Nana Akufo-Addo, président en exercice de la CEDEAO : « Si nous ne nous mettons pas ensemble, nous n’arriverons pas à éradiquer le terrorisme »
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Le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a effectué une « visite d’amitié et de travail » ce mercredi 9 juin 2021 à Ouagadougou. À l’occasion, il a exprimé les compassions et condoléances de son pays et de la CEDEAO au peuple burkinabè, attristé par le massacre de populations à Solhan, région du Sahel.
Sitôt arrivé dans la capitale burkinabè, le président Nana Akufo-Addo et son homologue Roch Kaboré ont eu une séance de travail à Kosyam (palais présidentiel) au sortir de laquelle, les deux personnalités se sont confiées à la presse.
Ainsi, le président ghanéen a indiqué être venu, non seulement en qualité de voisin du Burkina, mais également président de la CEDEAO, pour exprimer leur solidarité au peuple burkinabè, frappé par les attaques terroristes de Solhan. « Vous devez savoir que vous avez un frère qui se tient à côté de vous dans ces moments difficiles », a-t-il lancé au président Roch Kaboré.
Selon le président de la République du Ghana, il y a nécessité d’unir les forces pour faire face à la préoccupation terroriste. « Si nous ne nous mettons pas ensemble, nous n’arriverons pas à éradiquer le terrorisme », convainc le président ghanéen, persuadé que les peuples triompheront des terroristes et que la situation va s’améliorer.
En réaction, le président Roch Kaboré a déclaré que cette démarche « de compassion et de solidarité nous réconforte ».
« Cette catastrophe qui est la plus grande que nous ayons eue dans notre pays, a affecté durement le peuple burkinabè dans sa chair », a confié M. Kaboré, témoignant ses reconnaissances au peuple ghanéen, aux peuples de la sous-région et de la CEDEAO. « C’est quelque chose qui nous va droit au cœur, nous en avons besoin », a-t-il dit avant de soutenir l’impératif d’une action globale et commune contre le phénomène terroriste.
« Nous devons nous ressaisir. Nous devons, ensemble, travailler à faire en sorte que la victoire que nous devons remporter sur le terrorisme soit une victoire également collective. Personne, en dehors de nous-mêmes, les Africains, ensemble et unis, ne viendra nous sauver dans la lutte contre le terrorisme », a acquiescé le président du Faso.
O.L.O
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