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Lutte contre les crimes organisés et le trafic en Afrique de l’Ouest : La stratégie nationale de communication en cours de validation

Publié le jeudi 12 août 2021 à 14h45min

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Lutte contre les crimes organisés et le trafic en Afrique de l’Ouest : La stratégie nationale de communication en cours de validation

La représentante de la secrétaire générale du Premier ministère, Ida Ouédraogo, a procédé à l’ouverture de l’atelier de validation de la stratégie nationale de communication du nouveau projet sur la lutte contre les crimes organisés et le trafic en Afrique de l’Ouest. Cet atelier de validation se tient les 12 et 13 août 2021 à Ouagadougou dans le but de permettre aux personnes ressources compétentes d’apporter leurs contributions.

Afin de réduire la circulation illégale des armes légères et de petits calibres (ALPC) au Burkina Faso et dans six autres pays de la CEDEAO, un nouveau projet a été mis en œuvre. Il s’agit de la « Réponse Ouest africaine à la lutte contre les crimes organisés et le trafic » dénommé OCWART-T. Mais pour sa mise en œuvre réussie, la présidente de la cérémonie, la représentante de la secrétaire générale du Premier ministère, Ida Ouédraogo, a fait savoir qu’il était nécessaire d’élaborer une stratégie nationale de communication et de visibilité. C’est donc dans ce contexte que cet atelier est organisé afin de permettre aux personnes ressources compétentes d’y apporter leurs contributions en vue de sa validation.

Vue des participants

De l’avis de Ida Ouédraogo, les effets néfastes de l’utilisation des ALPC ne sont plus à démonter, parce que les armes, en plus de de nourrir le terrorisme et le grand banditisme, sont utilisées pour les trafics transfrontaliers de tout genre. Toute chose, selon elle, qui sape les efforts de développement des pays car il ne saurait y avoir de progrès dans un climat d’insécurité et d’instabilité. « Le projet OCWART-T permettra en effet au Burkina Faso de renforcer sa politique de sécurité et à renforcer la sensibilisation des populations, surtout des zones frontalières, sur les conséquences malheureuses des ALPC », affirme-t-elle.

Elle rappelle que la communication est un pilier essentiel dans les actions de bonne gouvernance et il est capital que les populations soient permanemment informées, sensibilisées et formées à travers des canaux appropriés afin qu’elles puissent participer de façon efficace à l’atteinte des objectifs du projet.

Ida Ouédraogo, présidente de la cérémonie, représentant la secrétaire générale du Premier ministère

En s’adressant aux participants, la représentante de la secrétaire générale du Premier ministère les a exhortés à faire une analyse sans complaisance du document soumis à leur amendement et à y apporter toutes les corrections nécessaires afin qu’il soit une référence pour plus d’efficacité et pour la visibilité des activités du projet OCWART-T.

Le secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes, Anselme Sanou, a fait un bref historique des défis auxquels sont confrontés les pays sahéliens en matière d’armes avant de décliner les avantages dudit projet.

Les participants ont posé pour la postérité

Une préoccupation majeure

Selon ses explications, la bande sahélo-sahélienne est confrontée depuis plus d’une décennie à des actes d’attaques qui ont fragilisé la stabilité et les effets de développement des Etats situés dans cette bande. De ce fait, explique-t-il, l’utilisation des armes légères et de petits calibres dans ces actes et trafics par des individus peu soucieux de la quiétude des populations est une préoccupation majeure à laquelle des réponses adéquates doivent être apportées.

C’est pourquoi, le projet OCWART-T a été mis en place pour accompagner les Etats dans leur combat contre la circulation illicite des ALPC, souligne le secrétaire permanent, tout en revenant sur la structure dont il a la charge, à savoir la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA).

Anselme Sanou, secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes

Pour Anselme Sanou, la CNCA est la structure de mise en œuvre du projet au plan national, qui a été créée en mars 2021. Elle résulte de la fusion de la Haute Autorité de contrôle des importations d’armes et de leur utilisation (HACIAU) et également de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (CNLPAL).
L’OCWART-T est un projet mis en œuvre dans cinq régions du Burkina, notamment les Cascades, les Haut-Bassins, le Sahel et le Sud-Ouest. Il est financé par l’Union européenne et la République fédérale d’Allemagne et mis en œuvre par le PNUD, la GIZ et la CEDEAO.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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