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« Moah, le fils de la folle », une œuvre qui défend les laissés-pour-compte

Publié le dimanche 20 juin 2021 à 16h23min

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« Moah, le fils de la folle », une œuvre qui défend les laissés-pour-compte

L’écrivain et journaliste chroniqueur burkinabè, Clément Zongo, a dédicacé le samedi 19 juin 2021 à l’institut français de Ouagadougou son nouveau roman. Il est intitulé « Moah, le fils de la folle ». C’est une œuvre à la fois de fiction et de réalité. L’auteur défend ici les laissés-pour-compte notamment les personnes qui souffrent de maladie mentale.

« Moah, le fils de la folle ». C’est le titre du dernier roman de l’écrivain et chroniqueur Clément Zongo. Le samedi 19 juin 2021, il l’a présenté aux médias et aux amoureux de la lecture. C’est une œuvre de 210 pages qui retrace l’histoire réelle et fictive de Moah et de sa mère qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. Ainsi, l’auteur raconte la souffrance endurée par ces deux personnes. Il fait aussi ressortir le succès du petit garçon en dépit de son passé douloureux.

Clément Zongo, l’auteur du roman

Pour clément Zongo, au début c’était la réalité. Mais à la fin ce fut la fiction. Il a expliqué que son histoire a débuté un certain mois de juin 2016. Il était en train de passer au marché de Katre Yaar quand il a vu un attroupement de femmes. Il s’est donc arrêté pour voir. Il s’est rendu compte alors que c’est un enfant qui était en pleur, qui criait. Il passait entre les mains des femmes. Toutes essayaient de l’amener à arrêter ses pleurs. L’auteur sera tombé des nues quand il verra la mère. C’était une malade mentale.

La dédicace s’est faite en présence d’amoureux de la lecture

Elle avait les cheveux en broussaille, sales, crasseux. L’enfant refusait d’aller chez sa mère. Pendant ce temps, un grand vent se préparait. Après, c’était aussi une grande pluie. « Comment ils font pour être à l’abris ? », s’interrogeait-t-il. C’est ainsi qu’il décida de faire en sorte que l’enfant ait un autre destin dans un autre monde. C’est celui du monde de la fiction. Clément Zongo a confié avoir pris 16 mois pour écrire son œuvre. Il a d’ailleurs obtenu en 2017, le premier prix roman de la semaine nationale de la culture avec cette œuvre. Il invite les uns et les autres à venir en aide aux démunis, aux laissés-pour-compte. Le roman est disponible en librairie au prix unitaire de 4 000 F CFA.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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