Tragédie de Solhan : Le Faso autrement interpelle le président du Faso sur ses devoirs constitutionnels
Dans l’élan de plusieurs autres partis politiques, Le Faso autrement se dit, par le communiqué ci-après, profondément attristé par le massacre de populations à Solhan, province du Yagha, région du Sahel.
C’est avec une profonde tristesse et une forte émotion que la direction du Parti Le Faso Autrement a appris le massacre odieux et tragique de près de deux cents (200) civils, faisant de nombreux blessés, perpétré dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, au village de Solhan dans le Yagha au Sahel, par des individus armés non identifiés.
En ces circonstances particulièrement douloureuses et insoutenables, le parti Le Faso Autrement présente ses sincères condoléances et toute sa compassion aux familles endeuillées et à la nation, et souhaite un prompt rétablissement aux nombreux blessés.
Le Parti Le Faso Autrement condamne ces tueries barbares et encourage les Forces de Défense et de Sécurité à plus d’engagement et de détermination dans la lutte, pour éradiquer le fléau du terrorisme et restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national du Burkina Faso.
En ces moments difficiles, le Parti Le Faso Autrement appelle à l’union sans faille et à la grande solidarité des filles et des fils de notre pays pour relever le défi de la sécurité, condition nécessaire pour le développement, afin de bâtir ensemble un Burkina Faso réconcilié, un pays de paix, de stabilité et de cohésion sociale, dans lequel le vivre ensemble devient le lot quotidien.
Le Parti Le Faso Autrement invite le Président du Faso, Père de la nation et Garant légitime de la quiétude, de la sérénité, de la protection des citoyens burkinabè et de leurs biens, ainsi que de la défense de tout le territoire national, à démontrer autrement ses compétences et ses capacités dans l’accomplissement de ses devoirs constitutionnels.
Que Dieu, le Tout Puissant, sauve notre chère Patrie, le Burkina Faso !
« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure »
Le Président
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l’Ordre National
Vos commentaires
1. Le 6 juin 2021 à 19:56, par Abalo En réponse à : Tragédie de Solhan : Le Faso autrement interpelle le président du Faso sur ses devoirs constitutionnels
Monsieur ABLASSÉ est tellement politique qu’il se ridiculise en fin de compte. Je ne sais pas pourquoi fasonet pubie ses bêtises et quand les internautes reagissent vous les bloquez.
2. Le 7 juin 2021 à 07:05, par Mal du pays En réponse à : Tragédie de Solhan : Le Faso autrement interpelle le président du Faso sur ses devoirs constitutionnels
Dans la nuit du 4 au 5 juin Solhan, une commune rurale de la province du Yagha a vécu l’inimaginable pour tout sujet digne de la communauté humaine. Depuis ma prise de connaissance de cette innommable tragédie et cruauté, j’ai mal à mon Burkina Faso… Et je ne cesse de ressasser le sempiternel refrain : que puis-je faire ? Moi qui suis à des kilomètres de ma chère patrie… J’écris pour interpeler le président du Faso à un sursaut patriotique afin de mettre fin à ce long cauchemar tragique et humiliant que le Burkina Faso vit… Nul ne peut nier les lourdes et redoutables charges de diriger tout un pays, l’exigence que cela implique, et parfois l’ingratitude des citoyennes et citoyens malgré les efforts, les sacrifices, la volonté de réussir, d’y arriver et de laisser un héritage digne, honorable, qui consolide les fondements d’un avenir et par simplement d’un futur. En 2014, le peuple burkinabé, singulièrement sa jeunesse a fait honneur au nom Burkina Faso, de par l’expression populaire d’un attachement à la justice, la dignité, l’honneur. Toutefois, depuis 2015 le Burkina Faso est en proie au fléau du siècle qui sème émoi, incompréhension, inquiétude, désolation, impuissance… Des actions innombrables ont été engagées, mais force est de reconnaitre que la bête s’est emparée de sa proie, qu’elle prend le malin plaisir à supplicier de façon perlée dans une forme de sadisme et de perversion, d’un bourreau qui de plus en plus drogué par la terreur, la barbarie, la sauvagerie, multiplie les actions d’enivrement au grand malheur d’une population démunie et terrifiée. J’en appelle à des actions inédites, herculéennes, qui pourront redorer la nom et l’héritage de ce pays et des peuples dignes et fiers qui ne se sont jamais résignés devant une épreuve de quelque nature que ce soit. La Sécurité doit être pratiquée au quotidien comme Grande Cause Nationale du Quinquennat, la clé de voute du nouveau Référentiel du développement national. Il faut un leadership éprouvé afin de susciter, fédérer et déployer des actions collectives, coordonnées, déterminées pour retrouver le climat de naguère. La société civile, les intellectuels, les personnes ressources, les chefs traditionnels, les forces vives, bref chacun et chacune doit œuvrer à l’avènement d’un élan irrépressible de cette guette de liberté, de paix, de dignité. Les prochains jours permettront de savoir si le président et le peuple peuvent aller chercher au plus profond d’eux-mêmes la ressource lénifiante qui concourt à l’édification des grandes nations. Le pire serait de laisser normaliser ces sacrilèges assenés régulièrement aux périphéries (rurales, enclavées, paupérisées, presque oubliées) et qui s’apparente à l’indifférence des centres ilots de sécurité égoïstes ayant perdu le sens de la nation, de la fraternité, du destin commun.
Frantz Fanon disait : « Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». La nôtre, elle est on ne peut plus claire… Nous avons rendez-vous avec l’Histoire, si nous voulons être dignes de nos devanciers et ne pas être des poltrons pour la relève….
3. Le 7 juin 2021 à 07:47, par LUSTRE En réponse à : Tragédie de Solhan : Le Faso autrement interpelle le président du Faso sur ses devoirs constitutionnels
Honnêtement j’ai l’habitude de critiquer M. Ablasse OUEDRAOGO. Mais, après avoir lu, et relu son message, je ne trouve rien de choquant dans le message, au contraire : un message court, simple, et courtois.
4. Le 7 juin 2021 à 10:14, par HORUDIAOM En réponse à : Tragédie de Solhan : Le Faso autrement interpelle le président du Faso sur ses devoirs constitutionnels
Le Dr Ablassé Ouédraogo est toujours critiqué pour ses sorties médiatiques mais cette déclaration est pertinente. J’ajouterai que le président Kaboré doit se mettre à l’évidence et accepter que son mangement n’est pas bon. S’il a pris le pouvoir pour les Burkinabè, il doit mettre l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut ! Le pillage des ressources du pays par doit s’arrêter. Des bisbilles au sein de la hiérarchie militaire ? Comment peut-on lutter contre le terrorisme avec des querelles au sein de la hiérarchie militaire et le président ne fait rien ? Le Niger et le Mali réunis font 10 fois le Burkina, ce qui veut dire que le Burkina est un petit pays en terme de superficie et on n’arrive pas à quadriller toutes les communes. Les institutions budgétivores doivent être supprimées et l’argent affecté au recrutement massif des FDS. La sécurité est très prioritaire et on doit compter sur nous-même dans cette lutte ! Soyez conséquent et patriote ! Mes condoléances à la nation entière et paix aux âmes des personnes décédées.
5. Le 8 juin 2021 à 15:02, par Lédi Gustave YEHOUN En réponse à : Tragédie de Solhan : Le Faso autrement interpelle le président du Faso sur ses devoirs constitutionnels
Une bonne déclaration dans l’ensemble mais que veut dire exactement ".....invite le Président du Faso, à démontrer autrement ses compétences et ses capacités dans l’accomplissement de ses devoirs constitutionnels". Un langage politique floue qui montre de quel genre de politique c’est ! un floueman !!!!