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Sanmatenga : Vulgariser le palmier dattier

Publié le mercredi 14 janvier 2004 à 07h04min

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Renforcer et développer les capacités du secteur agricole pour l’introduction et l’amélioration de l’agriculture oasienne à base de palmier dattier et promouvoir les systèmes phœnixoles embryonnaires existants, sont les objectifs visés par le projet "promotion de la production du palmier dattier".

Ce projet d’étude étalé sur vingt deux mois et qui est arrivé à terme a permis :

- d’inventorier les variétés femelles locales et d’introduire des variétés de haute qualité dattière sous forme de vetroplants.

- de mettre en place des sites de démonstration de la culture du palmier dattier avec les meilleures techniques culturales en mettant en place une collection variétale.

- de former des techniciens, des vulgarisateurs et des paysans en phœnixulture et analyser la situation des marchés des dattes au Burkina et dans la région. Ce sont les résultats de cette étude qui ont été restitués le 7 janvier 2004, lors d’un atelier qui a réuni des producteurs, des préfets, des responsables de l’Environnement, des experts de la FAO, de l’INERA et des hauts-commissaires.

L’étude s’est menée dans les provinces du Soum, du Yagha, de l’Oudalan, du Séno où des sites ont été choisis, aménagés pour l’expérience.

Selon l’exposé fait par le coordonnateur du projet et l’expert de la FAO, le palmier dattier est adapté à la zone du Sahel et sa plantation contribue à lutter contre la désertification et surtout, contribue à l’émergence de micro-climats favorables au développement de cultures sousjacentes comme des arbres fruitiers, le fourrage ou le maraîchage. La commercialisation procure des revenus et les sous-produits servent à l’alimentation du bétail et à l’artisanat. En outre, la datte est un aliment à haut potentiel calorifique, peut nourrir les populations et stabiliser les populations dans les zones désertiques. Toutes ces potentialités militent pour la poursuite du projet à grande échelle car ce qui a été fait, n’a été qu’une ébauche. Aussi à l’ouverture de l’atelier, le haut-commissaire du Sanmatenga, Maxime Bandaogo a dit que la promotion de la culture du dattier apportera une signification à la recherche de solution sur le plan écologique, économique et social.

Répartis en deux groupes, les participants ont planché sur la validation et la prise en charge des acquis du projet, les possibilités d’extension de la culture du palmier dattier, les zones propices, les modèles d’irrigation, le choix du matériel végétal, le type d’extension et le financement.

Des variétés performantes ont été acheminées des Emirats et leur croissance dans les sites promet. De nos jours, la datte est très demandée sur le marché mondial et le prix du kilo oscille entre 3 000 et 4 500 francs, ce qui est une opportunité pour les pays qui en produisent. Aussi, les participants ont souhaité la poursuite du projet et surtout son extension dans les zones propices avec son inscription dans les cadres de concertation techniques provinciaux pour les options financières par des partenaires. L’implication du Centre national des semences forestières et de l’INERA a été sollicitée pour la pérennisation des acquis.

Ce projet, piloté par le ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, a été financé par la FAO et est basé à Dori dans le Séno. La vulgarisation du palmier dattier contribuera à la lutte contre la pauvreté, car il générera des revenus.

Aussi, les participants à cet atelier ont souhaité vivement l’intensification de sa vulgarisation.

Jacques NONGUIERMA
AIB/Sanmatenga

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Vos commentaires

  • Le 13 février 2012 à 11:49, par PODA Nazaire En réponse à : Sanmatenga : Vulgariser le palmier dattier

    jusqu’à présent rien n’ai fait dans le sens de la poursuite du projet. le coordonnateur national est toujours à Dori au niveau du PLCE/BN et reste disponible pour tous renseignements concernant le palmier dattier.
    d’avance merci
    PODA Nazaire

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