Selon Jean Luc Bambara, l’objectif de cette session de formation est de contribuer à l’amelioration des techniques de la sculpture monumentale et à préserver la santé des artistes sculpteurs. Pour lui, il s’agira de pallier l’insuffisance de l’offre de formation continue des artistes sculpteurs. Ce qui permettra de renforcer la compétitivité des jeunes artistes en matière de réalisation de sculptures de monuments. La nouvelle technique contribuera aussi à la réduction de l’utilisation du bois de chauffe en promouvant le brûleur à hydrocarbure, le gasoil.

Jean Luc Bambara, sculpteur burkinabè.

Il a expliqué que pour la fonderie du fer, il faut beaucoup de bois. Il faut ensuite le transformer en charbon. Il peut en résulter une déforestation, ce qui est néfaste pour l’environnement. C’est pourquoi, il est judicieux d’utiliser du brûleur à gasoil. La formation s’étendra sur trois semaines. Elle se fera de jour comme de nuit, en tenant compte des intempéries et des délestages.

Amidou Porgo, un artisan venu de Gourcy.

Les heureux participants bénéficieront de cours théoriques et pratiques. A la fin, ils vont réaliser une œuvre commune, fruit de leur apprentissage. Les sept stagiaires venus de divers horizons du Burkina sont impatients d’apprendre davantage. C’est le cas d’Amidou Porgo, un artisan venu de Gourcy, dans la région du Nord.

Une séance d’explication du déroulement du stage.

Il espère acquérir de nouvelles connaissances. Il souhaite également pouvoir réaliser sur place, dans la région du Nord, des monuments. La formation a été possible grâce au soutien du Fonds du développement culturel et touristique (FDCT).

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net