les organisations de la société civile à œuvrer pour, définitivement, tourner le cycle de l’intrusion militaire dans la vie politique.

Pour l’ancien ministre en charge du ministère de la culture, des arts et du tourisme, il y a donc une exigence de gouvernance de qualité qui donne espoir aux populations.

"La démocratie, c’est l’association de tout le monde, c’est cela qui apaise. Que les partis politiques, quelle que soit leur force, ne puissent pas détenir plus de 50% des postes dans les institutions. (...). On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées", estime le Conseiller spécial du président du Faso, chargé des questions culturelles et des arts, Abdoul Karim Sango.

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2021 à 00:20, par Gwandba En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

    "Comment comprendre que les mêmes populations qui, hier, ont élu majoritairement les dirigeants se retrouvent dans la rue quelques temps après pour saluer leur chute ?"
    A cette question, je pense que la bonne réponse est également dans la question qui est l’élection en elle-même. Si nous continuons avec les mêmes schématiques, nous en viendrons toujours aux mêmes résultats. Travailler à rendre seine l’organisation des élections qui sont pour la plus part truquées et donnent des résultats vertigineuses faussement populaires.
    La population, heureusement j’ai envi de dire , bénéficie de temps de temps en le soutien de l’armée. Imaginez un instant si celui de Diendéré passait, qu’il organise ensuite des élections auxquelles il participe. Pensez-vous qu’il allait perdre ?? Blaise n’a perdu aucune des élections qu’il a organisé d’ailleurs avec l’aide des dirigeants d’aujourd’hui. mais quand le peuple d’abord et ensuite l’armée ont sonnés la fin, homme fort qu’il se disait, a fuit midi pile. Expression que je pensait être de la poésie des gens les plus inspirés.
    le problème n’est pas l’intervention des militaires mais la nature des élections sous nos tropiques où, la plus part des électeurs ne votent pas pour les programmes proposés mais par l’achat des consciences dont ils sont innocemment victimes.
    Une des solutions peut être empêcher les candidats d’effectuer ces pièges à cons et veiller à ce que cela puisse scrupuleusement être respectés.

  • Le 11 octobre 2021 à 06:41, par Oui mais…. En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

    Oui on développe un pays avec des idées, mais surtout avec des actions ! Sinon c’est un projet inachevé…c’est le problème sur notre continent, on a souvent de belles idées ou paroles qui s’évanouissent sans laisser de trace palpable…

  • Le 11 octobre 2021 à 18:57, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

    OUARO, après avoir constitué un Comité de 200 personnes, réunit dans chaque région 200 personnes (200x13= 2600). Ce qui fait au total 2800 personnes pour réfléchir sur ses Assises Nationales sur l’Education et ceci avant une autre grande messe en novembre !! Imaginez le monstre qui va en sortir pour le bonheur du système éducatif ! Après la fermeture du Lycée Philippe ZINDA KABORE, le MENAPLN demeure une tricherie inqualifiable. Dr SANGO, vous qui êtes du Pouvoir, pensez -y. Nous allons faire plus de 100 ans pour développer ce Burkina-là avec ce brouhaha d’idées, se développer, c’est VOULOIR d’abord se développer.

  • Le 11 octobre 2021 à 19:42, par censitaire En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

    @Gwanda
    je vous ai lu avec votre attention
    Depuis les indépendances , tout le monde qui a dirigé le pays parle du peuple
    Pour l’époque que j’ai vécu depuis 1980 , il ya eu :
    - Le CMPRN qui parlait au nom du peuple , mais qui matait cette partie du peuple qui ne suivait pas ( les syndicats)
    - IL ya eu le Conseil du Salut du peuple 1 et 2 : pendant le règne de ce Conseil l’odeur de la mort par fusillade a commencé à embaumer le peuple
    - La révolution populaire : un coup d’état réalisé par des militaires qui désignait qui faisait partie ou pas du peuple dont ils étaient des propriétaires
    - Le front populaire : Ce front était vraiment populaire par la terreur
    - La 4ième république depuis 1991 qui a débuté avec le Régime de Blaise Compaoré : Le même peuple qui l’ a adulé pendant plus de 20 ans l’a déchu le 31 octobre 2014
    Le peuple , le peuple , de qui se moque t on ?

    • Le 11 octobre 2021 à 22:51, par Gwandba En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

      # Censitaire
      Vous avez raison et je suis d’accord avec votre point de vue si seulement on s’en tient qu’aux étiquettes pour désigner les habitants de notre pays ou des pays concernés par les même problématiques.
      Mais au delà de ces étiquettes que l’on peut changer à souhait, il y a les populations ou habitants si vous préférez, qui parfois, ignorent le statut de poids qu’ils sont, et comment faire valoir leurs droits peu importe la lumière de l’étiquette sous laquelle elles sont logés. j’en fais parti.
      Mes propos font allusion à la qualité du jeu démocratique dans laquelle ce peuple est souvent transformé en bétail électoral par des loups eux-même édentés et ignorant ce qui veut dire la démocratie et son fonctionnement mais, sous-couvert de l’appartenance de tel ou tel parti, et rendu puissant financièrement par le truchement des détournements des deniers public ou des avantages que cet appartenance du chapelle politique met à leurs disposition, surfent en fonction de leurs trouvailles du jour ou des objectifs souvent personnels à atteindre, pour étiqueter la forme même si le fond reste très contre- nature.
      Au plaisir de converser de nouveau avec vous. Y barka.

  • Le 11 octobre 2021 à 19:57, par Luili peende En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

    Oui bien sûr ! On développe un pays avec des idées. Monsieur Sango Karim, tu es conseiller spécial du président Rock et bien sûr nommé par celui-ci et payé par le contribuable. Tu aimes ton pays, donnes ces idées au président. C’est ce qu’on attend de toi et rien d’autres.

  • Le 11 octobre 2021 à 21:48, par Passakziri En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

    Vous vous aimez les grandes phrases. Pourtant que vaut une idée non appliquée ? C est ça la quintessence même de notre situation : le passage des idées à la concrétisation est nul à tel point qu à chaque fois que les dirigeants font une annonce le résultat est connu d avance à savoir : Aucun résultats.
    Même le » plus rien ne sera comme avant » est resté au stade d idée.
    Avec ça, même les meilleures idées ne pourront nous développer.Pas même dans 1000 ans.

    Passakziri

  • Le 12 octobre 2021 à 09:07, par admiration En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

    j admire ce jeune qui est fidèle à son mentor dans la pensée et meme la voix

  • Le 13 octobre 2021 à 09:25, par kukyamba En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « On n’a pas besoin de 100 ans pour développer un pays ; un pays, on le développe avec des idées »

    Certes le développement nécessite de bonnes idées à mettre en oeuvre. Mais au-delà des, il y’a aussi et surtout la qualité morale de l’homme. Les dictateurs aussi ont des idées, des idées machiavéliques pour s’accrocher le plus longtemps possible au pouvoir.

  • Le 13 octobre 2021 à 17:21, par jeunedame seret En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « Un pays, on le développe avec des idées »

    Comment ces idées sont-elles conçues et publiées ? Comment les apprécier, les trier avec honnêteté ? Comment les transmettre ou les imposer ? Qui les écoute ? Qui les utilise ? Les idées qui dorment ou endorment sont pires que les coups d’État guérisseurs non-médecins. Cette politique dite démocratique est tellement souillée et malsonnante qu’elle dépêche toujours sa propre victimisation. Essayez des soins avec des élections sans campagne. Et des appels de démission fréquents.

  • Le 13 octobre 2021 à 20:15, par Sacksida En réponse à : Abdou Karim Sango, président du PAREN : « Un pays, on le développe avec des idées »

    Oui l’on developpe un pays pas seulement par des idees, mais par la bonne gestion des affaires de l’Etat sur les plans transversaux, sa culture endogene, la Democratie reellement Populaire, la justice sociale, la production nationale et l’equite dans la repartition des biens publics nationaux, l’autonomie financiere et monetaire nationale, la confiance des populations aux dirigeants et la lutte implacable contre la corruption et des vols des ressources nationales etc. Car les idees seulement sans des bonnes pratiques et bien sur le changement des mentalites a tous les niveaux de la structure sociales seraient vouez l’echec, tels que vivent les populations africaines. C’est d’une Revolution Democratique et Populaire dont l’Afrique a besoins pour n’en sortir. Salut

  • Le 15 octobre 2021 à 14:34, par SKY En réponse à : Abdoul Karim Sango, président du PAREN : « Un pays, on le développe avec des idées »

    Si vous saviez réellement ce qu’est le développement vous auriez aisément compris que vous êtes passé totalement à côté ! S’il s’agissait que d’idées , je crois que notre pays rivaliserait avec les plus grandes métropoles. On ne confie pas la gestion d’un pays à des rêveurs.

  • Le 17 octobre 2021 à 12:58, par sanou paul En réponse à : Abdoul Karim Sango, président du PAREN : « Un pays, on le développe avec des idées »

    Salut Mr le ministre
    Je ne suis pas totalement d accord.
    C’est la qualité rien que la qualité de tes idées

  • Le 19 octobre 2021 à 22:18, par Sacksida En réponse à : Abdoul Karim Sango, président du PAREN : « Un pays, on le développe avec des idées »

    En outre, les problemes fondamentaux des Peuples Africains sont que certains gouvernants corrompus vont meme defendre des interets des multinationnales contre des interets fondamentaux des Peuples Africains. Alors, ces corrompus s’affublent toujours des qualificatifs "Patriotes" ou "Revolutionnaires" mais en realites ce sont des vrais opportunistes utilisants des vocables progressistes pour bien sur tromper les gens ; et il faut les denoncer vigoureusement et les combattre..Salut

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