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Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

Publié le mardi 21 septembre 2021 à 12h00min

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Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

Se basant sur des chiffres concrets, Ferdinand Guinko, enseignant et chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, propose, dans l’article qui suit, une panoplie de solutions pour décongestionner la circulation routière.

Le phénomène de la congestion routière est bien visible sur les routes de la ville de Ouagadougou depuis quelques années et a pris des proportions excessives sur certains axes routiers de la ville. Il se manifeste par des embouteillages, des temps de parcours qui s’allongent et une incertitude sur l’heure d’arrivée à destination. La congestion routière affecte quotidiennement la santé, la qualité de vie et le portefeuille de tous les usagers de la route. Ses conséquences se mesurent généralement en temps additionnel de déplacement, auquel sont associés les coûts supplémentaires liés à l’utilisation prolongée des véhicules tels que les coûts associés aux frais de carburant, d’usure et d’entretien.

Les réponses au problème de la congestion routière consistent généralement d’une part à une offre viaire, qui repose sur un accroissement de la capacité du réseau routier en ajoutant de nouvelles routes, ou en la réduction de la demande automobile ou en l’accroissement de l’offre en matière de transport en commun ou encore en associant plusieurs de ces solutions.

De nombreux articles sont parus dans la presse locale proposant qui une stratégie de mobilité pour le transport urbain au Burkina Faso ou des dispositions palliatives pour la mobilité urbaine au Burkina Faso ou encore un projet pour rendre la capitale burkinabè plus attractive en 2050 ou enfin un plan d’intercommunalité du Grand Ouaga. A travers le présent article, nous apportons notre petite contribution au débat. Nous proposons surtout des solutions durables pour résorber le phénomène de la congestion routière dans la ville de Ouagadougou, et accessoirement des solutions pour réduire le nombre d’accidents de la route dans la ville de Ouagadougou.

Dans la suite de ce document, nous présentons d’abord quelques statistiques de la population et du parc routier, du Burkina Faso. Nous présentons ensuite une liste de recommandations avant de conclure.

Quelques chiffres

Entre 2006 et 2020, comme indiqué dans le tableau 1, le nombre d’habitants de la ville de Ouagadougou est passé de 1 475 223 à 2 684 052 [13]. Sur la base de ces chiffres, pour les besoins de notre étude, nous estimons d’ici 5 ans, en 2026, le nombre d’habitants de la ville de Ouagadougou à 3 469 074.

Tableau 1 : Evolution de la population de la ville de Ouagadougou

Concernant le parc constitué des premières mises en circulation cumulées des tricycles immatriculés dans la ville de Ouagadougou, les données disponibles dans l’annuaire statistique 2019 du secteur des transports sont celles de la période allant de 2016 à 2019.

Ainsi que l’on peut le voir sur le tableau 2, le nombre de tricycles dans la ville de Ouagadougou est passé de 3 671 en 2016 à 12 703 en 2019. Selon la tendance de cette évolution, pour les besoins de notre étude, nous estimons que dans 5 ans, en 2026, ce nombre sera d’environ 236 478.

Tableau 2 : Évolution du parc (Premières mises en circulation cumulées) des tricycles immatriculés dans la ville de Ouagadougou

Dans l’annuaire statistique 2019 du secteur des transports 2019 est disponible le nombre de taxis 4 roues dans la ville de Ouagadougou, pour les années 2016 à 2019. Le tableau 3 montre que le nombre de taxis 4 roues dans la ville de Ouagadougou s’élevait à 4 700 en 2016 et à 5 848 en 2019. Ce qui nous permet, pour les besoins de notre étude, d’estimer ce nombre à 9 933 environ en 2026.

Tableau 3 : Évolution du nombre de taxis 4 roues dans la ville de Ouagadougou

Quant au nombre de places offertes par la Société de Transport en Commun de Ouagadougou (SOTRACO), les chiffres disponibles dans l’annuaire du secteur des transports 2019 sont ceux des années 2010 à 2019. Ainsi comme indiqué dans le tableau 4, la SOTRACO offrait en 2010 12 056 places et 10 419 places en 2019, pour la ville de Ouagadougou, ce qui nous permet, pour les besoins de notre étude, d’estimer ce nombre à 16 395 en 2026.

Dans l’annuaire du secteur des transports pour le Burkina, ne sont disponibles que les données des années 2018 et 2019, données qui s’avèrent insuffisantes pour formuler une estimation.

Tableau 4 : Évolution du nombre de places offertes par la SOTRACO (en milliers)

Tableau 5 : Évolution du nombre de bus fonctionnels

Dans l’annuaire du secteur des transports 2019, les statistiques disponibles concernant l’évolution du nombre de bus fonctionnels, de la SOTRACO, sont celles des années 2010 à 2019. Nous avons estimé, pour les besoins de notre étude, l’évolution du nombre de bus fonctionnels, de la SOTRACO pour les années 2020 à 2021 ainsi qu’indiqué dans le tableau 5.

Tableau 6 : Évolution du nombre de passagers transportés par tickets par la Société de transport en commun (SOTRACO) (en milliers)

Dans l’annuaire du secteur des transports 2019, les statistiques disponibles concernant l’évolution du nombre de passagers transportés par tickets par la Société de transport en commun, SOTRACO, sont celles des années 2010 à 2019. Nous avons estimé, pour les besoins de notre étude, l’évolution ce nombre pour les années 2020 à 2021 ainsi qu’indiqué dans le tableau 7.

Tableau 7 : Évolution du nombre d’abonnés de la SOTRACO

Concernant le nombre d’abonnés de la SOTRACO, les chiffres disponibles dans l’annuaire du secteur des transports 2019 sont ceux allant de 2010 à 2019. Ces chiffres concernent de façon spécifique l’évolution du nombre d’abonnés de la SOTRACO par type. Pour obtenir l’évolution du nombre d’abonnés de la SOTRACO pour « Tous types confondus », nous avons additionné, pour une même année, respectivement pour Ouagadougou et Burkina Faso les valeurs des propriétés « Élèves, étudiants et personnes du troisième âge » et « Autres usagers ». Ainsi pour Ouagadougou et pour l’année 2010, pour la propriété « Tous types confondu », le nombre d’abonnés de la SOTRACO est 17421. Nous avons estimé, pour les besoins de notre étude, le nombre d’abonnés de la SOTRACO pour la période allant de 2020 à 2026 comme illustré dans le tableau 7.

Tableau 8 : Évolution du nombre total de contrôles techniques réalisés à Ouagadougou

Tableau 9 : Répartition des accidents de la route constatés à Ouagadougou

Quant au tableau 9 seuls sont disponibles, pour la ville de Ouagadougou, les chiffres de la répartition des accidents de la route constatés à Ouagadougou des années 2003 à 2019. Nous avons estimé ce nombre pour les années 2020 à 2026 comme le montre le tableau 9. Remarquons comme l’indique le tableau 9, que, les villes où ont eu lieues une bonne partie des accidents recensés n’ont pas été précisées. Précisons enfin que les chiffres présentés dans le tableau 9 ne concernent que ceux des accidents déclarés auprès des structures compétentes.

Méthodologie de calcul des estimations

Comment avons-nous procédé pour projeter la population de Ouagadougou de 2021-2026 ? Les projections de la population de la ville de Ouagadougou disponibles à l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), se limitent en 2020. Pour les besoins de notre travail, nous avons donc fait des estimations pour les années 2021-2026. Ainsi la projection 2021-2026 de la population de la ville de Ouagadougou, présentée dans le tableau 1, a été obtenue selon la méthode décrite ci-dessous :

-  nous avons calculé la série des indices d’évolution annuelle de la population de la ville de Ouagadougou de 2006 à 2020. Soit Pi : la population de Ouagadougou à l’année i, Pi-1 : la population de Ouagadougou à l’année i-1. L’indice d’évolution Ii entre l’année i et i-1 est Ii=Pi/Pi-1. On obtient ainsi I1, I2, …..In.

-  nous avons calculé une évolution moyenne (Mn) de la série des indices d’évolution calculés précédemment entre 2006 et 2020 : Mn= (I1+I2+I3+….+In)/n

-  l’estimation de la population de la ville de Ouagadougou pour l’année 2021 est obtenue en multipliant la population de Ouagadougou en 2020 par l’évolution moyenne Mn calculée comme suit : P2021= P2020*Mn, P2022=P2021*Mn et ainsi de suite jusqu’en 2026.

Graphique 1 : évolution de la population de Ouagadougou et celle du nombre d’accidents constatés à Ouagadougou

Graphique 2 : évolution de la population de Ouagadougou et celle des contrôles techniques réalisés à Ouagadougou

Graphique 3 : évolution du nombre de places offertes par la SOTRACO et celle de la population de Ouagadougou

En somme :

Il existe une corrélation entre évolution du nombre d’habitants de la ville de Ouagadougou croissance du du nombre total de contrôles techniques et accidents impliquant tout type de véhicule à moteur roulant : plus la population augmente, plus le nombre de contrôles techniques, c’est-à-dire de véhicules à moteur augmente ainsi que le montre le graphique 2, et plus le nombre d’accidents impliquant tout type de véhicule à moteur roulant augmente comme illustré sur le graphique 1. Si la tendance se poursuit, le nombre d’accidents sera tel qu’il sera très risqué de circuler à Ouagadougou à cause du grand risque d’accidents.

Paradoxalement à cela, le nombre de places offertes par la SOTRACO et le nombre de bus en service augmente moins vite comparativement à l’évolution de la population et du nombre total de contrôles techniques, comme le montre le graphique 3. Pour diminuer le nombre des véhicules automobiles sur la route, il faudrait que la SOTRACO améliore son offre de transport en augmentant proportionnellement à l’évolution de la population, le nombre de places offertes et le nombre de bus en service d’autant plus que 1 bus équivaut à 50 voitures [15].

Pour résoudre le phénomène de la congestion routière à Ouagadougou, les solutions ci-dessus évoquées, ainsi que la solution des voies alternées demeurent très insuffisantes. Celle des voies alternées s’avère même inefficace à moyen terme et plus. Aussi faudrait-il encore appliquer les recommandations présentées ci-dessous.

Recommandations

1. Réduire le parc de véhicules routiers à Ouagadougou de 2/3 et le maintenir constant à ce niveau.

2. Rehausser le niveau de sévérité du contrôle effectué par le CCVA : il est difficile de comprendre comment des véhicules dont les tuyaux d’échappements sont de véritables cheminées, ou dont le châssis est littéralement tordu, ou désaxés, ou ayant un défaut d’éclairage, ou freinant visiblement avec peine, … passent avec succès tous les contrôles des forces de l’ordre, ce qui laisse supposer qu’ils disposent d’un certificat du CCVA valide.

3. Augmenter la fréquence du renouvellement des immatriculations des véhicules : rendre le renouvellement annuel comme cela se fait dans certains pays : Canada [9], USA. Cela peut compenser la diminution des taxes engendrées par la réduction de la taille du parc de véhicules.

4. Limiter l’âge d’importation des véhicules à 5 ans, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire, sauf véhicules spéciaux ou aux fins de collection.

5. Augmenter les taxes surtout leur valeur, appliquées aux véhicules automobiles et aux engins à deux roues motorisés, car la possession d’un véhicule à moteur surtout, nécessite des moyens conséquents pour son entretient. C’est à défaut de moyens conséquents pour les entretenir que les véhicules à moteur deviennent de véritables cheminées, ou désaxés, ou ayant un défaut d’éclairage, ou sans freins, ... Augmenter notamment les frais de dédouanement. L’augmentation des valeurs des taxes découragera plus d’un à posséder une voiture. Cas de Singapour [7, 8].

6. Mettre fin à la subvention par l’État du carburant pour décourager l’usage abusif des véhicules à moteur.

7. Bonifier l’offre en matière de transport en commun. Prévoir des voies réservées pour faciliter le déplacement des véhicules de transport en commun. En créer ou en construire sur les axes routiers critiques de la ville de Ouagadougou, dont la largeur actuelle de la chaussée ne permet pas la création de ces voies. Puisque la ville de Ouagadougou dispose maintenant d’échangeurs au niveau de ses 4 coins cardinaux, les autobus de la SOTRACO, de grande capacité, de 80-100 places par exemple, pourraient convoyer les passagers depuis le centre-ville jusqu’au niveau des 4 échangeurs. A partir des 4 échangeurs, des autobus de petite capacité, jusqu’à 10-20 places par exemple pourraient convoyer les passager jusqu’aux confins des quartiers de la ville. L’avantage des autobus de petite capacité est qu’ils peuvent sillonner plus facilement les rues et ruelles parfois étroites des quartiers périphériques de la ville.

8. Fixer des horaires, pendant les heures creuses, ou nocturnes, de circulation des camions remorques et semi-remorques de transport de matériels et de marchandises. Des camionnettes peuvent être utilisées par les propriétaires de ces véhicules de grande dimension pour effectuer les différentes livraisons dans la ville en dehors des heures creuses.

9. Dans la mesure du possible, encourager les structures publiques et privées, déconcentrées à l’échelle de la ville, à réaffecter leurs personnels dans les services les plus proches de leur domicile.

10. Encourager les parents, voir les contraindre à scolariser leurs enfants dans l’établissement adéquat le plus proche possible de leur domicile, comme cela se fait en France, notamment en ce qui concerne les éducations pré-scolaire, primaire et secondaire.

11. Encourager, par des mesures d’incitation, dans la mesure du possible, les travailleurs des structures publiques et privées qui le désirent, à se reloger près de leur lieu de résidence. Voir à titre d’exemple le trafic engendré dans la circulation, pour un travailleur qui habite la trame d’accueil du quartier Balkuy et qui travaille dans une structure localisée à Tampouy ou pour quelqu’un qui habite la zone de Zagtouli et qui travaille au quartier Kossodo ! Voir aussi comme corollaires le temps perdu dans la circulation par ces travailleurs et ce que cela leur coûte sur le plan socio-économique.

12. Encourager prudemment le co-voiturage comme cela se fait dans de nombreux pays, et voir comment l’adapter au contexte local, eu égard surtout au contexte sécuritaire délicat.

13. Faire la promotion du vélo.

14. Réduire les aires de stationnement notamment au centre-ville et sur les voies de grande circulation. Taxer le stationnement sur les places de stationnement restantes du centre-ville. Cela incitera les gens à s’intéresser au transport en commun.

15. Exiger le code de la route à tout utilisateur d’un véhicule à moteur à 2 roues au moins. Ce cours peut être allégé pour les utilisateurs d’un véhicule à moteur à 2 roues au moins.

16. Exiger le port du casque à tout utilisateur d’un véhicule à moteur à 2 roues au moins.

Remerciements

Remerciements au Ministère des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière et à l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD) pour avoir rendu disponibles les nombreux documents référencés dans cet article, sur leur site web respectif.

Auteur :
Guinko Ferdinand
Enseignant/Chercheur, Université Joseph KI-ZERBO

 [1]

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[1Bibliographie

[1] « Plus de capacité routière, plus de trafic : il faut revenir à la loi fondamentale de la congestion pour mieux la combattre », Fanny Tremblay-Racicot, 2019

[2] https://theconversation.com/plus-de-capacite-routiere-plus-de-trafic-il-faut-revenir-a-la-loi-fondamentale-de-la-congestion-pour-mieux-la-combattre-124836 Consulté le 15 juin 2021

[3] « Comment lutter contre la congestion automobile dans les grandes métropoles ? », Gaele Lesteven, Le Moniteur, 2013

[4] https://www.lemoniteur.fr/article/comment-lutter-contre-la-congestion-automobile-dans-les-grandes-metropoles.1003974 Consulté le 15 juin 2021

[5] « Construire de nouvelles infrastructures routières : la solution à la congestion du trafic ? », Joseph ABDO, 2011 Îlot Trésor / söaRCS Paris B 408 745 149 Édition décembre 2011

[6] https://www.infociments.fr/sites/default/files/article/fichier/CT-T32.pdf Consulté le 15 juin 2021

[7] https://detours.canal.fr/a-singapour-on-lutte-contre-les-bouchons-avec-un-permis-de-rouler-a-25-000-e/

[8] https://www.lapresse.ca/auto/actualites/201711/14/01-5143489-paieriez-vous-49-000-pour-rouler-en-ville-cest-la-recette-singapour-pour-reduire-la-circulation-urbaine.php

[10] https://saaq.gouv.qc.ca/immatriculation/renouvellement/

[11] Annuaire statistique 2012 du Ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports, Juin 2014

[12] Annuaire statistique 2019 du secteur des transports, Novembre 2020

[13] Rapport du Recensement Général de la Population et de l’Habitation du Burkina Faso, Institut National de la Démographie et de la Statistique, 2006

[14] Rapport du Recensement Général de la Population et de l’Habitation du Burkina Faso, Institut National de la Démographie et de la Statistique, 2019

[15] https://www.ladepeche.fr/article/2012/09/19/1443582-1-bus-50-voitures-la-grande-demonstration.html

Vos commentaires

  • Le 20 septembre 2021 à 15:56, par Jean-Paul En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    "Nous proposons surtout des solutions durables pour résorber le phénomène de la congestion routière dans la ville de Ouagadougou, et accessoirement des solutions pour réduire le nombre d’accidents de la route dans la ville de Ouagadougou.."
    Par rapport aux objectifs de cette étude, je ne sais pas comment la recommandation numéro 16 (port de casque) peut aider à résoudre le problème de congestion de la circulation ou prévenir des accidents.

  • Le 20 septembre 2021 à 16:08, par AOL En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Belle analyse sur la mobilité urbaine. Mais il fallait faire un résume d’exposer de tes recherches, mais pas une rédaction de mémoire de soutenance. Peu de lecteurs liront jusqu’à à la fin.

  • Le 20 septembre 2021 à 16:19, par FRANA En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Le constat et l’analyse sont intéressants.
    Si les préconisations sont pertinentes elles ne sont pas assez concrètes et méritent d’être étoffées en fonctions des contraintes et habitudes locales.
    Le besoin d’évolution peut aussi être étayé par un constat environnemental. Interdire l’importation de véhicule de plus de 5 ans, c’est avoir des véhicules plus "propres". La pollution est aussi une réalité à Ouagadougou. Ouaga ne doit pas devenir la poubelle des véhicules européens (en fait c’est déjà le cas).
    Il y a quelques jour, vous avez publié un article sur la dotation de la France et des Pays Bas pour une modernisation des transports en commun Ouagalais. Ok, mais il faut qu’ils soient pensés par les Ouagalais. Il ne s’agit pas que cette dotation soit prétexte à acheter du matériel à Alstom ou autre fabricant Européen comme le sont la plupart des dotations à l’Afrique.
    Dans votre analyse, je ne vois pas la part des 2 roues. Elle reste très importante et est un moyen individuel de se déplacer rapidement. Les Ouagalais sont très attachés à ce mode déplacement flexible permettant d’adapter sont itinéraire à volonté et à toute heure.
    Le vélo électrique peut être une solution : flexible - vitesse de 25km/h - peu d’effort physique. Avec des infrastructures de recharge gratuite ce moyen peut être une solution.
    En tout état de cause, il faudra prendre en compte les habitudes de Ouagalais et leurs souhaits sans répondre à je ne sais quel lobby venu d’un autre continent.

  • Le 20 septembre 2021 à 16:28, par shalom En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Cher Dr Guinko. Merci et félicitations pour votre étude qui me parait informative ! Permettez-moi de commenter juste deux de vos recommandations qui du reste ne sont adressées de façon spécifique à aucune autorité.
    1. L’accroissement de l’offre des bus de SOTRACO. En considérant vos chiffres sur le nombre de passagers transportés par cette société et le nombre de bus disponibles, on voit très clairement que les bus de SOTRACO circulent à vide. A mon avis, le fond du problème vient de ce que l’usage des véhicules à deux roues et de la bicyclette est dans l’ADN des burkinabè. Si depuis l’accession de notre pays à l’indépendance en 1960, le transport en commun en ville avait été introduit dans nos cités, nous nous en serions accommodés, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire par exemple. Souvenons-nous que c’est à la faveur de l’avènement du Conseil National de la Révolution en 1983 que le transport en commun en ville a été introduit dans notre pays. En considérant ce que je viens de dire plus haut, je suis très sceptique par rapport au gigantesque projet d’achat de 300 bus que la SOTRACO a récemment présenté au public burkinabè. Tout le monde sait que cette société est chroniquement déficitaire et si elle n’était pas une entreprise publique, il y a bien longtemps qu’elle aurait fermé.
    2. La plupart de vos recommandations sont coercitives. Or, quand je considère l’inflation de l’incivisme dans notre pays depuis particulièrement notre insurrection populaire survenue en 2014, je doute qu’un régime démocratiquement élu puisse mettre en œuvre avec succès de telles recommandations.
    Merci encore pour votre travail.

  • Le 20 septembre 2021 à 16:47, par Bien En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Merci M le Chercheur.
    Il faut reconnaitre que vous avez de la matière grise.
    Bien sur que si certains points font l’unanimité d’autres par contre comme le point 5 et 6 meriterait que l’on s’y attarde
    Merci encore

  • Le 20 septembre 2021 à 16:48, par Ouiya En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Mon cher ami, merci pour l’écrit et surtout pour les statistiques. Quant à vos recommandations, sur 16 recommandations , 05 (les 3, 4, 5, 6 et 14) soit 31,25% de vos recommandations consistent à frapper le Ouagalais par le porte-monnaie pour rendre fluide la circulation. Quand j’ai lu la recommandation n° 6, j’ai été ahuri. Comment un enseignant-chercheur peut-il émettre une telle idée juste pour plus de fluidité en circulation ? Non, mon cher ami. Enlever la subvention sur le carburant n’aura pas d’incident sur la circulation mais sera un grand drame pour les pauvres populations car elle entraînera une augmentation des coûts de production, donc une vie chère.
    Je n’enseigne pas et je ne cherche pas. Mais j’ai deux idées simples pour rendre fluide la circulation à Ouaga. 1°:dégager les abords des voies ; 2° régler les feux tricolores de sorte que deux feux qui font face ne passent pas au vert en même temps. Je m’explique : si le feu côté Ouest est au vert, celui côté Est est au rouge et ceux qui sont du côté Sud et veulent aller à l’Ouest, tournent. On aura ainsi deux lignes de circulation mais qui ne sont pas frontales. Là où cela est expérimenté, la circulation est fluide, et pas de bouchon aux intersections.

  • Le 20 septembre 2021 à 17:01, par Liberez Ouagadougou ! En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Une des solutions, est de libérer Ouagadougou. Tous ceux dont la présence ne se justifie pas ou ne se justifie plus, doivent libérer Ouaga. Vous n’êtes plus employés, fonctionnaires, salariés, élèves, étudiants, etc. à Ouaga et que Ouaga n’est pas votre village, alors il faut libérer Ouaga pourqu’elle puisse respirer un peu. On n’est pas obligé de vivre à Ouaga jusqu’à la fin de notre vie. Chacun doit replier dans son village ou une autre ville si sa présence n’est pas obligatoire à Ouaga. Le Faso, n’est pas seulement Ouaga. Il y a des villes beaucoup moins chères que Ouaga comme Koudougou à quelques 100 km de Ouaga. Des gens sont à Ouaga entrain de souffrir alors que s’ils bougent un peu vers Ziniaré, Kaya, Koudougou, Kombissiri, etc., leur souffrance va diminuer un peu. Quand l’ancien maire de Ouaga, Simon Compaoré disait que Ouaga n’était faite pour tout le monde, il n’avait pas tord mais beaucoup ne l’avaient pas compris. Imaginez Ouaga dans 10, 20 ans avec la circulation. Replions dans nos villages à nos retraites pour mettre aux jeunes générations de mieux vivre à Ouaga. Et ce sera chacun à son tour au village pour ses vieux jours. On pourra de temps en temps faire des incursions de 2 à 3 jours à Ouaga et on replie. Dans 5 ans je serai à la retraite si Dieu le veut et je dois liberer Ouaga pour ceux dont la présence est necessaire. La vie est d’ailleurs belle et moins chère hors de Ouaga avec le peu qu’on gagne à la retraite me disait mon vieux à sa retraite replié au village après 37 ans passés Abidjan et Ouaga.
    Liberez Ouagadougou !

  • Le 20 septembre 2021 à 17:04, par Kassimbou En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Entre nous chercheurs je vous conselle : Prenez le temps de murir vos recherches et déposez un rapport aux differents departements ministeriels visés, ou a la limite faites une publication dans une revue scientifique. Si le contenu en vaut la peine la presse va s’en saisir et vos éfforts seront reconnus a juste titre.

    Pour le contenu j’ai du mal a comprendre pourquoi cette étude ne donne pas les statistiques des deux roues motorisés, Ouagadougou pourrant reputée capitale de la moto !

    La recommandation numero 11 : encourager les travailleurs du publique et du privé a se reloger prêt de leur lieu de résidence ! Bien, on comprend que c’est une erreur mais pour un chercher sa ne passe pas.

    Du reste le schema directeur d’amenagement du grand Ouaga prevoie des zones spécifiques pour certains domaines d’activité et il serait bien laborieux de loger les gens en fonction du lieu de travail. A plus grande échelle c’est bien possible comme les poles de croissances, les villes miniére (Oboasi au Ghana) par exemple. Mais à l’echelle d’une ville c’est bien plus complexe.

    L’augmentation des taxes et la levée des subventions de l’Etat sur le carburant sont aux antipodes de l’effort de developoement du capital humain, un axe important du PNDES.

    Parfaitement d’accord sur le cas des controls CCVA avec complaisance. Si possible les données enregistrées doivent etres mises en reseau et connectées avec celles de la direction du transports, la securité routiere etc. Ainsi l’agent qui effectue un control peut flacher a l’aide d’un terminal la plaque d’immatriculation et avoir acces aux informations techniques du vehicule.

    Aussi l’installation des radar sur les routes pour limiter la vitesse permetrait de reduires les accidents.

    Une des solutions sur la table qui merite vraiment un developpement c’est le transport en commun dans les grandes villes et les TGV en inter aglomeration.

  • Le 20 septembre 2021 à 17:29, par jeunedame seret En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    BRAVO patron Ferdinand ; belle étude civique. Grand MERCI. Le problème des routes et de la pagaille en circulation est incompréhensible au Faso. Ouaga est foutu et nos gouvernants ne font rien dans les autres villes pour éviter le mal. Je suis d’accord avec vous sur beaucoup de points ; sauf que je m’impose en reformulant mes solutions. Pour moi la première solution c’est :
    - d’abord trouver cet homme dur et honnête qui va créer et imposer ces règles de vie sévères à appliquer dans la fermeté sans crainte des woba woba.
    - il faut viabiliser les voies sans les laisser abonder par les petits commerçants.
    - imposer le code de route à tout propriétaire d’engins (vélo, moto, voiture) avec certificats dans toutes les langues et dans les quartiers renouvelables et payants. Et faire de ce permis un diplôme à l’emploi et à l’ONI.
    - recruter et former la police pour plus de suivi.
    - imposer des taxes annuelles aux propriétaires d’engins pour la réfection des voies (ex : 250f par an pour le vélo ; 500f pour la mobylette ; 1000f pour la voiture, etc avec gestion honnête)
    - Valoriser les transports en commun avec des prix de tickets bas.
    - Limiter les vitesses sur les voies en évitant les gros camions le jour et éviter les parkings anarchiques et autres activités de prière ou de société troublant.
    Bref, trouver des grands hommes durs honnêtes fermes et déterminés pour bien fouetter et discipliner les Burkinabè.

  • Le 20 septembre 2021 à 17:31, par Yirmegna En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Merci au chercheur ! Il serait tout de même bon de savoir communiquer en sciences populaire c’est dire mettre votre message dans un language simple et court pour permettre la lecture.

    1. Il y a une recommandation aussi simple que vous devez prendre en compte. Revoir comment nous realisons nos terre-plein. Si je regarde la circulaire, on se demande ce que les concepteurs veulent réellement. Le terre-plein pourrait être reduit quitte a le rehausser simplement et aucun véhicule ne pourra passer de l’autre côte. A cela il faut limiter les intersections. Par exemple sur la CDG, voyez combien d’intersections il y a et malgré le nombre de feux tricolores on ne limite pas les accidents. L’idéal serait de mettre un terre plein suffissament haut et continue de la pediatrie au croissement de la radio. Tout ceux qui voudront passer de l’autre côté font le grand tour. Ca marche bien et je vois cela dans des pays voisins.

    2. Reguler le traffic : faire beaucoup de voies sens unique.

  • Le 20 septembre 2021 à 18:46, par Bernard Luther King ou le Prophète Impie En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    1) Merci et tous nos encouragements à notre enseignant-chercheur :
    - pour ses chifffres
    - ses initiatives de mathematisation
    - propositions.
    2) Cependant, je pense que le contenu de l’article pose le probleme generale de la mobilité urbaine. De la sorte, on voit que l’article aborde tout : fluidification trafic routier, securité routière et pourquoi pas le cadre de vie. Il ya trop de propositions non realistes, non faisable et totalement en porte-a-faux avec la realité. Pour moi, la seule solution magique à la congestion et partant de la securite routière, c’est un grand projet d’extension des routes pour faire place royale aux transports en commun : un bus toutes les 10min. Et vous verrez que même les automobilistes vont abandonner leur vehicules pour se joindre. Pouquoi pas un projet de metro ?
    En dehors de cela, c’est pas possible de resorber rentablement le trafic.
    3) Par ailleurs, au risque de me tromper, votre prevision de la population est intercalé d’une erreur de calcul : votre formule de la moyenne Mn. Vous êtes un chercheur. Je me garderai de vous dire en quoi votre calcul de la moyenne est fausse et fausse vos previsions.
    4) Du courage, nous avons besoin de gens comme vous, qui cherchent, qui communiquent. A ce rythme, vous contribuerez à l’independance intellectuelle, car 99% de nos intellectuels Africains sont des abrutis de la pensée occidentale.
    A bas Dieu et Vive l’Esprit Scientifique !

  • Le 20 septembre 2021 à 19:15, par Lapatriote En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Valorisation du transport en commun serait une solution très pratique.
    Une grande révolution est nécessaire au niveau de la sotraco.
    - le nombre de bus à la hausse
    - la distance pour accéder au bus
    - le temps de passage du bus

  • Le 20 septembre 2021 à 20:33, par Nebnoma En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Les données statistiques et les projections c’est bien beau mais le plus important pour la ville de Ouagadougou c’est de repenser la politique de circulation dans la ville selon les axes suivants :
    - le redimensionnement des voies pour les adapter à la circulation de bus ;
    - créer des sites propres pour les bus afin d’assurer la fluidité du trafic ;
    - réhabiliter les trottoirs pour permettre aux usagers du transport en commun de circuler ;
    - lutter avec efficacité contre le phénomène de kiosques et boutiques qui envahissent les trottoirs ;
    - réhabiliter et moderniser les abribus pour protéger les usagers contre les intempéries ;
    - mettre en oeuvre une politique tarifaire attractive pour le transport en commun ;
    - lutter conséquemment contre la prolifération anarchique des deux-roues et des tricycles qui encombrent plus que de raison la chaussée.
    Il nous souviendra qu’en Côte d’Ivoire, une politique spéciale a été mise en oeuvre par les autorités pour imposer une politique volontariste du transport en commun.

  • Le 20 septembre 2021 à 21:58, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Wahou ! Vous proposez donc 11 mesures coercitives sur 16 afin de "rendre la circulation fluide à Ouaga" !

    En rappel, une seule mesure proposée, le contrôle effectif du port du casque, a failli emporter un gouvernement Compaoré il y a quelques années. Ensuite, ce fut la proposition du retour de la taxe sur les deux roues qui a failli ébranler le régime. Dans les deux cas la mesure fut rapidement rapportée. Plus loin de nous, la seule taxe carbone sur le carburant a créé les gilets jaunes, et Macron ne doit son salut qu’au coronavirus qui a permis d’interdire les manifestations.

    Et vous, vous en proposez 11, dont 7 frappent directement au portefeuille dans un des pays les plus pauvres du monde ! Décidément vous voulez que Roch Kaboré et Armand Béouindé soient "remis à leurs parents" avant la fin de leurs mandats !

    On analyse les besoins des hommes et de l’économie, pour proposer des solutions idoines. Vous, vous fixez un objectif théorique, et vous voulez forcer les hommes et l’économie à s’y adapter. C’est assez surprenant comme démarche. A quoi sert que la circulation soit plus "fluide" si les trois quarts des Ouagalais ne peuvent plus se déplacer parce que vous avez torpillé leur emploi et vidé leur portefeuille ?

    Dans le détail, plusieurs de vos "mesures" existent déjà, même si certaines sont peu suivies. Il s’agit de la catégorisation des permis et du port du casque. Des horaires existent déjà pour les transports de marchandises même si les commerçants ne les respectent pas. Quand à "promouvoir le vélo" dans la capitale mondiale du deux roues, je me demande si vous ne confondez pas avec un autre pays ! Et pour "réduire le parc automobile de 2/3", je me demande sur quelles bases vous avez estimé les besoins des ouagalais, y compris sur le long terme, et comment vous comptez réaliser cela ?

    Le prix du carburant décide de celui de TOUS les biens de consommation au Burkina. On ne s’amuse pas avec ce genre de choses si on ne veut pas déstabiliser l’économie et le panier de la ménagère, donc provoquer un soulèvement populaire ! Ce n’est pas pour rien que c’est un comité interministériel qui fixe les tarifs.

    Pour ce qui est déjà en cours, quitte à renouveler le parc de bus, on aurait pu en profiter pour anticiper, en choisissant des bus au biogaz ou électriques aux émissions faibles ou nulles.

    Mais surtout, vous avez complètement occulté plusieurs pistes importantes de la mobilité. Vous n’avez pas abordé l’élargissement des routes, ni le tracé de routes secondaires depuis les quartiers périphériques jusqu’à vos fameux "échangeurs", ou de routes de contournement pour ne pas passer forcément par le centre ville.

    Vous n’avez rien dit de la nécessité de décentraliser les services du centre ville qui engendrent ce trafic, comme le palais de justice ou la direction des transports terrestres et maritimes, les grands lycées,etc.
    La seule ouverture de bureaux décentralisés pour établir des casiers judiciaires, recevoir ou délivrer des permis ou des immatriculations changerait complètement la physionomie du centre ville et des routes aux heures ouvrables !

    Au Burkina, n’importe quel quidam qui en a les moyens s’achète une moto et prend la route, sans connaissance des règles de la circulation, ce qui est source d’incivisme et d’accidents. Mais vous parlez à peine des deux roues ou du comportement humain pour vous concentrer sur les voitures et les taxes. Surprenant...

    Pour terminer, vous avez fait l’impasse sur la prospective. La plupart des pays qui produisent des voitures ont annoncé l’interdiction de la fabrication et de la vente de voitures thermiques essence et diesel d’ici 2030 ou 2035 pour passer à l’électrique. Dans l’intervalle, les hybrides rechargeables sont recommandés. L’inde, premier producteur mondial de motos, a décidé de l’arrêt de la production de motos à moteur thermique dès 2025 (dans 4 ans !). Il est probable que la chine, premier producteur de motos électriques, va suivre.

    Le rajeunissement du parc deux roues et quatre roues au Burkina et ailleurs va donc devoir s’accompagner de la disponibilité de stations de recharge électriques dans les villes, qui ne peuvent en aucun cas être gratuits vu la rareté et le coût de l’électricité au Burkina !

    Rendre même seulement disponible cette électricité supplémentaire est une gageure vu l’incapacité actuelle à satisfaire la demande.
    C’est un enjeu important et urgent sur lequel les autorités doivent se pencher dès maintenant, au lieu de chercher une insurrection inutile avec des mesures inacceptables.

    Un conseil : La prochaine fois, maturez un peu plus votre publication et faites la relire et critiquer par des proches. Mal publier est pire que de ne pas publier du tout.
    Cordialement

    • Le 22 septembre 2021 à 15:58, par Jacques En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

      Je suis plutôt d’accord avec M. Sebgo pour considérer que nombre des mesures proposées sont irréalistes, voire utopiques. Est-ce envisageable de réduire de 2/3 le nombre de véhicules automobiles ? Pour les remplacer par des transports en commun ? Le défi est alors énorme en termes de parc de bus ou d’aménagements en sites propres, incluant des voies de tramways ou de métro. Bien sûr, il faut promouvoir les transports en commun mais cela ne réglera qu’une partie du problème et il reste à convaincre les utilisateurs des 4 roues comme des 2 roues.
      Oui, la relocalisation des activités doit être largement encouragée. Elle pose toutefois de nouveaux problèmes de déplacement pour les malchanceux qui verront leur parcours augmenté par rapport à leur logement, et tous ne peuvent pas déménager. Le développement d’un réseau secondaire inter-quartiers et de boulevards circulaires évitant le centre-ville constitue une mesure tout à fait intéressante pour dégorger une partie de la circulation.
      D’une manière générale, la révision d’un plan urbain sur le long terme devrait être une priorité afin d’aménager plus harmonieusement le centre-ville comme les quartiers périphériques, en incluant la zone de l’aéroport qui constitue une réserve foncière importante, y compris pour la voirie.
      Après, il reste beaucoup d’efforts à accomplir pour lutter contre l’incivisme et obtenir un consensus sur les solutions préconisées...
      Merci à l’auteur pour sa contribution, en espérant que le débat qu’elle suscite débouche sur des solutions efficaces et durables.

  • Le 21 septembre 2021 à 08:56, par Wendkouny En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    J’apprécie vraiment les propositions de ce monsieur. Ceux qui pensent que certains points sont discutables ou encore manquent de réalisme, vous pouvez bien avoir raison mais ce sont des recommandations qui certaines sont conditionnelles à mon sens. Par exemple le point 6 sera sans objet si on parvenait à renforcer le transport en commun et l’imposer à un certain nombre de la population (écolier, élève, étudiants, école professionnelle, ...). Et par rapport à ça j’aurai aimé qu’il fasse la proposition d’ouvrir la concurrence dans ce milieu en invitant des structures privées qu’on estime capable d’apporter un service de qualité en matière de transport urbain.
    Dans l’ensemble, il y a de la matière et je pense que les autorités doivent se pencher sur l’ensemble des recommandations, peut-être les adapter à notre contexte et les appliquer.
    Une grande mère proche THOMAS SANKARA, m’avait expliqué la vision de ce dernier et je peux attester que 80% des recommandations de Dr. GUINKO correspondent à ce que SANKARA prévoyait. Un exemple, il avait entrepris l’action d’imposer à chaque famille de Ouaga tout au plus un engin à deux roues et un engin à 4 roues mais en s’assurant d’abord d’avoir un service de qualité en matière de transport en commun et c’est de là que va émergé SOTRACOT pour un départ.
    L’incivisme et l’indiscipline sont grandissantes au Burkina Faso après l’insurrection de 2014 et il faut par moment forcer les gens à marcher dans les rangs.

  • Le 21 septembre 2021 à 09:59, par TANGA En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Je ne suis pas spécialiste mais quand je regarde la circulation dans notre pays, ce qui me vient en tête c’est la mentalité du Burkinabè.
    Oui, la largeur et la façons dont nos routes ont été construites, la façon dont nous circulons sont des données de cette circulation dont on parle.
    - De nos routes, je dirai que depuis leurs conceptions jusqu’à leurs finition, tous ceux qui y étaient impliqués ’’ont bouffé’’ ; durant les longues réunions, on hésite pas à dire : faisons comme cela seulement, on est combien dans ce pays à circuler ?
    Comment voulez vous qu’avec de telles façons de faire, on puisse projeter des choses pour maintenant et pour l’avenir ?
    - La façon dont nous circulons reflète qui nous sommes. On s’en fou de l’autre, pourvu que l’on passe ; en réalité, on s’en fou de ce qui est commun.
    Pire, regardez, au Faso chacun a sa mobylette ou moto et ça c’est la conséquence du solluptisme (moi seul compte, donc je me prémuni). Une volonté cachée d’indépendance individuelle.
    bref,
    Au faso, on doit surtaxer les engins à deux roue, développer le transport en commun.

  • Le 21 septembre 2021 à 11:15, par somed En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Bravo. Je ne pensais pas qu’existait encore des intellectuels de cette trempe. Il ne connait pas tout (comme c’est la mode au burkina). Mais il maitrise tres bien ce qu’il connait. Bravo. Si beaucoup avaient l’humilité de ne parler et nous eclairer uniquement dans ce qu’ils ont appris....

  • Le 21 septembre 2021 à 12:09, par Atrap Le Moize En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Je salue cette étude qui aborde un sujet pertinent du moment. Par contre, le véhicule de nos jours est un moyen de déplacement qui protège (habitacle), abrite (intempéries) procure plus de possibilités de déplacer des personnes et objets (capacite d’emport et aspect utilitaire). Mettre des taxes à tous vents et créer des mesures couteuses qui s’appliqueront à l’usage des véhicules n’est pas pertinent. Je suis d’avis avec certaines des propositions faites par le chercheur mais dubitatif sur d’autres ; notamment :
    -  Augmenter la fréquence du renouvellement des immatriculations ;
    -  Mettre fin à la subvention par l’État du carburant ;
    -  Réduire les aires de stationnement notamment au centre-ville.
    Ces mesures n’auront d’autres effets que de grever le pouvoir d’achat des propriétaires de véhicule et augmenter le désordre déjà existant dans le centre-ville sans autres effets positifs escomptés. Merci a l’auteur de l’étude qui a pris du temps pour se pencher sur cette question cruciale. La réflexion mérite cependant de continuer et pourrait être enrichie.

  • Le 21 septembre 2021 à 16:23, par Burkimbila En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Le sujet est d’actualité mais abordé avec beaucoup d’amateurisme. Vous n’êtes pas bien renseigné sur certains éléments.
    Les point 4, 5, 6, 10, 13 sont presque caduques (...)
    Pour le carburant, sachez que l’essence est acheté à moins de 200F CFA le litre : c’est les taxes de l’Etat qui entrainent l’augmentation du prix à pompe. Plutôt que de réduire la subvention de l’Etat, il faut supprimer les taxes de l’Etat sur le carburant : taxes des communes traversées, taxes journalières de stockage en attendant la vente, taxes à l’enlèvement pour la vente, ...
    Toutes augmentation de la fréquentation des services de l’Etat pour des formalités liées aux véhicules entrainera plus de corruption, plus de temps perdu par les travailleurs et donc plus de manque à gagner pour le privé et le public, augmentation les risques d’accident, augmentation des regroupements de personnes et donc augmentation des risques de contamination sanitaires, moins de salubrité des lieux, ...
    Pour les taxes, solution inadéquate : il faut réduire les taxes parce qu’il y en a trop et les gens vivent très mal ...
    Le point 10 : cela pose le problème de la qualité de l’enseignement dans les école. Il faut préférer la qualité à la proximité...
    le 13 : notre climat (chaleur, poussière, jets d’eaux sales, manque de respect des 2 roues rendent ce point impossible. La propriété est la qualité n°1 pour une bonne communication dans les services et tous les lieux d’échanges, ...
    Il y a des points qui existent déjà, il suffit juste de les appliquer.
    VOUS GAGNEREZ A VOUS CONCENTRER SUR UN PETIT NOMBRE DE POINTS MAITRISABLES ET REALISABLES.

  • Le 22 septembre 2021 à 01:42, par El_monstro En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    C’est un bel article de reflexion mais je dirais qu’il faut penser simpement. Commencons a faire une ville moderne bien dimensionnee. Toutes nos grands boulevards sont en 2x2 voies (boulevards des tansoba, Charles Degaulle, etc.). Les urbanistes voient grands et les politiques voient petits. Exemple la voie de saaba large de plus de 200m, seulement une petite partie de 20m au lieu est bitumee. Meme chose pour Charles Degaulle et le boulvard circulaire.On aurait pu commencer par des voies au minimum de 4x2 sur certains grands axes. En exemple Abidjan a cote, le boulevard Giscar Destain dimensionnee dans les annees 70 fait une voie de 7x2. Ici ce n’est pas encore de l’embouteillage. Une petite voie de 2 files paralleles, s’il ya 1 panne sur une file, tout le reste est bloque. Ici il n’y a meme pas encore de centre ville amenagee (voie centrale bitumee+ accotement paves pour circulation pietonne). On bricole en mettant un petit goudron de 10m de largeur au milieu d’une voie generalement large de 50m et tout le monde veut se coincer sur ca autour de kiosques et boutiques rivereinnes. Non et non, ce n’est pas encore l’image d’une ville.

  • Le 22 septembre 2021 à 10:42, par Djiguimkoudré Isaac En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    J’apprécie cette approche de réflexion proposée par Dr GUINKO afin d’aider à agir pour réduire les souffrances individuelles et collectives liées à la mauvaise organisation sur nos routes. Je salue aussi l’intérêt que manifestent les intervenants en apportant leur propres propositions dans le but d’éclairer nos autorités sur les bonnes décisions à prendre dans l’intérêt de toute notre société.
    Les Points 7 et 13 comme d’ailleurs bien d’autres sont capitaux. C’est pourquoi j’estime que l’accent devrait être mis par une très bonne sensibilisation au sein de la population qui finira par épouser pour son bonheur car avantageux pour chacun en matière d’économie, de sécurité et d’amélioration de la santé physique notamment. L’exercice physique qui est source de santé est malheureusement négligée, nos engins étant bien la cause de cette négligence. Mais avec le bus, tous auront l’occasion de pratiquer la marche ne serait ce que du lieu de stationnement de bus à notre destination désirée.
    Merci de continuer cette réflexion et surtout de la rendre concrète sur le terrain.

  • Le 22 septembre 2021 à 11:01, par KingBaabu En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Très bel article. Cependant certaines des propositions peuvent paraitre loufoques ou irrealistes. Il faudra beaucoup de courage aux gouvernants pour imposer certaines des mesures preconisees. Qui dans ce Burkina de L’’HOMO FEUILLUS CALLUS CIRCULUS’’ pour imposer de telles mesures ? Il faut relever que contrairement à ce que suggère l’auteur, les ’’echangeurs’’ de Ouagadougou ne peuvent pas être considérés comme des moyens de fluidification fiables pour la simple raison qu’ils ont été mal confectionnés (exception peut-être faite de celui de l’Est) et et leur niveau d’achèvement laisse à désirer. Je m’attendais à ce que Dr Guinko, en plus de son argumentaire bien fourni, propose de démolir au centre-ville des reliques inutiles et encombrantes. Par exemple l’ancienne presidence (actuel premier ministère) est un obstacle majeur qui empêche la jonction entre les Boulevards de l’Indépendance et Charles de Gaulle. Ce batiment et ses dependances doivent ètre balayés pour fluidifier le trafic à ce niveau.

  • Le 22 septembre 2021 à 11:45, par Madi En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Sujet très intéressant, merci pour votre contribution à la réflexion sur un problème majeur à Ouagadougou
    En ce ce qui concerne la croissance de la population à Ouagadougou j’ai foi qu’elle finira par se résorber d’ici-là. L’accès aux logements, aux terrains d’habitation devient difficile. Les non loties ont atteint leurs limites. Elles sont circonscrites par des terrains déjà occupés.. C’est quand on sait ou loger facilement qu’on débarque à Ouagadougou au hasard. Donc le nombre d’habitants à Ouagadougou de mon bon cru va se stabiliser dans le moyen terme. Du reste, je penses que la solution plus ou moins pragmatique pour une fluidité de la circulation à Ouagadougou c’’serait de tracer d’avantage de voies dans les quartiers et de permettre à chaque habitant d’avoir accès à un terminal de bus à moins de 500m et d’attendre pas plus de 15 à 25 mn pour avoir un bus. Il serait également important de décongestionner le centre ville : création de marchés modernes en périphérie, construction d’etablissments d’enseignement ( lycées et collèges ) publics dans chaque quartier (chose qu’on ne fait plus)...

  • Le 22 septembre 2021 à 12:44, par Nabiga H En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Très intéressant. Il faut surtout créer 6 grands marchés aux sortir de Ouaga a 10km du centre ville. Il faut transformer le grand marché Rood Wooko et Zabre Daaga en restaurants et parcs et parkings. Aucun lycée au centre ville sur 2 km a la ronde de la mairie. Et hop, on solutionnera le problème de la circulation, de la congestion, des accidents et des foules. A moindre coût, rapidement et efficace.

  • Le 23 septembre 2021 à 17:30, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    Hum... On dirait que l’impact principal de la publication de M. Guinko est de montrer d’une part l’intérêt du public pour la question, et d’autre part la multiplicité des approches de solution. Cela appelle quelques remarques :

    L’idée selon laquelle la fermeté de l’autorité est nécessaire pour résoudre nos problèmes est fondée. Mais certains d’entre nous en oublient l’indispensable liberté individuelle. Pour qu’une loi puisse être appliquée, il faut qu’elle soit comprise et acceptée par la majorité.

    Si vous essayez d’imposer une mesure dure, non nécessaire, coûteuse et incomprise des citoyens, ils se révolterons, tout naturellement. Écraser les gens de taxes, d’interdictions et autres obligations sans queue ni tête juste pour "fluidifier la circulation" ne fera que mettre le feu à un pays déjà fragilisé. Le sentiment d’injustice, qu’on soupçonne dicté par des intérêts égoïstes, n’a pas d’autre issue.

    Rappelez-vous pourquoi le port du casque a été rejeté : Le bruit a circulé que l’épouse d’un "grand" aurait le quasi monopole de l’importation des casques et trouvait que les affaires étaient au ralenti, d’où la décision de contrôler pour obliger les gens à les acheter. Vrai ou faux, cela a suffit pour que les gens veuillent lyncher les pauvres policiers sortis pour le contrôle.

    Avant donc d’imposer des choses aux citoyens, explorons d’autres solutions, tout aussi efficaces, mais qui dépendent plus de l’autorité qui elle-même rechigne à faire certains choix courageux et/ou douloureux.

    1°) Bassawarga est une aberration, pour épargner les arbres, on a charcuté la route et réduite à son minimum. Elle doit être rétablie dans toute sa largeur. Le boulevard Charles De Gaulle peut et doit être élargi. La route de Tanghin reliant Tampouy à Schifra doit être élargie, quitte à déguerpir. Le pont de Schifra à Paspanga doit être élargi jusqu’à la route de l’hôpital, et accompagné d’un second pont reliant Ouidi à la route de Tanghin.

    La gare routière du marché de Larlé doit être expropriée et fermée, le marché clôturé et les riverains déguerpis afin de libérer et élargir la voie. Il faut faire appliquer l’interdiction de stationnement des gros porteurs aux abords des marchés comme Sankaryaaré et autres. Les abords de ces marchés doivent être dégagés et maintenus dégagés.

    2°) Il ne suffit pas d’ouvrir des lycées dans les périphéries, il faut carrément fermer ceux du centre-ville. Les cinq établissement de la "ligne de front" (Marien N’Gouabi, Zinda, CET, Nelson Mandela, Bogodogo) représentent à eux seuls près de 20.000 élèves, sans compter le personnel, les parents qui viennent les déposer et les chercher, les écoles primaires et les commerces autour.

    3°) L’ancienne présidence, aujourd’hui primature doit être délocalisée et rasée. Le camp de gendarmerie Paspanga, l’état major de la gendarmerie aussi doivent être délocalisés. Quand au palais de justice et à la direction des transports maritimes et terrestres DTTM, ils doivent être déconcentrés avec des annexes hors du centre-ville. Le camp militaire Lamizana de Gouhnin doit être remanié pour avoir son entrée non plus sur la voie actuelle mais vers les rails allant à Rimkiéta. Cette voie qui rejoint l’échangeur de l’Ouest doit être libérée et élargie depuis le début du stade du 4 Aout jusqu’à la route de Bobo.

    Quitte à avoir un "dur" au devant des choses, qu’il prenne d’abord ces décisions "fermes". Si après cela il demande des sacrifices aux populations, on peut espérer qu’elles seront alors plus compréhensives. Pas avant...

  • Le 29 septembre 2021 à 10:43, par lamda NUNI En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    -  J’ai cru comprendre que ce pont devait être le prolongement de la voie qui passe de la CITE AN3- Ecole NEMNIN pour aller déboucher vers l’Hôtel RICARDO....
    Qui a changé l’itinéraire ??????????????

  • Le 29 septembre 2021 à 14:47, par lamda NUNI En réponse à : Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière

    -  J’ai cru comprendre que ce pont devait être le prolongement de la voie qui passe de la CITE AN3- Ecole NEMNIN pour aller déboucher vers l’Hôtel RICARDO....
    Qui a changé l’itinéraire ??????????????

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