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Changement climatique : Les acteurs réunis en atelier pour valider des études en lien avec la révision de la CDN

Publié le vendredi 7 mai 2021 à 14h00min

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Changement climatique : Les acteurs réunis en atelier pour valider des études en lien avec la révision de la CDN

Dans le cadre de la résilience du Burkina face aux effets du changement climatique, le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Dr Augustin Kaboré, a procédé le vendredi 7 mai 2021, à l’ouverture d’un atelier de validation des études sur les coûts et bénéfices, et des potentiels d’atténuation des actions. Ces études sont en lien avec la révision de la contribution déterminée au niveau national (CDN) du Burkina Faso en vue de renforcer la résilience des secteurs vulnérables tels que l’agriculture, la foresterie, les ressources animales et des ressources en eau.

A l’instar de plusieurs pays, le Burkina Faso a présente une forte vulnérabilité aux changements climatiques. Les secteurs les plus touchés par ses effets sont l’agriculture, la foresterie, ainsi que les ressources animales et les ressources en eau. Pour faire face à cette situation, des actions ont été entreprises, notamment le Programme d’action national d’adaptation à la variabilité et aux changements climatiques (PANA) en 2007, le Plan national d’adaptation aux changements climatiques (PNA).

A cela s’ajoute la ratification par le Burkina Faso de l’Accord de Paris sur le climat en 2016 et son option de disposer d’un instrument volontaire d’engagement de sa mise en œuvre qu’est sa Contribution déterminée au niveau national (CDN). Conformément aux dispositions de cet Accord après cinq années de mise en œuvre, la CDN doit être soumise à une révision.

Les participants

Pour ce faire et grâce à son adhésion au NDC Parteners, le Burkina Faso a bénéficié de l’appui technique et financier de ses membres dont l’Organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). Selon le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Dr Augustin Kaboré, ces appuis ont permis, à ce jour, de disposer de plusieurs livrables dont une bonne exploitation permettra au pays de disposer d’une CDN révisée beaucoup plus ambitieuse.

C’est dans cette lancée que le présent atelier a été organisé en vue de valider les études sur les coûts et bénéfices et les potentiels d’atténuation des actions proposées pour être retenus dans la CDN. A l’en croire, ces actions soumises à appréciation aux participants marqueront les nouveaux objectifs en matière d’atténuation et d’adaptation pour la période 2021 à 2025.

Le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Dr Augustin Kaboré

Il a réuni une cinquantaine de participants issus des services publics, du secteur privé, de la société civile et des partenaires à la révision de la CDN pour valider les actions du secteur de l’agriculture, de la foresterie et les autres affections des Terres (AFAT) et Energie réalisées par Climate Analytics ; des actions du secteur des transports réalisées par GGGI, et des études complémentaires d’estimation du potentiel de séquestration des actions régionales. Cette rencontre est aussi une occasion d’améliorer les connaissances des premiers responsables sectoriels ainsi que des partenaires techniques et financiers sur le processus de révision de la CDN.

Pour rappel, la Contribution déterminée au niveau national (CDN) est l’un des outils de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat de 2016 et de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les Changements climatiques (CCUNCC) de 1993. Dans ce cadre, le Burkina bénéficie de l’accompagnement des partenaires techniques et financiers dont le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), l’Institut mondial pour la Croissance verte (GGGI), la Coopération néerlandaise (SNV), la Coopération allemande (GIZ), le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), Climate Analytics et l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Judith Sanou
Lefaso.net

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