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Burkina Faso/ Gorom-Gorom : Un policier tué par des individus armés

Publié le mardi 24 août 2021 à 18h32min

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Burkina Faso/ Gorom-Gorom : Un policier tué par des individus armés

Un policier en service au Commissariat de Gorom-Gorom (Oudalan) a été tué dans la nuit du 23 août 2021, par des hommes armés non identifiés (HANI).

L’acte s’est produit au secteur numéro deux de Gorom-Gorom, peu avant 21h.

Il était sorti de chez lui, habillé d’un survêtement de la Police nationale, pour se procurer de la cigarette. À son retour, six hommes armés, l’ont accosté.

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Source : AIB

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Vos commentaires

  • Le 25 août 2021 à 07:11, par kwiliga En réponse à : Burkina Faso/ Gorom-Gorom : Un policier tué par des individus armés

    Hum, téméraire de sortir dans Gorom, vêtu de l’uniforme de l’ennemi.
    J’ai mal de l’amputation de mon pays.

  • Le 25 août 2021 à 07:58, par warzat En réponse à : Burkina Faso/ Gorom-Gorom : Un policier tué par des individus armés

    Que le frère policier repose en paix et Dieu consoler ses proches.
    C’est à la limite frustrant. Il me semble que beaucoup n’appréhende pas la situation. pour un civil cela peut se comprendre, mais pour un FDS en zone de guerre, sans pouvoir se défendre c’est incompréhensible.
    Quand on regarde les attaques dans le triangle entre Kaya-Dori et Djibo (attaque récurrente des FDS) , il apparait clairement que les complices et ou indicateurs sont dans ces villes. A Gorom, c’est la même chose et ça sera ainsi jusqu’à ce que la gendarmerie dans ses enquêtes, élimine ces indicateurs. Nous serons alors très surpris de voir parmi ces amis des assassins des civils de tout genre y compris politiques et peut être mêmes des FDS. Il me revient cette interdiction de survol des zones d’opérations de nos FDS sans autorisation. La menace, la trahison est possible partout.
    Autrement pour ce qui concerne nos frères FDS en service dans ces zones :
    - on ne doit pas garder les mêmes habitudes ;
    - on doit dormir d’un seul œil, et la position dans ta cours ne doit pas être la même et n’est connue que de toi (on n’est pas obligé de dormir dans la chambre tout le temps surtout pour un FDS). Ainsi, il est rare le voleur qui opère dans la cours d’un ancien combattant...il sera descendu.
    - on ne doit faire confiance à personne d’autre que ses frères d’armes ;
    Il faudra que nos FDS, arrivent au bouclage complet de certaines villes et aux fouilles, maison par maison, sans distinction....la surprise sera grande.
    Si les assassins peuvent avoir aussi facilement un FDS en ville, qu’en sera t-il du civil ?
    Humm, des HANI tranquillement assassinant un policier en pleine ville, à l’étape actuel du combat ça ne devrait plus être possible.

  • Le 25 août 2021 à 13:33, par Indjaba En réponse à : Burkina Faso/ Gorom-Gorom : Un policier tué par des individus armés

    Quand on dit que nos échecs dans cette guerre sont en plus grande partie dus à notre négligence, notre complaisance, notre manque de concentration, notre insuffisance de stratégie et de détermination etc., les gens nous rétorquent en face que c’est plutôt le seul manque de moyens militaires qui nous fait perdre. Bref ! Comment comprendre qu’un policier ou tout autre fds de nos jours puisse circuler dans n’importe quel coin du Sahel en tenue reconnaissable sans un minimum de précaution ? La même négligence est observée lors des contrôles de documents. Le gendarme ou le policier souvent introduit sa tête dans le véhicule pour récupérer les documents ou un billet. Il arrive aussi qu’une fois les documents récupérés, il les consulte en donnant dos au conducteur. Tout cela se fait pendant que son binôme fait autre donc pas de couverture mutuelle. Prenez l’exemple des militaires français présents à Ouaga, vous n’allez jamais jamais les voir un seul se balader dans une boîte , un magasin, un marché etc. Ils sont toujours au minimum 2 . Ils circulent décalé pour se couvrir mutuellement. Développons davantage la culture de la sécurité au sein des fds et aussi de la population civile. Arrêtons les ’’ça va aller’’ ; les ’’dieu est grand’’ ; les ’’ayi depuis longtemps on fait ceci et cela et il n’y a rien donc il n’y aura rien’’. Le contexte a changé donc changeons en nous disant à chaque fois que le maquis où nous sommes assis peut être attaqués d’une seconde à l’autre. Paix à son âme et courage au fds.

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