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Xe FITMO : Le plus jeune public convié aux spectacles de marionnettes

Publié le samedi 5 novembre 2005 à 08h48min

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Les activités commémoratives des 10 années du FITMO et des 30 ans d’existence du théâtre de la Fraternité, se poursuivent à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Kaya, Yako, Pô et Ziniaré.

En plus des rencontres professionnelles, des ateliers de fabrication et de manifestation de marionnettes des spectacles sont organisés pour permettre au public adulte comme jeune de communier avec les festivaliers et de se familiariser avec le théâtre.

Après l’inauguration du nid de la littérature burkinabè le 29 octobre dernier et le séminaire sur la prévention et la résolution des conflits par le dialogue interculturel et le rôle des acteurs culturels locaux et des technologies de l’information et de la communication les 30 et 31 octobre, l’Espace culturel Gambidi et le Centre culturel français abritent des Journées jeunes publics.
Les tout-petits ont eu droit à un spectacle de marionnettes le mercredi 02 novembre 2005 au Petit Méliès avec la troupe Ndambaka du Togo et une autre de la République Démocratique du Congo (RDC).

Kirikou et la sorcière tiré d’un conte africain, c’est le titre du spectacle qui a été présenté aux enfants. Ce spectacle d’une heure d’horloge est plein de suspens, et de rebondissements obligeant quelques fois les petits spectateurs à vouloir s’approcher pour toucher du doigt les marionnettes sur scène.

Cette pièce est une adaptation de Michel Ocecot mise en scène par Kisa Diallo Ndambaka, avec le concours de grands manipulateurs de marionnettes comme Dtatunmio Ngangu, Djiyedjom Agbegninou, Alain NZamba, Mukilinou et Bakatina Ninnora. En résumé, ce spectacle présente un village dans la savane africaine où vivait une sorcière dotée de pouvoirs surnaturels.

Elle terrorisait les habitants du village, mais un jour naquit la petite Kirikou, nantie également de pouvoirs mystérieux pour contrecarrer les actes maléfiques de cette sorcière nommée Karaba. Karaba avait la possibilité de soutirer nuitamment dans les cases, les bijoux des femmes endormies, de transpercer le cœur de ses victimes avec son couteau pour leur ôter la vie, d’assécher les sources des mares et marigots pour priver d’eau les habitants du village et leurs bêtes.

Elle leur jetait également des mauvais sorts avec ses fétiches. Pour sauver les habitants des griffes de cette sorcière, le Bon Dieu va agir en leur envoyant un sauveur en la petite Kirikou, qui dans le ventre de sa mère, parlait déjà avec elle, et s’imprégnait de la situation vécue par les habitants. La petite Kirikou s’empressait de naître pour affonter Karaba, la sorcière et déjà tous les actes maléfiques causés aux populations du village.

Dès que le bébé sortit du ventre de sa mère, il alla à la rencontre de la sorcière et engagea un combat farouche contre elle. Au bout d’une longue haleine, il sortira vainqueur, obligeant Karaba à renoncer à ses actes maléfiques et à l’épouser.

Cette union n’a pas plus aux habitants qui voulaient se faire justice eux-mêmes. L’intervention de Kirikou a permis à la sorcière d’éviter cette vindicte populaire, en ramenant à la vie ses victimes, en régénérant les sources des mares et marigots qui ont été taries et en restituant également les bijoux soutirés aux femmes.

Ce spectacle dénonce le caractère de certains individus dominés par la méchanceté et l’hypocrisie, et invite les hommes à œuvrer pour un monde de paix et de dialogue.

Privat OUEDRAOGO
Sidwaya

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