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Blaise Compaoré à Ouargaye et dans le Gulmu : “On ne change pas une équipe qui gagne”

Publié le lundi 31 octobre 2005 à 08h09min

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Le candidat Blaise Compaoré a bouclé sa tournée dans la région du Centre-Est, samedi 29 octobre 2005, par la province du Koulpélogo. Le meeting de Ouargaye a reçu le même écho que ceux de Koupèla et Tenkodogo.

« Au terme de ma tournée dans votre région, je repars convaincu que le Centre-Est constitue pour moi, un bastion politique inattaquable et imprenable ». C’est par ce motif de satisfaction que le candidat Blaise Compaoré a bouclé, samedi 29 octobre 2005, sa tournée dans la région du Centre-Est au Koulpélogo. « Le marigot blanc » est la dernière province à l’accueillir dans cette partie du Burkina, frontalière du Togo.

Comme à Koupèla et à Tenkodogo, le terrain de football du lycée de Ouargaye a enregistré une affluence massive de vieux, femmes et jeunes venus écouter le programme du « candidat du peuple » pour les cinq années à venir. « Nous ferons en sorte que les populations du Koulpélogo puissent tirer énormément profit de leurs potentialités : terre fertile, bonne pluviométrie, situation géographique favorable au commerce... », a indiqué Blaise Compaoré.

Les militants du Koulpélogo ont réaffirmé leur soutien et leur disponibilité à œuvrer avec Blaise Compaoré pour un « avenir radieux ». Ceux-ci ont rappelé toute sa bienveillance à leur égard. « On ne change pas le capitaine d’une équipe qui gagne », rappelle Azoudaogo Zombré, directeur provincial de la campagne. « Vos actes ont toujours démontré votre intérêt pour la jeunesse », soutient Paulin Zombré, représentant des jeunes.
« C’est nous qui vous supplions d’accepter le pouvoir le 13 novembre », relève Abibou Maïga, délégué des femmes. Blaise Compaoré a signifié aux adhérents à son programme dans Koulpélogo qu’au-delà de l’accroissement des indicateurs socio économiques de cette province, son prochain quinquennat mettra l’accent sur la lutte contre l’insécurité dans cette région. « Nous allons combattre activement les fainéants qui sèment la terreur ici. Nous en avons les moyens », a affirmé Blaise Compaoré.

Il a sollicité la participation des populations à la mise en œuvre de la police de proximité : « Notre ambition commune tracera un avenir radieux pour cette nation ». Pour ce faire, il a convié ses militants à établir la différence entre lui et les autres militants le 13 novembre pour que s’ouvre « la voie de l’espérance ».

Jolivet EMMAÜS (jolivet@yahoo.fr)


Une expérience certaine qui fera la différence

Blaise Compaoré a achevé sa rencontre avec ses sympathisants et militants du Gulmu, par le meeting de Fada la capitale régionale hier dans l’après-midi. Auparavant dans la matinée, il a eu des meetings avec les populations de Bogandé et de Gayéri.

Ambiance folle et détendue entre le candidat du CDP, de l’ADF/RDA, de l’AMP et des associations de soutien à Blaise Compaoré de la région de l’Est. Fada, capitale régionale qui a été le couronnement de cette rencontre. Auparavant, Bogandé et Gayéri avaient reçu Blaise Compaoré. Dans toutes ces contrées, Blaise Compaoré a eu le même discours, celui de s’unir, de se retrouver pour un Burkina Faso du progrès et de l’espérance. Avec l’expérience du septennat qui prend fin, Blaise Compaoré a affirmé avoir acquis une expérience certaine qui « fera la différence, et qui sera mise au service du développement du Bukina Faso ». A Bogandé, il a salué la forte « mobilisation extraordinaire ». A Gayéri, il a salué « la chaleur, l’enthousiasme de l’accueil » et à Fada c’était l’extase.

Dans tous les cas, pour la région de l’Est, Blaise a rappelé « l’histoire de cette terre d’une brillante civilisation transnationale », une terre sur laquelle, Blaise Compaoré a indiqué qu’il « voudrait poser les bases de notre avenir ». Je suis là avec beaucoup de raisons pour vous écouter, partager avec vous et souhaiter que vous soyez avec moi pour cette grande ambition que nous avons pour le Burkina Faso, a-t-il dit. Selon lui, nous avons accusé beaucoup de retard et il nous faut avancer. Au cours du quinquennat prochain, Blaise Compaoré prévoit pour Fada plus de 20 milliards pour les routes classées et rurales. Alors que des forages seront construits, l’électrification de Fada comme de toute la région de l’Est sera renforcée.

Blaise Compaoré place les cinq ans à venir sous le signe du « lableur, de la solidarité, de la détermination, du courage ». Pour lui, il ne fait aucun doute, « aucun peuple ne peut réussir s’il ne s’appuie pas sur ses forces » . A Gayéri, Blaise Compaoré s’est dit émerveillé par le bond en avant au niveau du taux de scolarisation qui est passé de -16 à 40% en un temps record. Il a promis davantage d’écoles pour les cinq ans à venir à cette nouvelle entité provinciale, des CEG dans les départements et un lycée au chef-lieu de province.

« J’ai pris bonne note de vos préoccupations et m’engage à les renforcer a-t-il dit aux populations de Gayéri. « L’avenir nous appartient car nous avons les moyens pour poursuivre notre combat ». Il a dit qu’il sait compter sur les populations pour aller voter utile, faire le bon choix le 13 au soir. Dans cette partie de notre pays réputée pour ses géomanciens, le sable a parlé.

Le commissaire régional de la campagne présidentielle de l’Est, Paramanga Ernest Yonli, l’a dit et répété à Fada hier dans l’après-midi. Très en verve e commissaire régional a usé de beaucoup de proverbes pour s’adresser aux militants de la région. « Le 10 août dernier, sitôt votre candidature sue, les Gourmanchté ont consulté le sable » a-t-il dit. Et le verdict c’est que « le Burkina Faso connaît la paix et va continuer à avancer ».

Et Ernest Yonli de continuer « le 22 octobre dès le début de la campagne, le sable m’a dit qu’il voit deux présidents. Un président dont le mandat s’achève le 13 novembre à minuit et un autre dont le mandat commence le 14 novembre à 0 heure ». Pour Yonli « le froid n’annonce pas à l’aveugle qu’il fait froid. « On nous a dit qu’il y a 13 candidats douze en compétition et un en brousse ». Pour le commissaire régional de l’Est « chez nous sur les douze, il y a le président Blaise Compaoré et les autres ».

Mais dans cette multitude, « le Gulmu a fait le choix de Blaise Compaoré » selon Ernest Yonli. Et cela pour deux raisons. D’abord parce qu’il y a un bilan qu’on peut voir. Ensuite « quand Blaise Compaoré dit que quelque chose va se faire au Burkina, ça se réalise ». Ernest Yonli de conclure « je suis un produit du septennat qui s’écoule ».

Jean Philippe TOUGOUMA (jpht@hotmail.com)
Sidwaya

P.-S.

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Présidentielle 2005

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Vos commentaires

  • Le 31 octobre 2005 à 21:04, par Le Delinkant En réponse à : > Blaise Compaoré à Ouargaye et dans le Gulmu : “On ne change pas une équipe qui gagne”

    M’est avis, c est normal ke Fada benefici de tant de milliard. Le premier ministre veut gerer son bled. Bien jouer Mr le ministre N1 a propos du 13 candidat koi.

  • Le 1er novembre 2005 à 19:37, par KERE En réponse à : > Blaise Compaoré à Ouargaye et dans le Gulmu : “On ne change pas une équipe qui gagne”

    La stabilité politique politique et la réalisation des projets politiques sont et seront, incontestablement, les vecteurs directeurs de la réussite du candidat COMPAORE. C’est au pied du mur que l’on appréciera les fins talents de l’édificateur (du mur).
    Les proverbes et autre paroles de sable ne sont que des instruments qui, faut-il le rappeler, contribuent aussi, incontestablement à détendre l’atmosphère et animer l’ambiance de la campagne électorale. L’humour aussi a sa place dans ce dispositif.
    Cependant, de grâce, je souhaite que le Candidat COMPOAORE réussisse et que le peuple sorte vainqueur.
    Pour exemple : il y a des villages au Burkina où aucun projet (école, dispensaire, maternité, pharmacie, maison de jeune...) n’a été éléboré depuis 25 ans. Cela me semble malheureux. Loanga, village situé à 5 kilomètres de Tenkodogo est dans cette hypothèse d’école.
    C’est pourquoi, pour être concret, je propose au Président COMPAORE, ainsi qu’au Premier Ministre et au Ministre du Budget (D.G. Douanes) dans le cadre de la réalisation des projets dans ce village (et pourquoi pas d’autres villages voisins) d’accepter une exonération totale douanière sur tous matériels devant servir à la réalisation de ces projets. Comment dois-je m’y prendre pour obtenir une telle exemption totale des frais de douane ?
    J’espère qu’une âme sensible à ma requête transmettra ma doléance à Monsieur Le Président, au Premier Ministre et à son Ministre des Finances (via la D.G. douanes).
    En attendant, je souhaite une très bonne chance au candidat COMPAORE, qui, incontestablement, est aussi un grand homme d’ETAT....
    KERE

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