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Me Sankara dans les secteurs 28, 29, 15 et 27 de Ouagadougou : Maintenir la mobilisation même après l’élection

Publié le lundi 7 novembre 2005 à 08h11min

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Me Bénéwendé Stanislas Sankara, candidat de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS et soutenu par le Front démocratique sankariste (FDS), a tenu des meetings le 05 novembre 2005 dans les secteurs 28, 29, 15 et 27 de Ouagadougou. La nécessité du changement au Burkina Faso a été expliquée aux populations.

En attendant son grand meeting de Ouagadougou prévu pour le jeudi 10 novembre prochain, le candidat à la présidentielle, Bénéwendé Stanislas Sankara poursuit sa campagne ciblée dans les quartiers de la ville. Dans la soirée du 05 novembre dernier, le candidat de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) s’est rendu dans les secteurs 28, 29, 15 et 27 de la capitale pour des meetings. Au secteur 28, précisément dans le quartier Tabtinga, Me Bénéwendé Sankara a été accueilli par des « Atalaku » (louanges) en mooré. L’auteur du « Atalaku » l’a qualifié de « celui qui veut et qui peut arranger le pays ».

Les différents intervenants ont appelé à la grande mobilisation autour du candidat le 13 novembre 2005 pour une victoire sans faille dès le premier tour. Un appel vivement cautionné par le candidat lui-même. Il a mis l’occasion à profit pour rappeler à ses militants et sympathisants de Tabtinga, le sens et la portée du patriotisme. Une vertu grâce à laquelle le Burkina Faso a pu obtenir d’importants acquis avec peu de moyens financiers sous le président Thomas Sankara. Une fois au pouvoir d’Etat, Me Sankara promet de ressusciter le patriotisme et en même temps, les travaux d’intérêt commun. Sous les acclamations, il a pu quitter le secteur n° 28 pour le secteur n° 29.

Devant le siège de l’UNIR/MS dudit secteur, le candidat descend du véhicule comme à son habitude, et fait le reste du chemin menant au lieu du meeting, à pied avec ses militants. Sur place, la jeunesse du secteur, dira son porte-parole Patrick Pafadnam, « ne ménagera aucun effort pour porter le candidat de l’UNIR/MS à la tête de l’Etat ». Cela à son avis, est synonyme d’un Burkina Faso meilleur.

Cette jeunesse promet en outre de poursuivre la lutte avec son candidat afin de réussir la propagation de l’idéologie sankariste dans tout le territoire national. Me Bénéwendé Stanislas Sankara s’est réjoui de ce soutien et s’est engagé à emboîter le même pas que le président Thomas Sankara avec toujours le même slogan : « Pas un seul pas sans le peuple ».

Après le discours, est intervenue une démonstration de la manière de voter pour le candidat du parti de l’œuf.Au secteur n° 15 (Patte d’Oie) de Ouagadougou où le candidat est arrivé à la tombée de la nuit, le mot d’ordre a été toujours le même : « voter massivement le 13 novembre pour Me Sankara et maintenir la mobilisation quelle que soit l’issue du scrutin ». En effet, les militants de la Patte d’Oie souhaitent que même « si Blaise Compaoré arrache la victoire à Me Sankara », la lutte pour un Burkina Faso de justice, d’intégrité, de prospérité, puisse continuer. Le message bien reçu, le candidat et sa délégation ont rejoint les militants UNIR/MS du secteur n° 27. Là-bas, l’ »hymne de la victoire » a été chanté pour les accueillir. Les populations affirment être plus que jamais unies pour le changement avec Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

La directrice de la campagne de l’UNIR/MS du secteur n° 27, Mme Awa Ouattara née Dabiré, a dénoncé dans son intervention, les « maux » du régime en place, « en train de détruire les acquis de la Révolution d’août 1983 ». Pour ce faire, a-t-elle poursuivi, il est grand temps que les « nobles idéaux de la Révolution triomphent. Un engagement salué par le candidat. Il a surtout remercié les militants et sympathisants de l’UNIR/MS dans cette zone, pour leur endurance, leur patience et leur détermination. En effet, ceux-ci ont dû attendre leur candidat de 15h à 19h. Il s’agit là, selon Me Sankara, de la preuve qu’il existe encore des hommes intègres au Burkina Faso. Il a une fois de plus fustiger la conduite actuelle des affaires de l’Etat burkinabè. « Si on ne meurt pas de maladie, on meurt de Blaise Compaoré ou de faim », a-t-il estimé. Avant d’expliquer à ses militants que la date du 13 novembre 2005 est une occasion pour changer la donne par les urnes.

Koumia Alassane KARAMA
Sidwaya

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