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Développement de l’industrie du cinéma africain : L’atelier sur contribution des festivals formule de recommandations

Publié le vendredi 28 mai 2021 à 11h00min

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Développement de l’industrie du cinéma africain : L’atelier sur contribution des festivals formule de recommandations

L’atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma africain a pris fin le jeudi 27 mai 2021 à Ouagadougou. Initié par le Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique), les participants venus de plusieurs pays ont échangé sur la thématique trois jours durant. Au final, ils ont émis des recommandations dans le but d’améliorer le cinéma africain.

C’est fini pour l’atelier sur la contribution des festivals au développement de l’industrie du cinéma africain. Les participants ont reconnu unanimement l’importance des festivals pour le développement des industries culturelles et créatives en Afrique. C’est pourquoi ils ont tenu à faire des recommandations. Aux organisateurs de festivals africain de cinéma, ils ont suggéré de renforcer le Branting des festivals. Ceci par l’ouverture d’espaces professionnels pour favoriser les partenariats.

Des recommandations pour améliorer le cinéma africain

L’amélioration aussi des conditions de présentation des films et d’accueil des équipes de production serait bien pour les festivals. Les participants souhaitent aussi l’intégration de nouveaux médias de promotion et de diffusion. Ils n’ont pas occulté la prise en compte des droits d’auteur et des droits de diffusion. A la CEDEAO, les participants ont demandé d’accélérer l’opérationnalisation du fonds régional pour le financement des entreprises culturelles, notamment les festivals de cinéma. Aux Etats africains, il leur est demandé de prendre en compte la formation des professionnels et de veiller à la conservation de la mémoire du cinéma africain. Plusieurs autres recommandations ont été dressées.

Les participants à la clôture de la rencontre

L’histoire du cinéma africain doit être comme une trace sur le sable

Les participants ont bien aimé la rencontre. Pour Philippe Savadogo, paneliste et ancien ministre de la Culture du Burkina, l’histoire du cinéma africain doit être comme une trace sur le sable. « Si on ne la refait pas elle va s’effacer. Elle va s’affaiblir. C’est pour cela qu’avec toute la dynamique qui a été incarnée par le Burkina Faso pendant toute cette période aussi par les organisations régionales comme la CEDEAO et porté enfin à l’Union africaine, on se rend compte que le cinéma est en marche face à la planète. Il fallait qu’on se retrouve et que nous refassions une prise de contact pour aller plus loin », a-t-il expliqué.

Ambassadeur Philippe Savadogo

Le domaine de la culture est un domaine d’une guerre de civilisation

Le professeur Lupwishi Mbuyamba, rapporteur général, a laissé entendre qu’ils ont eu des journées intenses de travail. Il a aussi salué une assiduité remarquable des participants autour d’un thème porteur. « Traiter de cette question en Afrique permet aux experts de préparer des armes de combat pour les Etats africains. Le domaine de la culture est un domaine d’une guerre de civilisation. Nous devons préparer nos experts à soutenir les Etats et les accompagner dans l’élaboration des programmes appropriés », a-t-il indiqué. Il s’est réjoui aussi de l’entrée en vigueur de la charte culturelle pour la renaissance africaine.

La satisfaction est au rendez-vous

Pour Michel Saba, délégué général du CERAV, la satisfaction est au rendez-vous. Il s’est réjoui du fait que des Etats dans un contexte de Covid-19 ont pris part à l’atelier. Il a aussi salué la présence de l’Union africaine, l’UNESCO aux échanges. Il a également saisi l’occasion pour remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui ont rendu possible la tenue de l’événement.

Michel Saba, délégué général du CERAV

Des difficultés, le cinéma africain en rencontre. Il a été frappé de plein fouet par exemple par la pandémie du Covid-19. Il espère donc que les Etats prendront en compte les recommandations.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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