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Financement du PNDES-II : Rendez-vous pris à Bruxelles les 2 et 3 décembre 2021

Publié le mercredi 15 septembre 2021 à 21h00min

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Financement du PNDES-II : Rendez-vous pris à Bruxelles les 2 et 3 décembre 2021

Pour le financement de la phase 2 du Plan national de développement économique et social (2021 - 2025) estimé à 19 030,7 milliards FCFA, le Burkina Faso se tournera comme en 2016 vers les bailleurs de fonds. Et c’est à Bruxelles, en Belgique que les autorités burkinabè iront, les 2 et 3 décembre 2021, « séduire » les partenaires afin de combler le gap de financement qui représente les 37% du coût global. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Communication, Ousséni Tamboura, à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi 15 septembre 2021.

Notons que le PNDES-II se fixe pour objectif de « rétablir la sécurité et la paix, renforcer la résilience de la nation et transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable et inclusive ».

La première phase du référentiel de développement (2016-2020) évaluée à plus de 15 000 milliards de francs CFA avait conduit les autorités burkinabè à Paris pour rechercher un financement additionnel de 5570,2 milliards de francs CFA, représentant 36,2% du montant total. Les promesses de financement à cette table ronde s’étaient élevées à plus de 18 000 milliards de francs CFA.

Dans son discours sur la situation le 20 mai 2021, le Premier ministre, Christophe Daboré, indiquait que 5 035 milliards de FCFA ont pu être levés à la date du 31 décembre 2020, ce qui représentait un taux de mobilisation de 90% du besoin de financement.

En y ajoutant les ressources propres dont le taux de mobilisation s’élevait à 77%, le taux global de mobilisation des ressources pour financer le PNDES s’était établi à 82% au 31 décembre 2020, selon le Premier ministre.

Pour une prévision de 7.7%, le taux de croissance, lui, a été de 5.8% sur les cinq ans de mise en œuvre du plan. Une performance que les autorités burkinabè ont liée à la situation sécuritaire et au Covid-19.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2021 à 16:15, par Kobyagda En réponse à : Financement du PNDES-II : Rendez-vous pris à Bruxelles les 2 et 3 décembre 2021

    Bonsoir,
    De Paris à Bruxelles, peut être que la lettre ’’B’’ Nous portera change
    Ombre Blanche

  • Le 15 septembre 2021 à 20:50, par Kouda En réponse à : Financement du PNDES-II : Rendez-vous pris à Bruxelles les 2 et 3 décembre 2021

    Ce PNDES-II n’ira nulle part. C’est un plan sans ambition, sans vision, sans rêve. Le seul souci des décideurs actuels c’est se sucrer le plus possible, jouir des privilèges de leurs positions et de leurs rentes. L’avenir du pays leur importe peu.
    Qui vivra verra.

  • Le 15 septembre 2021 à 21:14, par Yovis En réponse à : Financement du PNDES-II : Rendez-vous pris à Bruxelles les 2 et 3 décembre 2021

    Incompréhensible cette manière d’intéresser les partenaires alors qu’il suffit de mettre à contribution EBOMAF et Planor !!! Peut-être que la perspective des courses dans les magasins est la principale motivation !!!

  • Le 16 septembre 2021 à 08:10, par Vérité Indiscutable En réponse à : Financement du PNDES-II : Rendez-vous pris à Bruxelles les 2 et 3 décembre 2021

    On n’a rien compris jusqu’à présent.
    Tant que vous penserez développer ce pays par des ressources externes, vous vous filez directement le doigt dans l’oeil et cela signifie que vous ne savez pas comment développer un pays.
    Rendez le tablier mes chers.
    Tchrrrrr....

  • Le 16 septembre 2021 à 12:43, par Burkinbè En réponse à : Financement du PNDES-II : Rendez-vous pris à Bruxelles les 2 et 3 décembre 2021

    Il n’y a rien de mieux que de compter que sur sois même. Au lieu de vous déplacer pour aller demander de l’argent à bruxelles, avez vous regarder du côté des fonds que la diaspora amène au pays ? voir à renégocier les contrats miniers ? Pour finir, même si vous devez aller chercher des fonds à l’extérieur, il y a d’autres pays qui peuvent aider et qui ne sont pas européens comme la Chine et ça c’est ce qu’on appelle " diversifier ses partenaires ".

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