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Mobilité urbaine de la ville de Ouagadougou : Un financement de près de 64 milliards de francs CFA acté

Publié le vendredi 10 septembre 2021 à 15h19min

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Mobilité urbaine de la ville de Ouagadougou : Un financement de près de 64 milliards de francs CFA acté

Une convention de financement du projet de « mobilité urbaine du grand Ouaga » a été signée ce jeudi 9 septembre 2021, à Ouagadougou. Près de 64 milliards de francs CFA ont été mobilisés par la Suède et la France.

La concrétisation du projet de mobilité du « grand Ouaga » vient d’être matérialisée ce jeudi 9 septembre 2021, à Ouagadougou. Une signature de convention de financement entre la Suède, la France et Burkina Faso vient d’être paraphée pour près de 64 milliards de francs CFA.

Le projet est financé à 85% par un crédit export suédois (EKN - Agence de garantie du crédit à l’exportation de l’État suédois, SEK- Société suédoise de crédit à l’exportation) avec un soutien initial de Swedfund. Ce financement de 85% est structuré par BNP Paribas. Le reste (15%) est assuré par la France à travers la banque Vista Bank.

Le maire de la ville de Ouagadougou rassure que dans neuf mois des bus seront livrés à SOTRACO

Comment va se passer concrètement la partie opérationnelle du projet de mobilité du grand Ouaga ? D’après le bourgmestre de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, ce projet vise à révolutionner le déplacement des Ouagalais à travers la modernisation des transports en commun. Le financement servira à l’acquisition de 304 bus modernes. Ces autobus seront livrés, selon les termes du financement par Scania, une société suédoise.

En plus des cars, Scania se chargera de la fourniture d’un dépôt de bus, d’un centre de maintenance moderne et de la mise en place d’un système de transport intelligent. La société suédoise garantit également un transfert de compétences aux chauffeurs et mécaniciens. Le groupe suédois travaillera également au développement d’une production locale de biocarburants alternatifs avec pour objectif ultime un parc d’autobus 100 % biodiesel. « Dans environ neuf mois, vous aller apercevoir les premiers bus livrés à la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) », informe M. Béouindé.

Le ministre de l’économie et des finances, a soutenu que le gouvernement y a contribué à 15% à travers Vista Bank

De la restructuration de SOTRACO

Mais avant cela, la SOTRACO sera restructurée afin de pouvoir mieux porter le projet, annonce Armand Béouindé, qui fait savoir que ce projet génèrera près de 1 250 nouveaux emplois.

A en croire le maire de Ouagadougou, « Mobilité urbaine du grand Ouaga » va révolutionner le mode de transport dans la capitale. « Du mode individuel auquel nous sommes tous habitués, il faut qu’on passe au mode collectif qui a plusieurs avantages sur le plan de la santé, sur le plan économique et sur le plan de la sécurité. Nous pensons pouvoir combiner ses avantages et faire en sorte que le transport de la ville de Ouagadougou soit durable », a-t-il soutenu. Il a terminé ses propos non sans dire merci au gouvernement à travers les ministères en charge de l’économie et des finances et celui des transports.

Le ministre de l’économie et des finances, Lassané Kaboré, a quant à lui, fait un clin d’œil aux partenaires suédois et français. Pour M. Kaboré, développer le transport en commun, contribuera à diminuer le nombre d’accidents et à réduire la pollution.

Vista Bank, une vision imprimée !

Le directeur général de Vista Bank Burkina, Mohamed Ba, a indiqué que sa banque soutient le projet pour son contenu et ce qu’il représente pour le Burkina Faso. « La transformation de la mobilité urbaine en mobilité durable est un projet très innovant et très structurant auquel on a foi et dans lequel ont continuera d’investir », a-t-il rassuré.

Pour lui, ce n’est qu’un premier volet. « Pour nous, du fait qu’on est une banque locale et qu’on intervient dans un projet aussi structurant pour le pays, donne toute la vision que Vista Bank a pour le Burkina », a-t-il terminé.

Pour le DG de Vista Bank, ce financement n’est qu’une étape

L’Ambassadeur de la France, Luc Hallade, s’est réjoui de cet aboutissement. « C’est une très bonne nouvelle. Car le projet qui contribuera à résoudre le problème de mobilité dans la ville de Ouagadougou, est essentiel en terme environnemental, économique et en terme de sécurité », a-t-il dit.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 10 septembre 2021 à 17:31, par HUG En réponse à : Mobilité urbaine à Ouagadougou : Un financement de près de 64 milliards de francs CFA acté

    AAttention a ne pas surendeter le burkina faso cher mpp. Chaque fois des prets, des prets. Savez vous ce qui est arrivé à la grece

  • Le 11 septembre 2021 à 12:04, par le Manding En réponse à : Mobilité urbaine à Ouagadougou : Un financement de près de 64 milliards de francs CFA acté

    Le camp Burkinabes qui a signé cet accord a fait preuve de myopie notoire.pourquoi ? :
    . le vrai probleme qui se pose aujourd’hui dans toutes les capitales du monde : : ce sont les embouteillages .on ne sait plus comment lutter contre les embouteillages , les echangeurs ,les routes aeriennes , les grandes routes à couloir,,toutes ces constructions bizarres n’apportent pas jusqu’ici , une solution durable au probleme de l’embouteillage.. A la television on a vu que ,les 300 bus qu’ils ont commandés pour la ville de Ouagadougou sont des bus pas du tout adantés à nos realites..Ce sont des bus trop long et trop larges .c’est plus qu’un waguon de train. ce sont des elephants de la route . 300 bus en volume ,c’est plus qu’un terrain de football .et quand on va mettre ces bus en circulation dans la ville de Ouagadougou,ca sera BONJOUR LES EMBOUTEILLAGES !. la ville de Ouagadougou n’a pas de routes large (,les routes à couloir) et l’etat meme des routes goudronnées qui vont recevoir ces bus laisse à desirer car ce n’est pas du beton butumé mais des routes completement rongees par l’erosion des eaux pluvieuses.Donc en plus du volume ,le poids de ces bus geants va ecraser le peu de goudron qui nous reste . Au final,quand on met toutes ces anomalies bout à bout , on voit bien que le cadeau qu’on nous presente ici , est bel et bien empoisonné car, à long terme, l’embouteillage à outrance et la degradation continue de nos voies urbaines seront notre partage dans cet accord signé par nos autorités en ce jour à Ouagadougou .

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