Les partenaires techniques et financiers et la société civile concernés par la gestion des terres ont 24 heures pour s’enquérir du niveau d’élaboration du programme-pilote pour la gestion durable des terres au Burkina Faso. Ils recevront des informations sur les activités menées et prévues dans le cadre de l’élaboration du programme ainsi que les résultats obtenus ; il leur sera également présenté les premiers résultats des deux études entreprises. Les organisateurs comptent amorcer un plaidoyer avec les parties prenantes sur le partenariat à développer autour de ce programme.

Un programme pour lutter contre la dégradation des terres

Malgré les énormes efforts déployés et les acquis enregistrés, il existe encore de nombreux obstacles à la promotion de la gestion durable des terres au Burkina Faso.

C’est ainsi que le gouvernement a entrepris, avec l’appui du PNUD et du FIDA, l’élaboration d’un programme dont l’objectif est de lutter contre la dégradation des terres afin de contribuer à la réduction de la pauvreté. Ce programme est financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Selon M. Joseph Zongo, conseiller technique du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, « l’étape actuelle du processus qui correspond à la phrase préparatoire, doit se traduire par la formulation d’un document de programme ». Aussi a-t-il ajouté, « cette phrase exige l’exécution d’au moins cinq études thématiques et la conduite d’ateliers de planification et de validation avec les différentes parties prenantes concernées par la gestion durable des terres ».

Il s’agira pour cette étape, de déterminer le niveau de dégradation des terres au Burkina Faso, de même que la situation de référence et de planifier les phrases suivantes du programme. La FEM entend à travers ce programme, établir un consensus entre les différentes parties prenantes, sur les causes, les impacts ainsi que les solutions durables, appropriées liées à la dégradation des terres et à la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso.

Assétou BADOT

Sidwaya