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Projet « confiance » : Le bilan jugé satisfaisant après 27 mois de mise en œuvre

Publié le jeudi 17 juin 2021 à 16h10min

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Projet « confiance » : Le bilan jugé satisfaisant après 27 mois de mise en œuvre

Le directeur de cabinet du ministère de la Sécurité, Clément Ouango, a présidé ce jeudi 17 juin 2021, la cérémonie de clôture du projet « appui à l’amélioration de la confiance entre l’administration, les forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations dans le Nord et le Sahel du Burkina ». Il est porté par l’Organisation internationale pour la migration (OIM) et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et financé par le Fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix pour un montant de 2 700 000 dollars.

Débuté en mars 2019, le projet « appui à l’amélioration de la confiance entre l’administration, les forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations dans le Nord et le Sahel du Burkina », communément appelé projet « confiance », s’est achevé le 31 mai 2021. Ce projet structurant et novateur avait pour objectif le raffermissement de la confiance entre l’administration, les forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations dans un environnement de respect des droits de l’homme à travers l’amélioration de la confiance entre les populations et les FDS et le renforcement de la confiance entre l’administration et les populations du Nord et du Sahel. Après 27 mois d’implémentation, l’heure est venue de restituer les résultats obtenus, faire le bilan et formuler des recommandations concrètes pour la consolidation des acquis. C’est ainsi qu’un atelier de clôture dudit projet a été initié ce jeudi 17 juin 2021, à Ouagadougou. En plus des membres du comité technique, des représentants de tous les acteurs du projet y ont pris part.

Les participants lors de la cérémonie de clôture du projet

Améliorer la confiance entre ces trois entités de la société burkinabè peut être un pari difficile à atteindre dans un contexte sécuritaire difficile, où la méfiance entre les uns et les autres s’est érigée en mode de vie. Cependant, l’OIM et le PNUD ont pu accompagner le gouvernement dans ce sens. Faisant le bilan des résultats tangibles enregistré, la cheffe de mission de l’OIM, Aissatou Guissé Kaspar, a indiqué que le projet a pu contribuer à rapprocher les populations, les FDS et l’administration autour des activités communes. Parmi celles-ci, il y a la mise en place de 15 coordinations communales de sécurité et l’appui au fonctionnement de ces CCS à travers notamment l’élaboration des plans communaux de coproduction de la sécurité dans les communes des zones d’intervention ; le renforcement de capacités de 136 femmes leaders appelées "amazones de la cohésion sociale" et leur dotation en outils de sensibilisation ; l’organisation des sessions de sensibilisation des populations sur les rôles et responsabilités des FDS et la collaboration entre les deux.

La confiance entre les trois entités devrait sortir renforcée à l’issue de ce projet, a déclaré la cheffe de mission de l’OIM Burkina

Consolider les acquis

Au regard de ces acquis engrangés, le directeur de cabinet du ministère de la Sécurité, Clément Ouango, a salué et félicité le bailleur de fonds et l’ensemble des acteurs qui se sont impliqués dans la mise en œuvre des activités du présent projet. Son souhait au sortir de cet atelier de clôture, c’est de voir les porteurs du projet s’engager à ouvrir un autre projet "confiance" pour, dit-il, consolider les acquis qui ont été engrangés au niveau des deux régions et pourquoi pas dupliquer ces acquis au niveau des autres régions du pays qui ont besoin également de voir la confiance renforcée entre les trois acteurs que sont les populations, les FDS et l’administration.

Le représentant du ministre de la sécurité est satisfait des résultats du projet.

La représentante résidente adjointe du PNUD, Isabelle Tschan qui s’exprimait au nom du système des Nations-Unies (SNU), a tenu à préciser que le projet « confiance » s’inscrit dans le cadre de l’appui du SNU au gouvernement burkinabè pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) mais aussi pour la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel du Burkina. Ce programme a été initié par le gouvernement en 2016 pour apporter une réponse structurelle à l’insécurité qui sévit dans les régions du Sahel et du Nord.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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