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Découverte du virus Marburg en Guinée : Une interrogation qui vient s’ajouter à la pandémie du COVID-19

Publié le mercredi 11 août 2021 à 12h25min

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Découverte du virus Marburg en Guinée : Une interrogation qui vient s’ajouter à la pandémie du COVID-19

L’OMS (organisation mondiale de la Santé) prévient de l’existence d’un risque élevé d’une épidémie de fièvre à virus de Marburg en Guinée-conakry, deux mois après la fin officielle de l’Ebola dans ce pays.

Un Guinéen vient de décéder de cette fièvre hémorragique causée par le virus de Marburg, a-t-on annoncé en début de semaine (9 août 2021). C’est la première fois que ce virus, de la même famille qu’Ebola, est découvert en Afrique de l’ouest(l’Angola, la République démocratique du Congo, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Ouganda ont connu cette maladie).

Selon des informations relayées par plusieurs sources internationales, le virus de Marburg et d’Ebola sont similaires sur bien des aspects. Toutes ces deux maladies ont la capacité de provoquer des flambées épidémiques potentiellement mortelles. Les deux fièvres hémorragiques sont également transmises par contact direct avec des fluides corporels ou des animaux infectés.

La transmission est inter-humaine et se produit lors de contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou de fluide corporel de personnes infectées, ou avec des surfaces et des matériaux contaminés par ces liquides. Les personnes infectées restent contagieuses tant que le virus est présent dans leur sang. La période d’incubation est de cinq à dix jours. Les symptômes comprennent de la fièvre, des frissons, des céphalées, des myalgies, des nausées, des vomissements, des douleurs thoraciques, un mal de gorge, des douleurs abdominales et des diarrhées.

Ils deviennent de plus en plus graves et peuvent inclure une jaunisse, une inflammation du pancréas, une perte de poids importante, un délire, un choc, une insuffisance hépatique, une hémorragie massive et un dysfonctionnement de plusieurs organes. Le taux de létalité de la fièvre hémorragique de Marbourg se situe entre 23 et 90 %, selon le Centre de Traitement des maladies (CDC).

Toujours selon des informations, il n’existe actuellement pas de vaccin ni de traitement antirétroviral approuvé pour la maladie à virus Marburg, en dehors de traitement de certains symptômes spécifiques qui améliorent la survie des patients.

La maladie à virus Marburg est détectée à un moment où les pays africains redoutent l’irruption de variantes de la pandémie du COVID-19. Ce qui inquiète des populations africaines, déjà éprouvées par les mesures de lutte contre le COVID-19, particulièrement la fermeture des frontières terrestres qui court toujours.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 août 2021 à 13:04, par j’aime mon pays En réponse à : Découverte du virus Marburg en Guinée : Une interrogation qui vient s’ajouter à la pandémie du COVID-19

    Nous verrons si un vaccin de cette maladie sera disponible en moins d’un an.
    Quand il s’agit des noirs qui meurent d’une maladie l’OMS se permet des decenies pour trouver un vaccin mais quand c’est les blancs qui meurts l’OMS trouve le vaccin avant meme de connaitre a fond le virus.
    L,Afrique veut des vaccins pour les maladies qui les tues beaucoup non pour les maladies qui ne les tues pas beaucoup. LE VACCIN CONTRE LE PALUDISME, EBOLA— Pour le COVID Ca peut encore attendre plus de 10 ans s’ils veulent.

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