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Journée panafricaine de la femme : La députée Maimouna Ouedraogo plaide pour la couverture sanitaire universelle

Publié le samedi 31 juillet 2021 à 12h08min

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Journée panafricaine de la femme :  La députée Maimouna Ouedraogo plaide pour la couverture sanitaire universelle

Chaque 31 juillet est consacré à la journée panafricaine de la femme. En ce jour solennel, la députée Maimouna Sawadogo, épouse Ouédraogo donne de la voix. L’élue de l’Oubrirenga et coordinatrice du réseau des parlementaires en santé et développement se penche sur les succès des femmes africaines . En cette période de pandémie de covid19, elle plaide aussi pour une couverture sanitaire universelle.

" Femmes africaines dans le leadership : la pandémie de COVID 19, plaidons en faveur de la couverture sanitaire universelle", c’est le message de la député Maimouna Sawadogo épouse Ouedraogo. "La couverture sanitaire universelle (CSU) a besoin d’être mise en œuvre et agrandie sur le continent africain. Elle est l’un des résultats clés pour atteindre les objectifs 3 des ODD qui veulent “donner aux individus, les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges" foi de l’élue.

Selon elle, la couverture sanitaire universelle comporte des avantages : Elle comprend la gamme complète des services de santé essentiels, de la promotion de la santé à la prévention, au traitement, à la réadaptation et aux soins palliatifs. Madame Ouédraogo ne s’arrête pas là. Elle pense que l’intégration de l’Observation générale de l’ECOSOC n° 25 de 2020, du Protocole de Maputo, du Plan d’action de Maputo, est aussi parmi d’autres instruments clés essentiels pour parvenir à l’égalité.

Réagissant sur la place qu’occupent les femmes africaines de nos jours, elle répond : " Aujourd’hui, les femmes africaines ont brisé les murs invisibles qui les empêchaient d’atteindre les postes les plus élevés. Nous voyons que de plus en plus de femmes du continent façonnent le monde dans lequel nous vivons, en jouant les rôles dans l’élaboration d’un avenir plus sûr, à la fois pour elles-mêmes, leurs pays et la planète" Elle justifie :

"La récente nomination de Dr Ngozi Okonjo-Iweala, comme première femme et première Africaine à être choisie comme Directrice Générale au sein l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), est un bon exemple que les choses sont entrain de bouger. L’amazone de l’Oubrirenga ajoute : " l’Ougandaise Winnie Byanyima, Directrice Exécutive de l’ONUSIDA, et la faire Phumzile Mlambo-Ngcuka, Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies et Directrice Exécutive de l’ONU Femmes. Dr Matshidiso Moeti du Botswana est la première femme à être élue Directrice Régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Ici, au Burkina- Faso, nous avons aussi de nombreux exemples entre autres la Première Dame Madame Sika Kaboré, qui est la championne des droits des femmes et des filles et Ambassadrice de bonne volonté du Comité Inter-Africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (CI-AF)

Des défis restent en cette période du millénaire

L’arbre ne doit pas cacher la forêt, madame Ouédraogo pense qu’il reste beaucoup à faire à plusieurs niveaux : " Il reste encore beaucoup à faire pour parvenir à une société égalitaire entre les sexes. Ceci étant, les femmes demeurent sous-représentées dans les espaces de prise de décision, tant au niveau exécutif que législatif.Il existe des efforts mondiaux pour remédier à cela, comme le Forum sur l’égalité des sexes qui s’est tenu du 30 juin au 2 juillet 2021 cette année est à encourager.

" La coordonnatrice du réseau des parlementaires en santé et développement appelle ses collègues de l’Assemblée nationale et toutes les institutions nationales et internationales, à saisir l’opportunité offerte par le COVID-19 pour mettre en œuvre une « nouvelle normalité » où les femmes participent à égalité avec les hommes aux décisions de haut niveau, surtout en ce qui concerne la santé des femmes.

Gérard BEOGO

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