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Echos de la campagne : Sans ambition à Banfora

Publié le mercredi 2 novembre 2005 à 06h22min

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On se souvient que la campagne présidentielle a démarré le samedi 22
octobre 2005 à minuit. Depuis cette date, seul le CDP occupe réellement le
terrain.

Outre le CDP, Laurent Bado du PAREN, Philippe Ouédraogo du PDS et
Norbert Tiendrébéogo du FFS ont foulé le sol de la cité du Paysan noir.

En
dehors de quelques photos de ces candidats de l’opposition affichées par
endroits, on ne sent pas vraiment la présence d’autres partis politiques à
Banfora affichant l’ambition de remporter cette présidentielle face au CDP.


Sécurité rapprochée pour les candidats

Avant la campagne électorale, le ministère de la Sécurité a proposé aux
candidats une protection rapprochée. Loin de leur imposer des agents, le
département de Djibrill Bassolé a demandé à chaque candidat de choisir
selon ses critères et surtout de porter son dévolu sur un agent qui serait de sa
famille, de sa région ou dont il se sentirait le plus proche. Confiance oblige !

Selon nos sources, certains candidats ont saisi l’offre au bond car, par ces
temps d’insécurité, on ne sait jamais. Pour ceux qui ne se sont pas encore
décidés, l’offre reste ouverte, a-t-on appris.


Sueurs froides pour Norbert Tiendrébéogo

Le lundi 31 octobre dernier, alors qu’il revenait de Gomboussougou, pour
Manga, capitale du Zoundwéogo, située à une centaine de kilomètres de
Ouagadougou, le candidat du FFS - Convergence de l’Espoir, Norbert Michel
Tiendrébéogo, a été victime d’un accident.

En effet, sa voiture a fait quelques
tonneaux. Alors qu’elle menait les rondes de routine que se sont imposées
les forces de l’ordre dans la lutte contre l’insécurité, une patrouille des forces
de la sécurité était dans les parages et a porté secours au candidat à la
présidentielle. Fort heureusement, pourrait-on dire. Une chose est certaine, il
y a eu plus de peur que de mal.


La SONABEL a veillé à Manga

Le 26 octobre dernier, le candidat Blaise Compaoré du CDP était à Manga à
la conquête de l’électorat. A cette occasion, la SONABEL, contrairement à ses
habitudes, n’a pas coupé le jus à 1h du matin. Elle a fonctionné 24h/24h les
25 et 26 octobre 2005. Du coup, les Mangalais avaient cru à la fin de leur
calvaire de délestage.

La joie se lisait sur tous les visages à l’idée qu’il n’y aurait plus de coupure de
courant. Mais, la joie des Mangalais fut éphémère car vendredi dernier, la
"maison de la lumière" a arrêté ses moteurs à 24h50mn, replongeant la cité
du "gombo" dans les ténèbres.

Le Pays

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