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Union des associations des tisseuses du Kadiogo : Des femmes réunies par le fil et épanouies dans le pagne

Publié le lundi 13 septembre 2021 à 22h25min

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Union des associations des tisseuses du Kadiogo : Des femmes réunies par le fil et épanouies dans le pagne

Une même passion les réunit, le tissage de pagnes traditionnels. Et elles en sont aujourd’hui fières et épanouies car le Faso Danfani leur a donné un moyen d’épanouissement économique et social. Témoignages

Félicité MASSON

Félicité MASSON

Je suis membre de l’association depuis sa création, aujourd’hui j’emploie une dizaine de personnes pour le travail. Je puis vous assurer que je m’en sors bien. J’ai reçu beaucoup de formations notamment en dessin, teinture, tissage, marketing et l’élargissement du marché.

Aujourd’hui je mets ces différentes formations en pratique lorsque je travaille. Mon travail de tisseuse me rapporte beaucoup, en termes financiers. Avec cela j’assure des tâches familiales. Cependant l’écoulement des pagnes posent souvent problème. Nous voudrions écouler nos pagnes partout au Burkina et hors du pays mais cela demande des moyens que nous n’avons pas.

Félicité KABORE

Félicité KABORE

Depuis que j’ai intégré l’association en 1994, j’ai vu le cours de ma vie changer. Ma situation financière s’est améliorée. Avec les revenus de mon travail, j’ai scolarisé mes enfants et payé la formation professionnelle de certains.

Jusque-là nous ne recevons pas de financement ou de l’aide venant de quiconque. Il y a des associations qui sont accompagnées, on n’a pas eu cette chance. Mais on ne se plaint pas parce qu’il ne faut pas attendre qu’on vienne en aide avant de travailler. On continue notre travail, nous avons acquis un terrain pour mettre notre siège en place.

Caroline KOALA

Caroline KOALA

Cela fait vingt-deux ans que j’ai adhéré l’association. Avec les revenus issus du tissage, j’assure beaucoup de dépenses.

Mais il me faut renouveler le matériel de travail. Il me faut une grande bande pour plus de production. J’ai un stock de pagnes tissés que je n’arrive toujours pas à écouler. Pendant la révolution, on nous aidait à écouler nos pagnes mais maintenant ce n’est plus le cas.

R. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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