Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
A l’occasion de la marche d’hommage rendue à Ina Drabo et aux autres victimes de l’insécurité de l’arrondissement 8, le dimanche 3 octobre 2021, l’histoire de Sakina Sawadogo, âgée de 17 ans, était aussi émouvante pour des âmes sensibles. En effet, présente aux côtés de la presse au moment des interviews, elle a fondu en larme comme si elle avait un message à livrer, elle a fini par attirer l’attention de Lefaso.net. Interrogée sur le motif de sa présence à la marche, elle nous a fait savoir son état de choc avant de nous confier « les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus. » Titulaire d’un brevet décroché au lycée "Wend-Rabi 3 de Rimkiéta", elle souhaite pouvoir poursuivre ses études secondaires si toutefois des personnes de bonne volonté lui venaient en aide.
« Je pleure parce que j’ai reçu un grand choc dans ma vie. Et si mon petit frère et moi sommes ici ce matin, c’est parce que les bandits nous ont rendu orphelins de mère un jour. Nous sommes venus pour que, désormais, on entende plus jamais que ce genre de drame s’est produit chez nous », nous a-t-elle confié en larmes avant de nous raconter son histoire.
« Ma mère, Maïmounata Kaboré a été assassinée en mars 2020 par des bandits. Elle avait 38 ans. Ce jour-là, elle est allée rendre visite à ma grand-mère. Et c’est à son retour que le drame s’est produit. Je ne sais pas à quelle heure exactement, mais je sais que c’est aux environs de 21h que son corps a été retrouvé à Tourwéogo. Je n’ai pas vu le corps de ma maman mais j’ai vu beaucoup de sang sur le lieu de son décès. Le 9 février 2021, mon papa aussi est décédé par suite de maladie. Nous sommes aujourd’hui orphelins de père et de mère. J’ai dû donc abandonner l’école (classe de 3e) pour m’occuper de mon frère. Ce n’est pas simple vraiment. Et souvent dans la quête d’emplois, certains hommes me font des propositions indécentes, choses que je refuse jusqu’à l’heure », a raconté Sakina Sawadogo. Mais cela jusqu’à quand ?
Selon le témoignage de son enseignant de mathématiques et de physique-chimie, Charles Gansonré, Sakina Sawadogo est une fille très intelligente, elle est battante et respectueuse. Car, dit-il, « malgré le double choc qu’elle a subi et continue de subir, c’est à dire l’assassinat de sa maman et le décès de son père en l’intervalle d’une année, elle a continué à venir en classe. Avec les cours d’appui, elle a pu décrocher son BEPC. Vu son âge, Sakina a besoin d’accompagnement psychologique pour pouvoir digérer la douleur liée à la perte de ses parents. »
Tout comme cette fille, ils sont nombreux, ces enfants qui sont devenus orphelins du jour au lendemain à cause de l’insécurité grandissante à travers le Burkina Faso en général et Rimkiéta en particulier. Pour sa part, elle n’a le regard fixé que sur vous !
Pour toutes les personnes qui souhaitent soutenir Sakina, merci de contacter les numéros suivants : +22655338178 / +22673234481
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 5 octobre 2021 à 21:01, par HUG En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Rimkiete’a est tres vaste et on ne peut comprendre pourquoi la police n y est pas.Apres le pont separant rimkieta nonsin jusqu a la lisiere des cites. Courage a vous.
2. Le 5 octobre 2021 à 21:15, par Compaore En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Comment peut on aider l’orpheline du nom de Sawadogo Sakina et son frere ?
Le 6 octobre 2021 à 14:42, par LeBurkinabè En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Bonsoir chers tous ;
Pour les aides à faire à la petite Sakina, il me semble que le narrateur des faits ( Dofinitta Augustin Khan ) à mentionné des contacts à la fin de son écrit pour les éventuelles aides. Bien vouloir relire la fin de l’écrit.
Que Dieu bénisse les bonnes volontés qui viendront à faire des gestes pour cette petite et son frère.
Vive le Burkina solidaire.
3. Le 5 octobre 2021 à 22:10, par Abdoulaye En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Bonjour, je souhaiterais aider cette fille. Je demande à lefaso.net de me contacter par mon mail.
4. Le 5 octobre 2021 à 23:29, par tengen-biiga En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
C’est vraiment triste et dramatique.
Qu’allons-nous faire ? Les comités de quartier sont une forme de traitement du problème. Comment pouvons-nous le prévenir ? Il y a à insister de ce côté-là aussi.
Que ceux qui peuvent viennent en aide à Sakina et à son frère.
5. Le 6 octobre 2021 à 01:53, par Senator En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Tres triste de vous lire.😥😢. Mon coeur saigne vraiment. La douleure est insurmontatable. J admire vraiment ton courage Sakina. Etant Orphelin de pere et mere aussi, je measure toute l ampleur et tous les defis dont tu fais face tout les jours. Tres jeune comme toi, j ai perdu papa et mamam. Surtout la perte de ma mere fut la periode la plus sombre et tenebreuse de ma vie. Jusqu a present, j ai toujours des troubles mentaux. Laisse moi tes contacts telephoniques. Beaucoup de courage Sakina et a ton frere.
6. Le 6 octobre 2021 à 05:41, par momo En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Svp donnez nous les informations nécessaires pour venir en aide à cette jeune fille. Merci
7. Le 6 octobre 2021 à 07:19, par kiriki En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
On ne sait même plus quoi dire. Il faut que les enseignants de cette fille prennent contact avec l’action sociale. Pour une prise en charge. Mais parallèlement ils peuvent aussi lancer une petite action d’aide et de soutien a SAKINA et à nous les autres victimes déclarées et réelles. On peut évaluer leur besoin dans un premier temps et voir comment leur accompagnement peut être rendu plus facile.
Mrs les enseignants de SAKINA, vous devez pour ce faire contacter la presse qui va se charger de donner une information à l’endroit de ces victimes et de ce genre de drame. C’est important pour susciter la réaction des bonnes gens. Veillez donc à encadrer l’action pour faire la différence avec le cas des mendiants professionnels.
Ce sont pas les personnes ressources qui vont manquer. C’est la formulation des besoins de SAKINA et de toutes les autres victimes vulnérables, exposées, et pire mineures qui fera de votre demarche quelque chose de crédible. Encadrez donc votre démarche s’il vous plaît mrs les enseignants de SAKINA. laisser un numéro officiel de téléphone à la presse. Courage à Vous.parce que c’est ce que vous devez faire pour une prise en charge pérenne de SAKINA et pour que votre témoigne ne reste pas lettre morte.
8. Le 6 octobre 2021 à 07:25, par Siaka En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Comment peut-on aider Sakina ? Un numéro orange monnaie s’il vous plaît.
9. Le 6 octobre 2021 à 07:42, par Pathe Diallo En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Bien vouoir indiquer comment contacter l’orpheline Sakina pour l’aider. Donner des contacts comment la joindre. Qui est actuellement son tuteur ou tutrice ?
10. Le 6 octobre 2021 à 07:45, par Nous allons l’aider En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
On veut bien venir en aide à cette jeune fille mais par le biais d’une plate-forme bien sécurisée comme le canal de : Alino Faso ou bien si lefaso,net en a une aussi. Avec 5000F, 10000F, voire plus de part et d’autre des bonnes volontés, on pourra lui assurer ses cours jusqu’en terminale. En tout cas, moi personnellement je peux lui envoyer 25000F. On attend la plate-forme sécurisée pour ne pas tomber dans les fillets des malfrats escros. Du courage Jeune fille ; tout n’est pas perdu pour toi.
Le 6 octobre 2021 à 13:03, par C’est fait En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
J’ai envoyé mes 25000 FCFA pour la jeune fille à 12h10. Une fois encore, du courage à Sakina et grand merci à vous de lefaso.net. Dieu vous bénisse pour cet acte.
Le 17 octobre 2021 à 20:37, par Aziz En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Je viens par le biais de mon petit frère m imprégner de l histoire de la petite soeur Sakina.celle n a pas encore eu son sponsor pour la rentrée scolaire je m engagé à payer sa scolarité pour cette année et une somme modeste de 20000/mois pr son goûter.j’ai pris contact avec mr kam et j invite à la chaîne de solidarité pr ces besoins car une seule main ne peut ramasser la farine comme on le dit merci
11. Le 6 octobre 2021 à 07:46, par Pegd En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
On devrait limoger tout simplement le DG de la police pour donner un signal fort.
12. Le 6 octobre 2021 à 08:05, par Walaï En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Ému par l’histoire de cette adolescente, et vu sa combativité, elle peut adresser une demande de parrainage à l’association Kompati. Cette association basée en France parraine des élèves méritants, notamment au Burkina : kompati@kompati.net
13. Le 6 octobre 2021 à 08:12, par Raïssa Pengdewende En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
J’ai besoin d’aider cette pauvre petite et son petit frère. Comment rentrer en contact avec eux ?
14. Le 6 octobre 2021 à 08:36, par TANGA En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
QUARTIER RIMKIETA !
Pourquoi le Dima ou Rima est toujours là et les assassinas et autre forfaits s’augmentent surtout là, ici témoignage de la persistance du Dima ou Rima ?
Je vous demande d’agir pour confirmer que le Rima ou Dima existe toujours afin que nos populations puissent vivre en paix ;
Merci !
15. Le 6 octobre 2021 à 08:40, par SARE En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Bonjour,
Puis-je avoir un contact afin d’apporter du soutien à cet enfant ?
Merci pour le retour
16. Le 6 octobre 2021 à 08:56, par KingBaabu En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Oui dites-nous comment on peut aider Sakina. Y a-t-il un numero de telephone ? Un contact quelconque ?
Le 6 octobre 2021 à 13:59, par Pazo En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Les numeros de telephone se trouvent a la fin de l’article. En plus dans avec des situations de ce genre vous pouvez contacter Fasonet pour vous eclaircir avec les measures a prendre pour aider cette fille.
17. Le 6 octobre 2021 à 09:39, par Delwendé En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Merci de donner les possibilités de contact de l’adolescente, sinon organisez vous à partir de votre journal pour coordonner l’aide. Un contact serait utile pour l’assister et la recommander à des structures qui peuvent la suivre avec son petit frère. merci
18. Le 6 octobre 2021 à 10:17, par De Balzac En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Toute ma compassion pour tous ces enfants qui traversent des moments difficiles. Ceux qui souhaitent leur venir en aide, le journal a mis des contacts à la fin de l’article. Dieu les console.
19. Le 6 octobre 2021 à 11:10, par SORE En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
vraiment j’ai versé des larmes en lisant le témoignage et l’histoire de SAKINA que je connais les parents.Je vais chercher à voir les tuteurs de SAKINA et ses frères pour mon petit gestion inch’ALLH. Merci aussi à vous Faso net pour nous avoir aussi touché les cœur en relatent ce fait.
20. Le 6 octobre 2021 à 13:44, par Oeil En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
Bonjour,
Nous invitons lefaso.net a achèvé ce qu’il a commencé. Merci de nous revenir avec un numéro ou une plateforme fiable afin que les uns et les autres apportent sereinement leur soutien.
Que Allah (swt) accorde la foi nécessaire à Sakina et à son frère afin qu’ils supportent dignement ces épreuves et nous facilite nos apports de soutien.
21. Le 6 octobre 2021 à 15:48, par Sage En réponse à : Témoignage de Sakina Sawadogo, victime de l’insécurité à Rimkiéta : « Les bandits ont tué ma mère et aujourd’hui mon père n’est plus »
J’ai des larmes aux yeux. Il faut tout faire pour aider cette fille et son frère à s’en sortir ; ne pas laisser entre les mains de prédateurs. Si la souffrance devient très dure, elle pourrait basculer. Comment lui venir en aide.