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Réconciliation nationale : Le ministère renforce les capacités des acteurs à Koudougou

Publié le dimanche 13 juin 2021 à 10h34min

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Réconciliation nationale : Le ministère renforce les capacités des acteurs à Koudougou

Le jeudi 10 juin 2021 s’est tenu à Koudougou, un atelier de formation au profit des autorités déconcentrées et décentralisées, ainsi que des points focaux communaux des régions du Nord, du Centre-Ouest ainsi que de la Boucle du Mouhoun. Initiée par le ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale avec l’appui financier du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), cette rencontre vise à outiller les différents acteurs sur le processus d’élaboration de la stratégie nationale de réconciliation et du pacte du vivre-ensemble.

La dernière étape de la série des ateliers de renforcement des capacités des autorités locales et des points focaux sur la vision et la démarche de la réconciliation nationale, le pacte du vivre-ensemble et des outils de collecte des données, s’est tenue dans la Cité du cavalier rouge ce jeudi 10 juin 2021. Présidée par le ministre d’Etat Zéphirin Diabré, cette activité financée par le PNUD à travers son programme de Cohésion sociale, Sécurité et Etat de Droit (CoSED) se veut un cadre de réflexion sur le processus d’élaboration de la stratégie nationale de réconciliation et du pacte du vivre-ensemble.

Le ministre d’État chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré

Cette rencontre a réuni près de trois cent cinquante (350) participants, parmi lesquels, des gouverneurs, des hauts-commissaires, des présidents des conseils régionaux, des maires, des préfets et des points focaux.

Dans son mot de bienvenue, le maire de la commune de Koudougou, Maurice Moctar Zongo, s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter cette importante rencontre. A cet effet, il a sollicité l’engagement et la participation des acteurs pour une véritable réconciliation nationale et la cohésion sociale. « Chaque Burkinabè en général et dans la vision communautaire en particulier doit contribuer à l’atteinte de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale à travers la promotion de la culture de paix et de la tolérance » a-t-il indiqué.

Le maire de la commune de Koudougou, Maurice Moctar Zongo

Pour le représentant du représentant résident du PNUD, Daouda Yahaya, chef du sous-bureau régional de Bobo-Dioulasso, le PNUD reste disponible à poursuivre les appuis dans les chantiers déjà ouverts et à répondre dans la mesure du possible aux besoins de facilitation et de consolidation de la conduite du processus de la réconciliation.

Daouda Yahaya, représentant du représentant résident du PNUD, chef du sous-bureau régional de Bobo-Dioulasso

Quatre référentiels nationaux

Le ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, avant de lancer les travaux, a d’abord traduit sa gratitude au PNUD pour le financement des ateliers régionaux de renforcement des capacités sur le processus de réconciliation nationale. Il a aussi situé le contexte de cette réconciliation nationale tout en identifiant les objectifs et les résultats attendus. Pour ce qui concerne les objectifs, il s’agit de partager avec les participants d’une part la vision de la réconciliation du chef de l’Etat, d’autre part l’intérêt et le processus d’élaboration de la stratégie nationale de réconciliation, ainsi que celui du pacte de vivre-ensemble.

Une vue des participants.

Il s’agit par ailleurs de former les points focaux sur les outils de collecte des données et la méthodologie de synthèse des données et enfin clarifier le rôle et la contribution des différents acteurs. A cet effet, il attend que ces acteurs adoptent une démarche participative et inclusive qui aboutira à l’élaboration et la mise en œuvre de quatre (04) référentiels nationaux : la Stratégie nationale de la prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent, la Stratégie nationale de la cohésion sociale, la Stratégie nationale de la réconciliation, et le Pacte du vivre-ensemble.

photo de famille

A l’en croire, une lourde tâche serait réservée aux points focaux. « Ces points focaux vont donc justement faire un travail de rédaction d’un rapport au niveau de chaque commune et ce rapport doit recenser des problèmes de réconciliation qu’il y a au niveau des communes et les solutions que les populations proposent. Ces rapports vont servir d’instruments pour organiser la concertation communale qui va regrouper les représentants des forces vives de la commune », a situé Zéphirin Diabré. Avant de lancer les travaux, il a salué l’engagement et la volonté des participants pour la relève des défis de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale du Burkina Faso.

Prince Omar
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 juin 2021 à 10:52, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Réconciliation nationale : Le ministère renforce les capacités des acteurs à Koudougou

    Où et quand commence la réconciliation et quand considère-t-on qu’elle est effective ? Chaque jour qui nait est empreint d’évènements sujets à réconciliation. J’estime que la course de M. DIABRE est inutile et budgétivore.

    • Le 14 juin 2021 à 12:20, par kwiliga En réponse à : Réconciliation nationale : Le ministère renforce les capacités des acteurs à Koudougou

      @Le Duc du Yatenga Nouveau
      Et encore, si vous lisez bien, on est au tout début du budgétivore.
      J’en veux pour preuve la phrase suivante : "cette rencontre vise à outiller les différents acteurs sur le processus d’élaboration de la stratégie nationale de réconciliation et du pacte du vivre-ensemble."
      Si vous avez l’envie d’essayer une traduction de "outiller sur le processus d’élaboration de la stratégie", vous en déduirez certainement une crise de réunionite aigüe et redondante qui ne saurait trouver de fin qu’avec les prochaines élections, révolution, invasion,...
      Quant-au "maire de la commune de Koudougou, Maurice Moctar Zongo, (qui) s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter cette importante rencontre."
      Il doit se réjouir très souvent, car comme chacun le sait aujourd’hui, Koudougou est devenu la "ville des perdiems". Elle possède aujourd’hui la deuxième capacité d’hébergement du pays et ce, sans recevoir un seul étranger, ni pour le tourisme, ni pour les affaires.

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