Le miel constitue une spéculation où des producteurs tirent leurs revenus selon Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture au ministère des Ressources animales et halieutiques. Cela participe donc à la sécurité alimentaire. Seulement, révèle le secrétaire technique, 82% des producteurs et productrices travaillent de façon traditionnelle. Il poursuit en indiquant que leurs connaissances sont limitées. Ils n’ont pas aussi une bonne maîtrise du matériel moderne. C’est pourquoi, le STA a initié l’atelier de formation.

Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture

L’objectif de cette activité est donc de renforcer les capacités techniques des producteurs en techniques modernes de production et de transformation des produits de la ruche. Ceci, en vue d’améliorer la contribution de la filière à l’économie nationale par la disponibilité des produits de la ruche en quantité et en qualité. Cette activité est rendue possible grâce au soutien du Programme d’Appui à la Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina.

Pour le chef de projet Seydou Namalgué, des enquêtes ont prouvé que le miel burkinabè est très prisé en Europe. Pourtant pour avoir accès au marché européen, il faut avoir des produits qui respectent les normes internationales. C’est pourquoi le secteur apicole reçoit ce soutien. Il a aussi indiqué qu’en plus de la filière miel, le PACAO finance aussi le secteur de l’énergie solaire et l’huile du coton.

Une photo de famille avec les participants

Cette activité est la bienvenue selon Issaka Ouédraogo, président des producteurs de miel du Plateau central qui salue le STA et le PACAO. Il est convaincu que cette formation va leur permettre d’être plus performants. Débuté le lundi 24 mai, l’atelier refermera ses portes le 27 mai 2021.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net