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Accès à l’eau potable : Le Premier ministre et le ministre de l’Eau sont-ils à l’écoute des citoyens ?

Publié le vendredi 21 mai 2021 à 20h10min

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Accès à l’eau potable : Le Premier ministre et le ministre de l’Eau sont-ils à l’écoute des citoyens ?

Christophe Dabiré a fait la synthèse de l’ensemble des politiques publiques que déroule son gouvernement pour le bien-être des Burkinabè.
Dans le secteur de l’eau, c’est toujours la promesse « zéro corvée d’eau » qui reste la référence des actions du gouvernement en matière d’accès à l’eau potable pour les populations. Dans son discours, ce dernier reste convaincu que les actions du gouvernement ont amélioré l’accès des populations à l’eau potable.
Chiffre à l’appui – le taux d’accès à l’eau potable est passé de 72,4 % en 2016 à 76, 4% en 2020.

Pour le commun des citoyens, difficile de comprendre le sens de ces chiffres. A Kaya, des secteurs manquent d’eau potable. Des quartiers peuvent passer des semaines sans une goutte d’eau.

A Nagrin à Ouaga, l’eau est une ressource rare. Depuis juin 2020, les abonnés de l’Onea vivent un cauchemar avec des factures aux montants ahurissants.
A Djibo, en 2019, c’est une citerne remplie d’eau qui a dû ravitailler les populations.
Combien de forages parmi ceux construits ou réhabilités ne fonctionnent presque plus.

Des centres de santé qui manquent d’eau. Mais rien de tout cela ne ressort dans la situation de la nation présentée par le Premier Ministre.
Bref ! Espérons que notre Premier ministre est au courant de la réalité des citoyens qui ne se traduisent pas dans les taux d’accès actuels.

Bassératou K.

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Vos commentaires

  • Le 21 mai 2021 à 21:58, par Le Vigilent En réponse à : Accès à l’eau potable : Le Premier ministre et le ministre de l’Eau sont-ils à l’écoute des citoyens ?

    A lire Mme Bassiratou K. on dirait que le Premier ministre a dit que le Burkina a atteint 100% de couverture en eau potable. Or, il ressort du discours du PM que près de 24% de la population n’a pas encore un accès acceptable en eau potable. L’on peut alors dire que les cas les cas cités par Mme Bassiratou peuvent bien être dans le lot des 24% qui ressortent dans le discours du PM. D’où, à mon avis, Mr le Premier ministre et Mme Bassiratou ont décrit exactement la même situation exactement la même situation concernant les insuffisances au niveau de l’accès des populations burkinabé à l’eau potable. Si Mme Bassiratou pense avoir entendu le cri du cœur des citoyens burkinabé concernant les difficultés d’accès à l’eau potable, qu’elle aie l’honnêteté de reconnaître que le PM et le Ministre de l’eau, à plus forte raison, ont eux aussi entendu et bien compris les cris de détresse des citoyens de nombreuses localités du Burkina Faso qui vivent de graves difficultés d’accès à l’eau potable. Ces deux autorités ont reconnu très humblement que des progrès ont été réalisés (76% de satisfaction) mais que beaucoup (24% de non satisfaction) reste encore à faire et ils s’y attellent.

  • Le 22 mai 2021 à 11:58, par Claude En réponse à : Accès à l’eau potable : Le Premier ministre et le ministre de l’Eau sont-ils à l’écoute des citoyens ?

    @ le vigilent
    Votre optimisme est troublant. C’est même à se demander si nous vivez au Faso.
    Je n’imagine pas que dans votre entourage, personne n’ait évoqué les coupures d’eau.
    Il ne suffit pas d’être équipé d’un compteur d’eau pour affirmer que le foyer a un accès à l’eau potable.
    La bonne statistique serait d’afficher si 100% des usagers équipés d’un compteur ont bien accès en permanence à de l’eau potable.
    De plus, vous n’êtes certainement pas sans ignorer que l’eau qui coule dans nos maisons après une coupure est d’une couleur terreuse pendant plusieurs heures.
    Pour finir, un ministre qui se félicite d’une progression de 4% d’installations supplémentaires en 4 ans ne doit certainement pas manqué d’eau, en tout cas, il ne manque pas d’air.

  • Le 24 mai 2021 à 11:53, par Le Vigiant du Sahel En réponse à : Accès à l’eau potable : Le Premier ministre et le ministre de l’Eau sont-ils à l’écoute des citoyens ?

    On a encore beaucoup à faire dans le domaine de l’accès à l’eau potable et à l’électricité. Il est vraiment déplorable qu’en 2021, des villes et des villages entiers manquent d’eau potable. L’Etat a fait des efforts dans ce sens mais de façon désordonnée. Si on comptabilise les montants injectés dans l’approvisionnement en eau potable, on se rend compte que l’argent a été dilapidé parce qu’on avance sans schéma d’investissement. Aujourd’hui, on aurait pu couvrir l’essentiel de nos villes en robinets fonctionnels. Les pompes à motricité humaine sont largement dépassées. Elles étaient valables en 1970 mais pas de nos jours. Les gens aspirent à un mieux-être. Les Techniciens de l’eau continuent de ramener le pays vers des systèmes de type esclavagiste. Le Président a vu juste en déclarant "zéro corvée" mais la situation semble moins reluisante. Certains secteurs d’une ville comme Koudougou manquent d’eau. Même Ouagadougou connait des coupures selon les zones. Il nous faut apprendre à anticiper les problèmes. C’est après coup que nous courons pour résoudre les difficultés. Quand la ressource baisse, quand la population augmente, il faut en tenir compte et agir dans le bon sens. En lieu et place, ce sont des publicités à outrance de branchements promotionnels qui nous sont servies, tout en sachant que les capacités de service sont très limitées.

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