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Paris-Dakar : Remue-ménage autour du bivouac

Publié le jeudi 15 janvier 2004 à 07h12min

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Rallye Paris-Dakar, on en parlait depuis quelques semaines. Il est enfin arrivé à Bobo-Dioulasso, samedi 10 janvier 2004 pour en repartir mardi dernier à 6 h. Ce fut un événement dans la ville de Bobo-Dioulasso qui, pour la deuxième fois, recevait cette impressionnante armada de motos, de véhicules quatre roues et près d’une trentaine d’avions de toutes envergures.

Le bivouac, installé pour deux jours à l’aéroport international de Bobo, donnait l’image d’un gigantesque garage de plus de 10 ha animé à longueur de temps par d’incessants va-et-vient. En vérité, ce repos bobolais n’a pas été de tout repos pour l’ensemble des participants (1 800 environ) de ce 26e rallye Paris-Dakar.

Cette fois-ci, il y a eu moins de restrictions imposées par les forces de l’ordre, la police de l’aéroport et le système de sécurité du rallye par rapport à l’édition précédente. Cela a permis à bien des visiteurs de satisfaire leur curiosité à cette "foire technologique".

Le bivouac du rallye a aussi été l’occasion pour les affairistes de se lancer à la conquête des "sous", en y venant proposer des services : location de véhicules pour tourisme urbain et courses diverses, location de villas (tout le dispositif hôtelier de la ville n’a pas suffi), négociants désireux de racheter quelques petits matériels usagés, chasseurs d’adresses.

Mais, les participants au rallye qui ont préféré prendre leur repos dans les plus grands hôtels en ont eu pour leur compte, tant ils ont été agressés par les professionnelles du sexe dont bon nombre seraient venues de plus de 300 km ou même de certains pays voisins. Un noctambule bobolais, témoin de certaines scènes au pied de l’hôtel l’Auberge déclare : "il fallait les voir s’acharner ... C’est une honte nationale... Vraiment, le sexe n’a plus de valeur".

Après tout, les organisateurs du rallye ont positivement apprécié le séjour de Bobo-Dioulasso. La ville de Guimbi Ouattara s’en est bien tirée pour l’organisation, l’accueil et la sécurité. Sa renommée touristique prendra un bon point assurément.

Jean-Luc BONKIAN


Renault et Reusch soutiennent le football burkinabé

Le passage des caravaniers du 26e Rallye Paris - Dakar dans la ville de Sya a été bénéfique à plus d’un titre aux populations, confirmant de fait les retombées économiques et sociales sur les villes-étapes de cette compétition. En effet, certains compétiteurs ont mis à profit leur temps de repos à Bobo-Dioulasso pour faire œuvre utile par des actions humanitaires et des dons divers.

Sont de ceux-là Osman Jean et Christophe respectivement des Maisons Renault Trucks et Reusch équipements. Les jeunes pensionnaires du centre de formation en football de Bobo-Dioulasso de la Fédération burkinabè de football ont reçu, lundi 12 janvier de la part de ces sociétés, un lot de 30 maillots et une centaine de ballons. P

atrick Passega, un Français naturalisé Burkinabè et vivant à Bobo-Diouasso a été un grand acteur dans ce geste. Naturellement, ce don a mis du baume au cœur du directeur du centre, Daouda Sanou alias Famoso et des responsables de la FBF qui ont souhaité un partenariat futur avec ces sociétés. Le centre de formation en football, il faut le rappeler, a vu le jour en 1999 et vise à offrir un cadre de formation et d’épanouissement aux jeunes footballeurs de 12 à 17 ans. A ce jour, il accueille une trentaine de jeunes dont la plupart sont issus de milieux défavorisés a- t -on appris du directeur du centre.

F.O.
Sidwaya

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