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Armes légères : comment arrêter le trafic ?

Publié le mercredi 9 novembre 2005 à 07h02min

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Le mardi 8 novembre 2005, s’est ouvert à Ouagadougou, un atelier sur la prolifération des armes légères au Burkina. L’objectif : sensibiliser les fabricants et commerçants d’armes artisanales sur leur rôle dans la lutte contre le phénomène.

Organisé par la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, cet atelier va permettre à une trentaine de participants venus essentiellement des provinces, de réfléchir sur les voies et moyens d’arrêter la circulation et le trafic illicite des armes légères. Le président de la Commission, le colonel Paul Yaméogo qui a présidé l’ouverture des travaux a, en effet, souligné l’insécurité grandissante au Burkina liée à la prolifération des armes.

« Une certaine inquiétude commence à faire place à la désinvolture et à l’insouciance avec laquelle une frange importante de notre population prend connaissance des attaques à main armée. Même les forces de défense et de sécurité dont la seule présence était dissuasive sont devenues des cibles pour ces hors-la-loi. Personne n’est donc à l’abri des conséquences de cette prolifération », a-t-il souligné.

Des initiatives sont prises pour combattre le phénomène. Dans ce sens, la Commission de lutte contre la prolifération des armes légères a entrepris des tournées de sensibilisation dans les régions du Sud - Ouest, des Cascades, des Hauts-Bassins, etc. L’atelier de Ouagadougou est donc une suite logique de ces tournées et va permettre d’échanger sur les textes qui régissent la circulation des armes, de tracer les voies d’une coopération efficace avec les démembrements de l’Etat.

Au bout de 72 heures de travaux, commerçants et fabricants d’armes légères seront imprégnés des textes administratifs et légaux sur leur profession et seront, en retour, des partenaires engagés à garantir la sécurité des populations.

P. Pauline YAMEOGO
Sidwaya

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