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Journée internationale du vivre-ensemble en paix : Le Burkina ausculte la situation nationale, à la quête d’une réconciliation nationale

Publié le dimanche 16 mai 2021 à 23h34min

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Journée internationale du vivre-ensemble en paix : Le Burkina ausculte la situation nationale, à la quête d’une réconciliation nationale

La communauté internationale commémore le 16 mai 2021, la IVe édition de la Journée du vivre-ensemble en paix. C’est dans ce cadre que le ministère auprès de la présidence du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale a initié, ce samedi 15 mai 2021 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : "Dans la différence et la diversité, exprimons notre désir profond de vivre et d’agir ensemble en vue de bâtir un Burkina Faso de paix, de solidarité et d’harmonie".

Selon le ministre d’État, ministre auprès de la présidence du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, le Burkina, qui était un havre de paix et de stabilité, fait face ces dernières années à une crise sur-dimensionnelle marquée par un échec de la construction de l’État-nation. La situation actuelle qu’il dépeint est également caractérisée par des soubresauts politiques, la montée du terrorisme et l’extrémisme violent dus à des facteurs tels que l’intolérance, la haine, la division.

De droite vers la gauche : Mélégué Traoré, Zéphirin Diabré, Metsi Makhetha et Dr Awalou Ouédraogo (directeur général de l’ENAM, hôte de la conférence).

Un état des lieux des actions pour favoriser et promouvoir la paix et le vivre-ensemble au Burkina.

Selon la coordinatrice-résidente du Système des Nations-unies, représentante-résidente du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), Metsi Makhetha, marraine de l’activité, le thème revêt toute sa pertinence. Ce d’autant que les Burkinabè ont, en décidant de s’engager dans un processus de réconciliation nationale, fait le choix de renouveler le vivre-ensemble et d’écrire une nouvelle page de leur histoire. "Le Burkina Faso dispose de tout le capital humain et les ressources socio-culturelles nécessaires pour transformer cette situation du pays en une force de prospérité et de paix. Il s’agit de la qualité de la classe politique, l’engagement de la société civile, le dynamisme de la jeunesse et du patriotisme », a encouragé la marraine.

Ici, au premier plan, l’ambassadeur Philippe Savadogo

Plusieurs sous-thèmes ont été développés au cours de cette conférence publique, dont la modération a été assurée par l’ancien président de l’Assemblée nationale, ancien ministre en charge de l’Enseignement secondaire et supérieur, Mélégué Traoré.

Ainsi, l’enseignant-chercheur et directeur général de la promotion de la cohésion sociale du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Dr Siaka Ouattara, a planché sur "la différence et la diversité dans l’union pour un Burkina Faso harmonieux et paisible » tandis que l’administrateur civil et conseiller technique du ministre en charge de la Réconciliation nationale, Issa Démé, a analysé la "contribution de la parenté à plaisanterie au renforcement du vivre-ensemble ». Un troisième sous-thème "éducation des jeunes à la promotion de la citoyenneté » a été développé par l’anthropologue au Centre national de recherche scientifique et technologique, Dr Jocelyne Vokouma.

Toutes ces communications ont été suivies d’échanges avec les participants à la conférence qui a enregistré la présence de personnalités comme l’ancien ambassadeur et ancien ministre de la Communication, Philippe Savadogo, et l’ancien secrétaire général du gouvernement, Poussy Sawadogo.

Pour mémoire, la Journée internationale du vivre-ensemble en paix, 16 mai, a été instaurée en décembre 2017 par l’Assemblée générale des Nations-unies. Elle vise à mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité.

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 mai 2021 à 08:18, par ollo En réponse à : Journée internationale du vivre-ensemble en paix : Le Burkina ausculte la situation nationale, à la quête d’une réconciliation nationale

    Il est difficile d’éduquer les jeunes à la promotion de la citoyenneté lorsque les adultes sont permanemment dans une position de contre-éducation. Que de scandales de gouvernance et de justice, que de mensonges plein les yeux chaque jour. Les jeunes s’éduquent plus par l’image que par les paroles. Le socle de ce panel devrait être : « respecter les lois qu’on s’est fixées ». Les peuples ont beau tourner, ils seront tous contraints de passer par le tunnel de la vérité s’ils veulent aller à la paix et à la cohésion sociale. Il n’ y a pas d’autres issues possibles.

  • Le 17 mai 2021 à 09:41, par Ka En réponse à : Journée internationale du vivre-ensemble en paix : Le Burkina ausculte la situation nationale, à la quête d’une réconciliation nationale

    La question que je voudrai poser à tout ce monde est : Est-ce que vous n’aviez plus d’activité dans votre petite vie ? Si c’est le cas, la saison des pluies est devant notre porte, rentrez comme moi au village, cultivons nos champs afin d’avoir plus à manger pour tout le monde, et vivons heureux.

    Le Burkina est un petit village, son peuple primaire n’a pas de problème pour se réconcilier et vivre ensemble : Simplement, le problème est à votre niveau, vous les politiciens aux petits pieds qui se divisent à cause du pouvoir. Alors laissez le peuple Burkinabé tranquille : Tout ce que ce peuple primaire sans vous, demande, c’est la justice équitable pour apaiser les cœurs, ’’les cœurs meurtris par vos atrocités pour le pouvoir depuis le 15 Octobre 1987.’’

    Et comme je ne cesse de répéter une célèbre phrase de l’honorable le feu Koffi Annan a l’ONU, ’’’’C’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres.’’’’
    En regardant cette photo, je vois que parmi vous, d’autres ont perdu leur temps à faire le droit pour vouloir son contraire aujourd’hui ! ’’Le Burkina a besoin d’une vraie justice pour vivre ensemble. Réduisez le train de vie des ministres affairistes au sommet de l’état qui mangent triplement la journée, tant dis que 99% de la population ne peuvent pas avoir un bon repas par jour. Si vous arrivez à cela comme l’a voulu Thomas Sankara, il n’y aura aucun problème pour que le peuple Burkinabé qui est une seule famille vive harmonieusement ensemble.

    Malheureusement, depuis le 15 Octobre 1987, quand le “ventre” nous tient, on est capable de tout ! C’est ça cette réconciliation de “classes” que l’on veut imposer au peuple ! Tant qu’il n’y aura pas de vraie justice dans ce pays, il serait inutile de continuer à tricher, car l’histoire va dérayer !

    Le vivre ensemble n’est pas à décréter par personne, surtout pas un ministre ou un gouvernement, et Thomas Sankara l’a prouvé en parole et en acte, seulement en quatre ans, dont tout habitant de ce pays qui reste un village, est fier d’être appeler Burkinabé. Thomas Sankara a commencé par balayer au sommet de l’état des ministres affairistes, mettre tout le monde au même niveau à commencer par lui-même par rapport à son peuple pour mieux vivre avec les autres. Au regard de son œuvre immense pour le vivre ensemble au même niveau, son nom est à jamais gravé en lettres d’or dans la mémoire de chaque Burkinabé, et même au-delà de nos frontières et à travers le monde.

    Quand a la réconciliation dont son ministre est devant les projecteurs en ce moment, la réconciliation est l’œuvre de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée aux décideurs, et il leur suffira d’en prendre acte.
    Conclusion : Je pense sincèrement que vous deviez tout laissez dans les mains de la justice, et que les criminels, les détourneurs de fond public payent leurs actes, et apaiser les cœurs des Burkinabé pour un vrai vivre ensemble.

  • Le 17 mai 2021 à 13:39, par HUG En réponse à : Journée internationale du vivre-ensemble en paix : Le Burkina ausculte la situation nationale, à la quête d’une réconciliation nationale

    Bonjour ka.Pouvez vous donner des nouvelles de koro yamyélé ? Cela fait tres longtemps que navons plus de nouvelles de lui.

    • Le 17 mai 2021 à 21:36, par Ka En réponse à : Journée internationale du vivre-ensemble en paix : Le Burkina ausculte la situation nationale, à la quête d’une réconciliation nationale

      HUG : comme je l’ai dit après les élections de 2020, mon ami Kôrô Yamyélé a été sonné par ce qui s’est passé dans le fief de notre avocat national. Et j’en suis sûr quand il va se remettre, nous gaverons de ses commentaires et analyses pertinentes. Pour l’instant il est là sans qu’on le sache. Beaucoup d’internautes de bonne foi comme Kôrô Yamyélé a ne citer ’’’eliane, M. Guirma, Achille de Tapsoba, Verité No1 et autres, ont opté de commenté que sur des sujets qui les tiennent à cœur, vu que le web est devenu un foutoir avec des internautes aux multiples pseudos qui sabotent les commentaires des autres.

  • Le 17 mai 2021 à 19:42, par Farafi En réponse à : Journée internationale du vivre-ensemble en paix : Le Burkina ausculte la situation nationale, à la quête d’une réconciliation nationale

    En toute sincérité, que la justice fasse son travail car, ces politiciens ont leurs Agendas macabres dissimulés. je suis d’avis de doyen ‘’ KA’’ ses propos sont sublimes et réveillants.......

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