Ouagadougou : La gendarmerie alerte sur une recrudescence des cas d’abus sexuels sur des mineurs
La gendarmerie nationale signale la multiplication des cas d’abus sexuels sur des mineurs. Dans le communiqué ci-après publié sur sa page Facebook, elle relate des cas d’abus sexuels sur deux fillettes de 10 ans de la classe de CM1 et CE2.
De plus en plus de cas d’agressions sexuelles sur des mineurs :
Les faits se sont passés dans un quartier de Ouagadougou. Le viol est commis sur deux fillettes de 10 ans de la classe de CM1 et CE2.
Un homme ayant la trentaine révolue, vivant en couple avec une femme est impliqué dans des cas de viols sur des filles mineures. Ce monsieur dont la femme serait en province, abusait sexuellement des fillettes de son voisinage, dont l’âge ne dépasse pas 10 ans en l’absence de son épouse.
Selon les faits racontés par la première victime, l’adulte l’a un jour interpellée de retour d’une boutique, où elle avait été envoyée par sa maman. L’adulte, l’ayant interceptée sur le chemin, la renvoya chez lui pour chercher une pince dans sa cour, chose que la fillette de 10 ans, accepta. La fillette arriva dans la cour mais ne vit pas de pince. L’homme arriva au même moment et lui dit de rentrer dans sa chambre, que la pince doit être sous son lit. Ignorant tout du plan de l’homme, la fillette entra dans la chambre du monsieur. Alors, l’homme se précipita dans la chambre et referma sa porte. Une fois à l’intérieur, il menaça la fille de ne pas crier au risque de lui faire du mal.
Il traina la fillette dans son lit et abusa d’elle sexuellement. Après son forfait, il donna des injonctions à la fillette de ne jamais révéler ça à ses parents. Ce fut le premier cas de viol sur cette dernière. Par la suite, l’acte s’est répété, puis devenu une habitude entre les deux. Il faut noter qu’auparavant, la fillette partait s’amuser dans la cour du monsieur chaque fois que sa femme était là.
Un jour la fillette était couchée à la maison et sa tante constata qu’il y’avait un liquide qui coulait de son vagin. Interrogée, la fillette ne donna pas de réponse. Mais avant ça, sa maman avait constaté un changement de comportement en elle, sa démarche également n’était pas la même. La fillette, s’était rétractée et rejetait tout en bloc.
Au vu de la gravité du constat et de la pression des parents, la fillette décida alors de raconter les faits en dénonçant l’auteur de ses blessures vaginales. Le diagnostic d’un gynécologue a permis de confirmer le viol.
En outre, le même auteur entretenait d’autre rapport avec une première fillette dans la discrétion. C’est donc le deuxième cas qui a révélé le premier.
Plusieurs cas de viol sont signalés dans nos brigades. La plus jeune victime est une fillette de trois (03) ans.
Les élèves sont fortement impliqués dans les cas d’abus sexuels. Certains se permettent de séquestrer d’autres filles mineures et font venir des adultes pour entretenir des rapports sexuels avec ces dernières. Ces adultes en contrepartie, donnent de l’argent qui est reparti entre eux.
Nos unités sont disponibles pour vous accompagner.
N’hésitez pas à vous rendre à la Brigade de Gendarmerie ou le Commissariat de Police le plus proche ou à nous contacter sur nos numéros d’urgence : 16 , 17 et 1010.
La Gendarmerie nationale, une force humaine à votre service.
Vos commentaires
1. Le 15 juin 2021 à 13:07, par A qui la faute ? En réponse à : Ouagadougou : La gendarmerie alerte sur une recrudescence des cas d’abus sexuels sur des mineurs
Dans certains pays il existe la catastration chimique, pour au moins sauver la société. J’embarque aussi les mariages des mineurs, qui sont vraiment un recul de notre société, et dans ces cas ce sont les parents qui doivent trinquer. Il ne faut pas jouer avec les enfants.
Il n’y a pas de mots pour qualifier de tels délits.
Que dit notre loi sur ces genres de crime ? ou bien c’est mouta mouta ?
2. Le 15 juin 2021 à 17:42, par caca En réponse à : Ouagadougou : La gendarmerie alerte sur une recrudescence des cas d’abus sexuels sur des mineurs
Tout ça c’est le bonheur des 30 et 31 octobre 2014 où ce pays n’est plus gouverné. Les drogués potentiels ce sont d’abord ces politiciens qui ont armés et drogués des gamins pour accaparer le pouvoir.
3. Le 16 juin 2021 à 11:02, par PEGWENDE ! En réponse à : Ouagadougou : La gendarmerie alerte sur une recrudescence des cas d’abus sexuels sur des mineurs
Caca, soyez un peu serieux parfois !
Ne ramenons pas toujours tout a ce passe politique d’hier qui sera toujours une defaite ou une decadence ou une debandade pour certains mais une opportunite pour d’autres ! Et ceci est valable a tous les carrefours de la vie politique d’un pays, et de tout un chacun d’entre nous dans nos petites vies que nous menons.
Etes-vous convaincu que ce n’etait pas pire avant !? Avez-vous les statistiques d’avant !? Ces stat etaient-elles accessibles avant !?
La Gendarmerie etait-elle aussi ou assez libre (comparee a maintenant !) ?.
Certes, notre nation traverse sa pire crise securitaire pour des raisons diverses (pour lesquelles nous n’allons pas declancher un debat sur cet ecrit !) mais exceptee cette situation et ces consequences connexes, je ne suis pas un engage politique mais force est de reconnaitre que.....
Chacun peut dire qu’il y’avait plus de justice avant tel ou tel evenement politique, selon son bord ! mais il s’agit parfois, d’avoir l’humilite et le courage de quitter son bord, sa zone de confort puis apprecier objectivement certaines situations et d’apprendre a relativiser parfois.
Etes-vous certains que cette possibilite/opportunite de parler ouvertement (comme nous le faisons meme presentement sur cette plateforme, pendant que j’ecris ces lignes) existait franchement !?
J’en sais quelque chose pour avoir vecu certains evenements qu’il ne convient d’etaller ici.
Apprenons a controler nos tendances emotionnelles face a certains debats objectifs.
Merci pour votre comprehension.
4. Le 17 juin 2021 à 10:56, par Atrap Le Moize En réponse à : Ouagadougou : La gendarmerie alerte sur une recrudescence des cas d’abus sexuels sur des mineurs
Il faut qu’on coupe le bangala de ce genre de prédateurs de gamines. Ils y’a tellement de femmes libres qu’on ne sait pas pourquoi quelqu’un ira rechercher des rapports sexuels avec des enfants. Comme quelqu’un l’a dit, ça doit certainement être des demandes formulées par des marabouts. Le pire est que ces gamines semblent aussi avoir pris gout à la chose et ne la dénoncent pas à leurs parents. Pour ce qui est de ces faits nouveaux dans les mœurs des jeunes, ce n’est pas seulement les burkinabè qui sont touchés. Il s’agit de toute la jeunesse. Le sexe en ligne et les vidéos porno disponibles sur internet à souhait sont en partie l’explication de ces dérives sociétales.